15/07/2025
Festival d'Avignon
17:55 Publié dans Actualité, Arts, Blog, Cinéma, Dessin humoristique, Film, Histoire, Journaux, Media, Musique, People, Politique, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : festival d'avignon, rachida dati, tiago rodriguez, cgt spectacle, samuel beckett
09/06/2025
Tarzanide n° 640
L' ennemi n° 1 de la censure An 1949
Parmi les séries BD anciennes les plus recherchées par les déjà vieux nostalgiques des années de l’après-guerre 1939-1945, existe celle éditée par l’italien Del Duca. Il s’agit d’un TARZAN mensuel dépôt légal du Ier trimestre 1946.
Les quatre premiers exemplaires, chacun de 20 pages, doivent leur réputation aux images conçues par Burnes Hogarth alors qu’il parachevait la deuxième période dite classique de son style.
Ici, c’est à dire dans cette interprétation fournie par Del Duca, le décalage entre les originaux américains et leur traduction en lecture française, est de plusieurs années : 1940-41 chez le yankee accélérant en Cadillac ; 1946 chez l’écolier de chez nous pédalant sur un vélo dont les pneus « pleins » résistaient aux cailloux dune rue Championnet pas encore lissée de macadam.
Cependant, le n° 5 allait quelque peu désorienter les gamins auxquels il était destiné : ceux-ci n’y trouvèrent pas la suite de l’affrontement entre leur héros et le tyran métissé Dagar Amba. Non ! Le n° 5 proposait pour titre un autre nom dérivé de celui du champion demi-nu créé par E.R. Burroughs. Et ce titre nouveau était (et est toujours) TARZELLA.
Tarzella, jeune fille toute autant vierge que la forêt qu’elle traverse, qu’elle déflore en bondissant de liane en liane. Donc une rivale, oui : une rivale pour Tarzan. D’autant qu’elle est capable d’assommer trois nègres tatoués convoitant chez elle la chair rose des deux cuisses. Comprenez moi à demi-mot.
Pourquoi ce changement soudain de titre en 1946 ? Il faut savoir que dans ces années là d’autres éditeurs de bandes dessinées faisaient de la concurrence en inventant de jolies filles presque pas vêtues dans une nature sauvage. C’était les Loana, les Liana, et autres Sheena ou encore Panthère Blonde, etc. etc. ... Il existait même de jeunes héritières de Dorothy Lamour dans le cinéma à la mode commode et pour vous en informer il vous faudra vous procurer un fanzine de qualité et d'aide mémoire : « Les Filles de la Jungle ». Il s'agit du MONSTER bis n° 24 sous le contrôle de Norbert Moutier.
- Tu crois que le titre Tarzan reviendra le mois prochain ?
- Je te parie que non il va rester Tarzella.
Ouf ! Heureusement, bien vite, la collection mensuelle reprit TARZAN pour signal définitif en librairie.
Bar Zing se souvient avoir reçu les numéros 1 et 2 de cette collection par un enfant d’a peu près du même âge que lui et demeurant rue des Marais dans Montluçon. A ce moment là tous les écoliers comme moi ne parlaient pas d’une « Place de la Libération » mais d’une « Place des Marais ». Mon grand-père ancien poilu de 14-18 avait pataugé, étant en petite braguette courte, dans quelques recoins des derniers marécages de ce quartier préparant à la Cité Dunlop.
Bar Zing
09:59 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Cinéma, Fanzine, Journaux, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd tarzan, bd tarzella, filles de la jungle, e.r. burroughs, burnes hogarth, tarzan, éditions mondiales del duca, rex maxon
04/06/2025
Nicole Croisille
15:58 Publié dans Actualité, Arts, Blog, Cinéma, Dessin humoristique, Film, Media, Musique, People, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nicole croisille décédée, chabada 1966, pierre lelouch, un homme et une femme, cinéma
20/04/2025
Tarzanide n° 636
MAMAN, LES PETITS BATEAUX
En ce moment Drive-In Movie Channel vous propose de voir ou revoir si vous êtes centenaire une petite actrice en herbe de l’ancien cinoche américain : Shirley Temple.
Petite par son âge de fillette tripotée sous prétexte de mise en scène par tout le personnel d’Hollywood, mais grande par sa renommée sinon mondiale tout au moins occidentale.
Shirley naquit en 1928, demoiselle fille de banquier (aucun enfant est parfait), et dès sa ,sixième année, vu ses talents précoces, fut prise en mains (!) par le star-system américain dominant alors toutes les dites « salles obscures » du monde. D’où succès phénoménale pour Shirley, télévision comprise. En somme la coqueluche d’une Paix en temps de guerre.
L’Angleterre participa avec un film intitulé en français PETITE PRINCESSE, année 1939.
Année 1939, collection Hachette
« Plutôt cucul la praline » disait mon père en parcourant le livre cartonné que l’éditeur HACHETTE avait sorti pour faire écho au film. Pauvre Shirley – Sara : son papa, officier anglais, trouve la mort dans la guerre du Transsval en Afrique. Par la suite la gentille Shirley Sara devient la victime d’une méchante puisque jalouse Miss Méchin. Pas la fée Carabosse mais une mémère cornue.
Pardonnez l'inversion !
Bien entendu les bandes dessinées ne restèrent pas sans être influencées par le jeu de la charmante Shirley Temple, d’autant moins que les lecteurs et lectrices les premières histoires en images, suivaient déjà les aventures d’une gamine orpheline prénommée Annie. En France cette pauvre mais dégourdie petite Annie avait trouvé refuge sur la huitième page du Journal de Mickey, dès le numéro 1 de 1934 publié à l’initiative d'un Paul Winkler mais forcément avec l’autorisation de Walt Disney. Celui-ci veilla constamment à tous les grains de sa basse-cour.
Mickey, n°1, 1934
Célébrité jamais égalée dans son domaine Shirley Temple allait donner naissance à toute une série de spectacles destinés aux familles dans les pays les plus développés économiquement : défilés de vêtements pour fillettes, prestations de coiffures, concours de danse juvénile etc., etc. Les papas et mamans étaient absolument ravis : les applaudissements destinés aux fillettes, maman les prenait pour elle. Maman s’était donné tant de mal pour que sa petite morveuse ressemble à une pin-up.
Jusqu’au jour où, en France, éclata un scandale : Celui des Ballets Roses. Quelqu’un ou quelqu’une avaient parlé, dénonçant les beaux quartiers.
Un homme politique très, très important, aurait dû s’exclamer : Le bras m’en tombe ! On se laissa à dire qu’il s’agissait d’un vrai manchot, vrai patriote : Le Troker.
Bon coup de ballet !
Et pour mémoire rappelons que Wagner (Richard) éloigna de son Opéra « Chevalerie de Thulé » le corps de ballet. Rose ou pas rose. Les messieurs bourrés de fric iraient satisfaire leurs caprices érotiques ailleurs.
Bar Zing
17:11 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Cinéma, Fanzine, Film, Grenier de la BD, Journaux, Media, Moeurs, People, Société, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : shirley temple, les ballets roses, bd les malheurs d'annie, le troker, bandes dessinées de collections, bandes dessinées anciennes, bar zing, les tarzanides, paul winkler
13/04/2025
Yvan le Terrible
12:12 Publié dans Actualité, Arts, Blog, Cinéma, Histoire, Media, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : eisenstein, prokofief, yvan le terrible, les boyards, staline, béria, drive movie channel
01/04/2025
Désormais reconnu maure
11:50 Publié dans Actualité, Arts, Blog, Cinéma, Dessin humoristique, Film, Media, People, Politique, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : yves boisset décès, cinéma, paris brûle t'il?, dupont lajoie, un condé, coplan