23/02/2014
Aux bonnes heures des dames n° 57
Lydia, Rue aux Ours jour de grand vent
Entre 1970 – 1971, Lydia n'y passa guère qu'une dizaine de mois, rue aux Ours. Rien a en dire, sinon médire.
Les filles ne s'y entendaient pas entre elles. Une Conchita, toute de blanc vêtue y compris les cuissardes qui lui montaient jusqu'à la mini jupe, et dont le visage s'abritait sous une chevelure de charbon cirage, était encore la moins difficile à fréquenter.
Et puis, la rue était venteuse, souvent, à vous arracher la perruque.
Lorsque les halles de Paris déménagèrent pour Rungis, des quantités de vieux espaces habitables furent disponibles. Lydia se déplaça rue Saint Denis, ayant acheté deux chambres de bonne qu'elle fit aménager en studios. Elle s'exclama en offrant du champagne que nous prîmes pour du mousseux : j'y suis, j'y reste !
Trente ans après, approximativement, le sarkozysme aigü lui cherchait des poux dans la tignasse.
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16/02/2014
Aux bonnes heures des dames n° 56
- Combien tu prends ?
- 150 balles. La pipe et l'amour. On y va ?
- Dans un moment.
- Pardi ! tu vas voir plus loin si j'y suis
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Aux bonnes heures des dames n° 55
- Dix ans au moins qu'il se la paye la Corinne
- Ça rajeunit pas le bout de gras
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15/02/2014
Les Tarzanides du grenier n° 53
De 1946 jusqu'à 1956, Del Duca édita deux séries mensuelles TARZAN ; la première complète avec ses 102 numéros et la seconde limitée à 25 mensualités. Étrangement, les numéros 100, 101 et 102 de la première série sont affectés comme numéros 1, 2 et 3 de la seconde … C'est dans celle-ci que nous pouvons remarquer une petite bizarrerie, laquelle n'empêche pas les collectionneurs de dormir sur leur oreiller de nostalgie.
Dans le cours du numéro 14 – page 7 exactement – de la seconde série le dessinateur Bob Lubbers cède sa place à John Célardo. Une décision arbitaire, prise par les responsables italiens et qui n'est pas conforme à la chronologie des BD originales américaines.
Bob Lubbers avait fini par attribuer au Seigneur de la Jungle une physionomie aimable et souriante de tonton gâteau, celle d'un paisible boy scout invité chez le dernier curé du village. Tout ça fort contraire aux réactions d'un orphelin susceptible et n'assurant sa survie qu'à grands coups de couteau. John Célardo, lui, essaya de redonner à Tarzan les attitudes d'une méfiance prompte à la plus brutale des ripostes.
A présent, regardons les deux images ci-dessous. Elles appartiennent à la même aventure l'une succédant à l'autre ; mais leur dessin ne vient pas de la même main. Celle de gauche correspond bien au style de John Célardo tandis qu'à droite le tracé résulte d'un talent moindre et anonyme.
A plusieurs reprises cet inconnu installe comme en catimini son graphisme alors que parfois rien n'en motive la présence.
Ci-après les deux bandes en couleur sont réellement créées par John Célardo, étant extraites du numéro 23 des Éditions Mondiales publiées en 1966. Par contre, dans celles en noir et blanc du numéro 19 des « Publications périodiques modernes » année 1966, on surprend une image que nous taxerions d'intruse si l'on ne voyait pas qu'elle fait oublier tout un groupe de singes agressant des guerriers noirs. Mais, une fois encore, quel nom donner à l'auteur de cette image ? Étant adolescent je la supposai venue de Brantonne, artiste à tout faire chez beaucoup d'éditeurs des lendemains de la guerre mondiale.
A défaut de présenter la couverture de Tarzan n° 25 – que je retarde d'acheter à chaque fois que j'aperçois qu'elle me manque –, je scanne celle du n° 24. Elle est évidemment due à l'atelier Milloco, qui réalisa quasiment toutes les couvertures des brochures et des reliures pour Del Duca, depuis 1946 jusqu'à … jusqu'à ce que mort s'en suive.
Docteur Jivaro
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09/02/2014
Aux bonnes heures des dames n° 54
- Fais attention dans l'escalier du troisième : y a un type complètement saoul qu'est en travers. On a appelé Pierrot ... Il doit venir le dégager.
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Aux bonnes heures des dames n° 53
Expédié par la copine.
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