02/11/2019
Tarzanides du grenier n° 385
K.O. par ZAR'O
Pour la jeunesse des années 50, MOUMINOUX était un dessinateur de BD travaillant avec l'éditeur Fleurus en même temps que traçant les décors tout autour du détective VAL-HARDI dont Gillain-Jijé campait la silhouette. Pour la génération suivante de l'après Mai 68, le même MOUMINOUX était réputé pour avoir créé des séries adultes telles que Le Goulag ou encore Krampon.
De mon côté la signature MOUMINOUX apparut devant mes sept ou huit ans d'âge, chez un voisin plus grand que moi, et dans les aventurlures de ZAR'O.
Taille réelle : 24 X 31 cm
On ne rigolait pas à ce moment là : les bagarres à grands coups de poing vous démolissaient le portrait. C'était "la tête au carré" (pourquoi pas au cube ?). D'abord édité par Claire Jeunesse puis par la Société Européenne du Livre ZAR'O totalisa dix huit numéros chacun n'ayant que sa couverture colorée, les quinze pages suivantes restant en noir sur blanc.
L'épisode ZAR'O "Prend sa revanche" contient nombre de paroles écrites en langage allemand. Et la question peut se poser : Ne peut-on voir en elles comme l'une des preuves que l'auteur MOUMINOUX d'origine maternelle germanique, avait été volontaire dans la Grossdeutschland attaquant l'URSS Stalinienne ? En tout cas, dans ce numéro de ZAR'O nous lisons des phrases entières rédigées dans la langue de Goethe, ce qui constituait une exception dans une BD française pour enfants au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale.
Deux exemples :
- "Hauptmann Hans Friedrish" et encore "Ich bitte ein freiwillig fur die werk ...
Contrairement à certains commentaires datés des années 1980, MOUMINOUX ne créa pas la figure de ZAR'O. Celle-ci nous vint de Galland, lequel s'inspira de la silhouette sombre et masquée de ZORRO pour réaliser les quatre premiers numéros du journal ZAR'O. C'est le vigoureux MOUMINOUX qui, ayant pris le relais pour la suite de la série, en supprima la référence au "renard" hispano-californien inventé par McCulley en 1919.
Doc Jivaro
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01/11/2019
1er Novembre 2019 - Toussaint
13:37 Publié dans Actualité, Blog, Moeurs, Politique, Religion, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jean-pierre farandou, guillaume pépy, cgt, sud rail, cheminot statut, chatillon grève, toussaint cimetière, bar zing de montluçon
26/10/2019
Tarzanides du grenier n° 384
Puisque dans le pays de Landru et du Marquis de Sade la loi du 16 juillet 1949 interdit de présenter des images violentes aux petits enfants, parions que vous pensez que la paisible illustration d'en-dessous signée du tapissier Picard Le Doux est destinée aux gamins du prolétariat. Il n'en est pourtant rien : elle était publiée en couverture de l'almanach Ouvrier-Paysan année 1947 par le Parti Communiste. A ce moment là Yves Montand et Simone Signoret s'exhibaient tout fiérots d'être deux "idiots utiles" manifestant en faveur de Joseph Staline. L'illustration laborieuse et paisible du maçon s'adressait paradoxalement à un électorat que le polonais Maurice Thorez incitait aux guerres civiles.
Par contre, en haut de notre article, l'image d'une brutalité adulte montrant TARZAN poignardant un lion était proposée aux écoliers de ma génération.
(Ils) Les maniaques insisteront sur l'emplacement à hauteur de braguette de la truelle du travailleur de base ayant pour mission, selon la faucille et le marteau de reconstruire la France dont nombre de villes côtières avaient été bombardées par nos alliés américains et anglais.
Doc Jivaro
18:05 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Education, Enseignement, Grenier de la BD, Histoire, Journaux, Media, Moeurs, Politique, Société, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tarzan, picard le doux, maurice thorez, staline, yves montand, simone signoret, almanach ouvrier-paysan, bandes dessinées de collection, tarzanide du grenier, doc jivaro, bar zing de montluçon
21/10/2019
Tarzanides du grenier n° 383
Ce lundi, Doc Jivaro se met à table, disons qu'il passe aux aveux. Ne sachant quel sujet caricaturer, il se rabat sur l'évènement culturel qui vient de s'ouvrir en France : l'Expo LEONARDO DA VINCI dans le Louvre, hier encore Palais de nos Rois.
La Joconde. Toujours pas surnommée "Gorge profonde"
Vous savez que le poète Apollinaire eut quelques embarras avec la police française quand La Joconde s'absenta sans permission en dehors du Louvre. Mais savez vous que la bande dessinée employa plusieurs fois le vol éventuel de cette peinture comme objet de ses scénarios ? Ci-dessous c'est le frère jumeau de MANDRAKE Magicien, qui subtilise l'archi-célèbre œuvre d'Art. Ce récit imagé fait spectacle dans le DONALD hebdomadaire numéro 141 du 4 décembre 1949 édité sous la responsabilité de Paul Winkler fondateur de Opéra Mundi.
Dans nos musées nationaux ou municipaux les gardiens anciens, parfois recrutés parmi des blessés de guerre, n'étaient pas armés. Toutefois dans cet extrait nous voyageons aux USA ...
Forcément, MANDRAKE de la mandragore mettra hors de nuire son frère jumeau dont les agissements délictueux suggèrent l'existence d'un "double obscur" méconnu dans le prestidigitateur justicier créé par Lee Falk en 1934.
Inutile de chercher MANDRAKE dans les BD d'à présent : il a disparu. En fait c'est son serviteur noir LOTHAR qui a disparu en premier, victime d'une censure en provenance de l'anti-racisme à sens unique.
Doc Jivaro
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19/10/2019
Tarzanides du grenier n° 382
Bien sur que Bar Zing alias Doc Jivaro savait que ce DVD existe depuis 2004 ; mais le respect en présence des romans signés E.R. Burroughs l'empêcha d'acheter le produit industriel Walt Disney. Par contre, Il se le laissa volontiers offrir par un voisin de table lors d'un repas tête de veau à Bizeneuille, treize kilomètres de Montluçon en direction de Vichy.
Walt Disney excella toujours à infantiliser l'enfance en refusant à celle-ci tout instinct de sexualité. Voyez le petit bonhomme Tarzan qui cache déjà son petit zizi dans une jungle naturellement obscène de plumes et de poils. Bref ! la cause est tout de suite entendue : c'est l'enfance d'un héros, surtout pas celle d'un Éros.
L'excellent dessinateur Harold Foster lorsqu'il nous transmit en bandes dessinées les aventurlures de l'enfance de Tarzan ne se conforma pas à l'hypocrisie bigote : il arrondissait le jeune fessier de John Greystoke, à croire qu'il en était à répondre à l'antique attirance que les grecs du temps de Socrate ... etc, etc.
Si vous n'êtes pas à l'arrêt sur le quai d'une gare SNCF à cause d'une grève qui violente le Service Public, je vous souhaite un bon samedi. Tiens, j'y pense : à Montluçon côté rive droite de la rivière Le Cher nous avons une impasse de la Grève. Mais celle-ci n'a rien de politique en rappelant les bords jadis caillouteux de notre cours d'eau familier. Remarquez que nous avions aussi une rue du Pet-en-l'Air. Une rue aujourd'hui remplacée par la rue du Furet. Comme quoi nous avons échappé à une rue de la Civette, si vous sentez ce que je sous-entends !
Doc Jivaro
18:02 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Cinéma, Grenier de la BD, Sexualité, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tarzan enfant, e.r. burroughs, harold foster, censure, bandes dessinées de collection, doc jivaro, bar zing de montluçon, walt disney
12/10/2019
Tarzanides du grenier n° 381
Après nous avoir tenu par le licou pendant tout un week-end avec le décès de Jacques Chirac, la télé d'aujourd'hui se préparait à allonger la sauce avec la capture d'un Xavier Dupont de Ligonnès par la police d’Écosse ... Mais, patatras ! le bonhomme coincé dans Glasgow n'est pas le mauvais homme recherché depuis huit ans à cause de l'assassinat de sa n'épouse et de ses quatre n'enfants.
C'est l'analyse de l'ADN du suspect qui vient de conclure qu'il y a erreur d'intervention. "Une monumentale connerie !" vient de s'exclamer un des voisins de la victime résidant à Limay dans les Yvelines.
Hop-là !, 1937
Lorsqu'en 1911-1912, en Amérique du Nord, le roman TARZAN OF THE APES fut mis au point, l'existence donc l'analyse du patrimoine génétique humain était inconnue. C'est pourquoi le romancier E. R. Burroughs quand il dut trouver la preuve de l'origine aristocratique anglaise de "Peau Nue" recourut à une science nouvelle, celle des empreintes digitales. D'abord aux États-Unis puis en France où elles servaient surtout à identifier des criminels ... N'empêche ! c'est dans notre pays que l'officier français D'Arnaud emmena TARZAN jusqu'au Quai des Orfèvres pour connaître l'identité véritable de son ami sauvage né dans la jungle africaine.
Pour moi, veinard ! c'est en 1949 lors du "mois de mai joli" et dans les numéros 139 et 140 du magazine TARZAN que je pris connaissance de la visite de l'homme-singe dans les bureaux de la P.J. parisienne. A ce moment là le commissaire Maigret n'y avait pas encore installé son bureau et sa pipe.
Je ne rentrerai pas cette nuit, Louise. "Tu seras gentille de me préparer une blanquette de veau pour demain midi. Non ! plutôt pour demain soir. Cette foutue enquête n'en finit pas.
Doc Jivaro
18:00 Publié dans Actualité, Arts, Blog, Faits-divers, Grenier de la BD, Journaux, Justice, Media, Moeurs, Société | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : maigret, georges simenon, empreintes digitales, xavier dupont de ligonnes, tarzan, e. r. burroughs, tarzan of the apes, adn, quai des orfèvres, identification criminalité, bandes dessinées de collection, doc jivaro, bar zing de montluçon