11/08/2018
Tarzanides du grenier n° 311
Effectivement ! Sardana Pal a raison : Bar Zing vient de négliger de dessiner les ailes de l’avion Ryanair. Mais, bah ! imaginons que le fuselage qui subsiste servira à tester le tunnel géant « vide d’air » entre Limoges et Paris, et n’en parlons plus.
Lorsqu’âgé d’une douzaine d’années j’aperçus dans je ne sais plus quel livre d’Histoire de l’Art une photo imprimée en noir et blanc représentant « La mort de Sardanapale » par Delacroix, je me mis en tête que Sardanapale était la jeune femme nue et poignardée visible au beau milieu de la peinture.
Souvenir, souvenir.
Berthon de son côté, vient de rappeler l’existence passée de Buster Brown ….
L’occasion de présenter une des toutes premières planches BD relatives à cet infernal enfant né de bourgeois new-yorkais. La planche originale BD date de 1902, c.a.d. qu’elle date des débuts des « sunday pages » que les journaux américains publiaient pour divertir les parents pendant leur journée dominicale.
bien entendu ici, il s’agit d’une traduction française éditée par la Librairie Hachette, « La pieuvre verte » ayant eu en fin du XIXe siècle l’idée excellente de signer un contrat lui donnant la quasi-exclusivité de la vente de ses livres dans les gares des Chemins de Fer Français de l’Est.
Allez ! cela dit, bon week-end à tous, et à lundi.
Doc Jivaro
18:04 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Grenier de la BD, Journaux, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : buster brown, sunday pages, delacroix, la mort de sardanapale, ryanair, bd collections anciennes
01/08/2018
Les Tarzanides du grenier n° 313
L'Empire State Building, vous connaissez ? Ses bâtisseurs ajoutèrent, dit-on, une flèche à son sommet afin que sa hauteur surpasse celle de la Tour de l'ingénieux Eiffel. Mais combien d’étages ? demandez à KING KONG qui en escalada la façade, (la preuve visuelle nous en étant donnée par le film de 1933).
Doc Jivaro l’avoue : l’existence d’un journal illustré de huit grandes pages et portant en bandeau KING KONG pour titre, était sortie de ses souvenirs. Le hasard, seul, vient de remettre entre ses mains le numéro 10 de juin 1948 de cet hebdomadaire. Ainsi il ne lui reste plus qu’à en acquérir les douze autres pour profiter pleinement de la collection.
Hélas ! l'animal ne parvint pas à captiver les gamins. La cause en était-elle son scénario ? Trois dessinateurs dont deux particulièrement connus : Calvo puis Poïvet tracèrent la silhouette velue du gorille mais en le réduisant à une taille passe-partout absolument contraire à celle, colossale, de l’original.
Doc Jivaro s’est donné pour habitude de commenter uniquement les BD dont il connaît personnellement les qualités et, éventuellement, les défauts. Aussi ignore-t-il trop les treize numéros parus de King Kong, pour se risquer dans des propos infondés. Il se limite pour l’instant à supposer que l’une des causes du non succès fut peut-être le prix à l'unité : quinze francs. Au même moment ses concurrents de même format se vendaient douze ou treize francs … Toutes petites différences, penserez-vous. cependant, en 1948 deux francs, trois francs n’étaient pas peu de chose dans la poche des enfants populaires. L’homonymie entre le nom d’un film et le nom d’un journal nous rappelle les correspondances nombreuses entre le cinéma et la bande dessinée. D’ailleurs, en France, lorsque à l'attention des adultes fut publiée la première revue d’étude des bandes dessinées (GIFF-WIFF en 1962) le vice-président se trouva être Alain Resnais.
Doc Jivaro ne fera à aucun d’entre vous l’injure de rappeler qui était Alain Resnais.
Doc Jivaro
07:00 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Cinéma, Fanzine, Grenier de la BD, Journaux, Media, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : king kong, alain resnais, giff wiff, calvo, poïvet, empire sate building
28/07/2018
Tarzanides du grenier n° 309
En ce moment et à cause d’un incendie (accidentel ?) dans un des transformateurs dépendants de la Société RTE, la gare Montparnasse n’est plus en mesure d’assurer correctement le départ et l’arrivée des trains.
En février 2018, de façon infiniment plus modeste ma femme et moi avons subi une panne d’alimentation électrique. La boite privée chargée de l’entretien du réseau public délégua deux réparateurs qui ne nous quittèrent qu'après avoir rétabli le « courant ». Mais en tout début de ce mois de juillet, couic ! encore une interruption générale dans notre palais.
Donc deuxième intervention du service compétent.
– Pas étonnant ! s’écria un des deux chirurgiens Pas étonnant ! le câble était rafistolé avec des bouts de scotch !
Du coup, lorsqu’aujourd’hui ma femme et moi entendons un des hauts responsables de RTE annoncer que ses ingénieurs allaient installer un « contournement provisoire par câblage » pour tout bien rétablir chez Monsieur SNCF, ça nous a fait un peu rire.
L’électricité ne joua pas pendant la première guerre mondiale le rôle prépondérant qu’elle allait jouer lors du second conflit planétaire.
Les deux bandes ci-dessous sont isolées d’une série BD publiée avec grand succès dans un de nos illustrés de la fin des années 1940. Lequel ?
Inutile pour vous de chercher la réponse puisqu’elle est aisément lisible en remettant à l’endroit notre phrase finale présente à l’envers.
Doc Jivaro
17:31 Publié dans Actualité, Arts, BD, BD anciennes, Faits-divers, Journaux, Media, Politique, Tarzanides, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : coq hardi, colonel x, bd collections anciennes, rte, sncf, incendie issy-les-moulineaux
23/07/2018
Intermède
Jour de repos pour le Tour de France.
Jour de visites médicales pour Bar Zing et sa compagne.
A demain si les dieux et déesses le veulent.
Ryal
16:29 Publié dans Blog, Médecine, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bar zing, ryal, tarzanides du grenier
21/07/2018
Tarzanides du grenier n° 308
Hier, c’était vendredi.
– Bravo ! et alors ?
– Et alors, hier le Tour de France des pédaliers a traversé Grenoble dont le nom rappelle à Doc Jivaro qu’il fut jeune appelé du contingent dans les Chasseurs Alpins.
Une incorporation probablement due à ma mauvaise humeur du moment, laquelle me donna un non moins mauvais conseil, celui de négliger les tests psychotechniques pendant les trois journées préparatoires.
La feuille du départ pour l'Algérie nous attendait mes compagnons de chambrée et moi.
Le moral n’était pas fameux.
Dans ma tête je gardais comme un oxygène personnel l’air musical d’un film récemment vu : L’île Nue.
– Dites donc ! que deviennent les bandes dessinées là-dedans ?
– Bonne question que je me pose aussi.
je vais donc simplement profiter de ce bout de page pour écrire qu’à ma connaissance il n’existe pas de journaux BD ayant traité de la guerre en Algérie à l’attention de lecteurs d’âge mineur. Par contre nous en trouvons pour ce qui est des conflits passés en Indochine. Ici encore, COQ HARDI, au départ de son numéro 71 (nouvelle série) du jeudi 3 avril 1952 s’engage résolument en faveur d’opinions contraires à celles des cellulars cocos.
COQ HARDI souvent cocardier, jamais chauvin.
Bon ! je suis d’accord avec vous : ces paragraphes vite expédiés sentent les grandes vacances, celles qui me délivraient de l’école jusqu’à la veille du premier octobre.
Doc Jivaro
19:27 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Fanzine, Journaux, Media, Politique, Sport, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : coq hardi, marijac, colonel x bd, guerre d'indochine, gloesner, grenoble, tour de france 2018
17/07/2018
Le sport ne garantit pas la paix civile
Blacks - Blancs - Beurs
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Pendant ma scolarité studieuse devant les leçons d’une bande dessinée décriée par l’instituteur porte-manteau d’une blouse grise, le SPORT était loin de compter un nombre majoritaire de titres.
La longue carrière d’un Michel Vaillant, pilote d’automobiles dans les pages de TINTIN ne faisait pas illusion : Les sportifs demeuraient en fin de classement dans la course du championnat des épreuves BD.
un éditeur français tel que ARTIMA-Tourcoing, réputé sérieux et très diversfié dans ses titres, ne se décida que tardivement à lancer OLYMPIC, oscillant entre boxe et football. Et de la part de ses responsables sans doute s’agissait-il d’une tentative, d’un test pour vérifier si oui ou non ça allait marcher auprès des gamins. Résultat mitigé : 42 numéros mensuels parus de 1958 à 1961 (à comparer avec VIGOR, autre titre de Artima, lequel de Vigor pendant plus de trente années attroupa jusqu’à 270 numéros de longévité).
Bar Zing
11:08 Publié dans Actualité, BD, BD anciennes, Dessin humoristique, Grenier de la BD, Moeurs, Politique, Société, Sport, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : coupe du monde 2018, tarou n° 79, 1961, vigor, editeur artima