05/10/2025
Tarzanides n° 661
LAIT VEILLE DES CHAUMES D’HIER
( Jeu de mots Maître Capello )
Exista des journaux anciens dont chaque titre évoque pour nous présentement des temps passés dépassés. Plus âgés encore vieillots disparus. L’un d’eux fut Les Veillées des Chaumières.
- Mais Les Veillées etc. existent encore !
Vraiment ? C’est inattendu pour ma mémoire. Donc Les Veillées toujours vivantes. Mais moi celles dont je vais brièvement bavarder elles datent des années 50 de 1900 et leur parution s’effectuait déjà depuis ... 70 années. La tonalité générale était catholique principalement du texte et fort peu d’images. La publicité, pardon : la réclame, très présente pour la bibliothèque de Suzette, pour les albums de Bécassine. En dernière page de chaque numéro, non pas la Jouvence de l’Abbé Soury mais fréquemment des laxatifs du genre « Réveiller la bile de votre foie ».
- Mais où voulez-vous en venir ?
Je vais en venir à FLIP. FLIP était un dessinateur humoristique qui aida Marijac le créateur fameux de COQ HARDI, à professionnaliser la maquette des premiers numéros de ce journal de BD rapidement apprécié par toute une jeunesse. Et cela avant même la fin de la deuxième guerre en France.
Outre l’art de tricoter au crochet un chemisier ou de coudre pour un bébé gamine un costume de plage, il arriva que ce journal pour adultes publie un texte signé de Daniel Rops. Le numéro 38 affiche une critique du film américain Autant en Emporte le Vent. Une critique qui ne donnait pas l’envie de payer pour être spectateur. Et signalons qu’à la même époque Marijac de Coq Hardi écrivait que ce film réalisé par Victor Fleming pouvait être vu par des enfants bien éveillés.
Je viens de vérifier sur le web : les Veillées des ... son journal existe toujours. En moins cucul la praline. Preuve que nous subsistons dans une époque désastreuse.
Doc Jivaro
18:38 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Dessin humoristique, Film, Grenier de la BD, Journaux, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : victor fleming, les veillées des chaumière, flip, marijac, coq hardi, autant en emporte le vent
21/09/2025
Tarzanides n° 659
Svastika / Sauvastika
Sur votre TV (avez-vous terminé d’en payer le crédit ?) Sur votre TV branchez vous sur ARTE pour capter le film intitulé : L’Aigle s’est Envolé. Oui, un film réalisé par STURGES et c’est bien ça : en 1976.
“On” veut kidnapper un enfant d’une soixantaine d’années : Winston Churchill. Mais qui donc “on” ? Hitler et ses sbires qui souhaitent qu’un tel enlèvement remette de la mentalité guerrière dans le populo allemand démoralisé par les bombardements venus de la perfide Albion.
J’ai lu que le public aimait bien la présence de Michael Caine ... D’aucuns prétendirent à l’époque que ce Caine pouvait faire oublier Sean Connery. « Personne ne peut faire oublier ces conneries ! disais-je à une adolescente de Montluçon pour la taquiner. Elle allait bientôt remplacer Connery par Claude François. Mais pour ce qui est du film interprétant la mésaventure des nazis échouant en Angleterre dans leur complot contre Churchill, je dois dire que mon épouse et moi n’y avons pas reconnu les mercenaires dépendants du commandement nazi. En fait, rien dans les uniformes ne rappelle fortement la particularité du National Socialisme Hitlérien. Les drapeaux, les affiches, et jusqu’aux brassards frappés d’une Swastika (à l’envers) n’existent pas dans tout le déroulement du film. Nous avons été choqués par une telle absence.
Toutefois étant donnée ma connaissance BD publiées dès après la fin officielle de la Seconde Guerre Mondiale (bientôt la troisième) je n’aurais pas dû être étonné du parti pris consistant à supprimer toute croix gammée cinématographiques : les bandes dessinées de mon enfance m’y avaient habitué. Le magazine COQ HARDI par exemple, en 1947, et dans sa série Colonel X consacré au maquis français, ne dessina aucune croix gammée.
Mais achtung ! achtung ! Nos BD prirent du retard avant d’imprimer une croix gammée sur une de leurs pages. La preuve : zieutez la couverture ci-dessus signée de Brantonne. L’officier allemand a beau avoir un monocle vissé sur l’œil gauche il lui manque le brassard portant l’emblème suprême : la svastika. Et tout le petit journal de 36 pages en est démuni malgré l’omniprésence des fridolins nazifiés.
Existe pourtant une exception pendant toute cette période d’auto censure pratiquée par les éditeurs : l’exception c’est encore le célèbre MOUCHOT qui signait CHOTT, la victime la plus courageuse des maniaques catholiques et communistes de la Loa de Juillet 1949.
FANTAX n° 22, année 1947
Cependant Mouchot – Chott fut astucieux sur ce coup : il fit dessiner la fausse croix gammée en giration inverse de la croix nazie. Cela dit je laisse les spécialistes de l’existence multimillénaire discuter des croix gammées tournant de droite à gauche ou de gauche à droite ... Me semble même me souvenir que l’observateur attentif peut en pressentir une dans un carrelage de l’Opéra Garnier. Rappelez vous la visite matinale précipitée par Adolph.
On peut plaisanter, non ?
Enfin dans nos bandes dessinées il fallut quasiment attendre le terme des années 1950 pour qu’apparaissent résolument des croix gammées en couverture. Ci-dessous la petite BD de poche Battler Britton n°9, année 1959 : Sur la carlingue du champion anglais, pendant ˜ Le Grand Cirque ”, la comptabilité des avions nazis détruits.
Et la plaisanterie qui n’en est pas une c’est le rôle de l’agent de la gestapo vêtu en civil dans le film de Sturges : il semble l’unique personnage sympathique parmi les acharnés assassins qui l’environnent. Première fois pour moi d’observer dans une œuvre un gestapiste rendu fréquentable.
- Eh ! Bar Zing, nous ne sommes plus en 1947, nous sommes en 2025. Parle nous plutôt de la reconnaissance par Macron, demain, d’un État Palestinien.
- Souhaitons qu’une telle signature ne légitime pas historiquement une prise de pouvoir religieuse par le Hamas.
Doc Jivaro
18:20 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Fanzine, Film, Journaux, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd fantax, mouchot chott, opéra garnier, bd junior espionnage n° 23 année 1952, paul mystère, michael cain, l’aigle s’est envolé
14/09/2025
Tarzanides du grenier n° 658
A COUTEAUX TIRÉS
Un coup d’œil désinvolte sur ces deux vignettes ci-après peut faire croire qu’elles sont identiques l’une l’autre.
- On voit tout de suite que les couleurs ne sont pas les mêmes. Le dessin, oui.
Justement non, le dessin n’est pas le même, les images pas du tout jumelles. C’est bien un unique personnage mais dans l’image à gauche il semble se préparer à lancer un coup de poing. Cette illusion tient au fait qu’un objet, mieux encore : une arme a disparu. Le couteau, le poignard a été victime de la censure. Une censure se voulant française, celle infecte datée de juillet 1949. Apprécions à présent l’image d’origine américaine, ici située à droite. Elle fut publiée en 1950, le 18-06. Les adultes comme les enfants de mon cousin d’Amérique étaient libres de saluer le talent de Burnes Hogarth, donc la liberté d’expression dans les bandes dessinées. Tel n’était pas le cas pour nous autres écoliers du pays de l’Abbé Pierre et de Maurice Thorez : quelque trois mois après celle américaine, la publication en France de TARZAN du 7 octobre 1950 sur la page première de son numéro 211, exposait comme une mutilation rituelle : le couteau disparu, escamoté.
Si dans certaines sociétés inspirées de l’Islam, on offre à l’adolescent un couteau pour l’honorer de son entrée dans le monde des adultes, ce n’est pas du tout le cas en France dans une société démocrasseuse où un juge peut renvoyer en prison un homme âgé qui vient de blesser un des cambrioleurs de sa maison.
Lorsque j’eus l’âge de treize, quatorze ans, je me souviens m’être souvent promené dans Montluçon et ses environs (à bicyclette) sans oublier de placer un couteau à cran d’arrêt dans la poche arrière d’un de mes premiers blue-jeans. Jamais je ne m’en suis servi pour causer du mal, tout au plus pour tailler des crayons de couleurs. C’était une mode commode entre copains. Ainsi, avoir un couteau caché équivalait à une confidence intime entre nous, à ne pas exhiber devant les voisins. Les quelques affrontements que nous avions se limitaient à tordre des bras ou jeter par terre l’adversaire. Nos rivaux, nous les rencontrions aux abords du Canal de Berry ... Plus rarement du côté des anciennes Cités des Usines Dunlop.
- Et pourquoi ?
- C’est qu’il y avait du trèfle.
- Du trèfle ?
- Comprenez : de la fille accessible.
Cependant nous n’étions pas des fous et je ne me suis jamais mesuré à l’un des types de la bande à Pépito (vous vous souvenez ?) On ne le connaissait que trop lui et ses gaillards qui allaient fréquemment emmerder les petits bals populaires de la Creuse. De vieux habitants de Parsac – La Chapelle peuvent encore s’en souvenir, d’autant qu’il y avait des affaires autrement plus graves que de casser trois quatre verres dans une salle de danse.
Tenez : n’y a pas que le couteau qui disparaît dans les BD "à la française". Les revolvers aussi se volatilisent. Vérifiez sur l’image ci-dessus. Mais quel escamoteur a subtilisé le colt de Tex Willer ?
Bon début à vous, d'une semaine prochaine qui s'annonce d'un final douteux.
Doc Jivaro
17:55 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Fanzine, Grenier de la BD, Journaux, Société, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tarzan, burnes hogarth, loi juillet 1949, tex willer, bd rodéo 1956
31/08/2025
Tarzanides du grenier n° 657
Rivière sans retour
A cette minute où vous débutez la lecture de ce petit texte votre TV sur TCM Cinéma permet de voir ou revoir un film daté de 1954 : « Rivière sans retour ». Et si votre âge égale au mien alors peut-être appréciâtes-vous Robert Mitchum et Marilyn Monroe en duo dans ce pseudo western puisque le Canada n’est pas la conquête de l’Ouest.
Pour Mitchum mon adolescence le surnomma : « Le somnambule » puisqu’il me semblait avoir toujours les paupières mi-closes lorsqu’il marchait. Quant à Bertrand ... Pardon, j’allais dire quant à la Reine du sexy international : Marie Line elle ne pouvait prévoir, en 1954, qu’une Brigitte Bardot allait lui rivaliser le titre.
En février 1955 le film « Rivière sans retour » sous forme d’un résumé accompagné de quelques photos fut publié dans l’illustré bimensuel LE PETIT SHERIFF n° 113,114,115 et 116, publication sous la responsabilité de l’éditeur « SAGE ».
Petit Shériff, n° 116 de 1955.
Prix français : 35 frcs. Prix Canada 15 cts.
Le Petit Shériff était constitué d’une série BD d’abord paru dans l’hebdomadaire L’INTREPIDE depuis son numéro 1 en 1948. Vous connaissez les relations entre la bande dessinée et le cinéma, et cet hebdomadaire dépendant de Del Duca proposait a ses débuts à son jeune lectorat des films modifiés en bandes dessinées. Quelques exemples : Rocambole (Produit DISCIA), TUMAK (Édition Film Marceau) ou encore : L’Aigle des mers (de la Warner Bros.). Les dessinateurs en étaient Cazanave, Poïvet, Remy Bourlés. La décennie année 50 fut également riche en publications dites Romans-photos. Mais alors pourquoi les historiens spécialisés dans les relations entre la Bédé et le cinoche négligent-ils d’y adjoindre les romans-photos ? Probablement parce qu'hier encore les femmes étaient déclassées en deuxième position sociale et qu'ainsi leurs lectures de base n'étaient pas jugées sérieuses.
Page 2 du numéro 113 Page 36 du numéro 116 (1955)
Au moment de la sortie en France du film dont nous parlons, des copains et moi le vîmes dans le cinéma le plus haut perché dans Montluçon-Ville : Le Rex, cinéma aujourd’hui disparu. A ce moment là, notre cité comptait 5 salles de projection mais sans compter le cinéma dit "des Marais", lequel ouvrait sur une ancienne petite chapelle uniquement le dimanche après-midi : les adultes y étaient rares, tant mieux ! Et les Pères chrétiens qui le géraient semblaient pas choisir les spectacles en fonction d'une valeur religieuse.
Mais devinez un peu de quel personnage est signé cette Rivière sans Retour. De Otto Preminger. Oui : celui dont Louis Jouvet disait quelque chose comme : Ah ! Vous cherchez le colporteur d’accessoires ?
Bar Zing
17:56 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Cinéma, Fanzine, Film, Grenier de la BD, Journaux, Media, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : marylin monroe, otto preminger, rivière sans retour, robert mitchoum, bd le petit sheriff, bd l’intrépide, del duca, bandes dessinées de collections
28/08/2025
Droite et Gauche exigent ..
... la chute de Bayrou
le 8 septembre
______________________
NB :
Clair - Mont
T’aujourd’hui, Retailleau accomplit une visite politique dans Clermont Ferrand. C’est ça : En Auvergne, en France. Là où des dealers souvent venus de familles africaines, apportent leur force de travail pour pouvoir se vanter de contrôler de « A à Z » les quartiers de la ville.
De Clermont peut-être visitâtes-vous la cathédrale élevée en pierres de Volvic. Mais peut-être aussi manquâtes-vous le monument inauguré en rappel de la Première Croisade prêchée par Pierre Lhermite lors de la visite du Pape Urbain II.
- J’aime mieux Vercingetorix !
- Ah ! Le mythe inventé pour servir un empereur français dont la lignée ne s’inscrivait pas dans celle historique de Clovis. Je plaisante, allons !
Les musulmans guerroyant pour envahir l’Europe de l’Ouest, nos ancêtres s’y opposèrent par une guerre justifiée. Cette riposte historique a toujours eu une interprétation malhonnête de la part des communistes, lesquels n’hésitèrent pas dans un de leurs journaux illustrés destinés aux enfants français à dénigrer nos Croisés. C’était dans l’hebdomadaire Bédé VAILLANT. En particulier dans la série Yves Le Loup. Du numéro 185 de la 4e année. « Rapines et tueries » sont les termes utilisés pour disqualifier nos ancêtres. Comme si une guerre géante ne s’accompagnait pas toujours et de la part de tous les combattants d’actes que la justice par temps de paix réprouve.
Look ! Profitez en pendant qu’elle est encore debout. De petits casseurs et voleurs dans les églises, pourraient bientôt lui jeter un mauvais sort.
Et pour terminer en improvisant : savez-vous qu’exista un grand communiste stalinien nommé Garaudy prénommé Roger ? Celui-ci, bouffeur de curés, se converti finalement à l’Islam, jugeant sans doute qu’un Dieu solitaire divisé en trois esprits, manquait d’absolu.
Bonne fin d’après-midi à vous toutes et tous.
Bar Zing
18:12 Publié dans Actualité, Arts, Blog, Dessin humoristique, Histoire, Macron, Politique, Religion, Société, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bayrou, vote de confiance, macron, lfi contre bayrou, betharram, urbain 2 clermont frerrand appel 1ère croisade 1095
24/08/2025
Tarzanides du grenier n° 656
SUPER BOY
En 1949, l’Editeur Impéria donne le coup d’envoi d’un titre nouveau dans les domaines de la bande dessinée : SUPER BOY. Nouveau mais tout de suite contesté par l’instituteur en blouse grise : « Ce n’est pas du français ! mieux vaut écrire : super garçon ! Non ! Je voulais dire : garçon supérieur.
Vivement les dix minutes de récréation.
Collection reliée, n° 7
L’Editeur lyonnais Impéria n’était il pas imprudent ? La LOA de 1949 en juillet allait ravager les bandes dessinées de notre jeunesse : Les héros américains disparaissaient, les champions masqués ou trop costauds disparaissaient aussi etc., etc. A défaut de réussir politiquement à interdire le plan Marshall en France, le stalinien Aragon Louis se vengeait sur les concurrents BD de l’hebdomadaire du jeune Komsomol dans Montluçon, Place de La Poterie : VAILLANT, le journal le plus stalinisant.
SUPER BOY était alors l’un des tout premiers exemplaires de dimensions « Petit format ou format de poche ». Nos illustrés traditionnels s’ouvraient quasiment tous sur de grandes pages. (Reconnaissons une autre exception pendant la même époque : Caméra 34). Remarquablement diversifié dans son contenu, SUPER BOY permettait toutes sortes de lectures instructives : trucages de cinéma, rubriques du monde industrielle : une 4 CV toutes les 43 secondes. Elle roulait mieux qu’une trabant. Bien entendu les Bédés abondaient : Nylon Carter (Le bas nylon faisait disparaître la couture) et aussi, surtout, des séries humoristiques de l’italien Jacovitti ainsi que celles de Pol Brandt, trop oublié aujourd’hui. Et, surprise une rubrique « Marché aux puces » comme pour précéder tous ceux de ma génération qui allaient devenir plus ou moins des collectionneurs de « P’tits Mickey » comme les appelaient tous les adultes fiérots d’ignorer le monde des bandes dessinées.
Super Boy, collection reliée n° 13
pages 84 et 85 du mensuel n° 73
- Mais alors, votre SUPER BOY ne présentait aucun adolescent disposant d’une force surnaturelle justifiant de se prétendre, lui aussi, venu de Krypton ?
- Non ! Pendant quasiment une vingtaine d’années un champion nommé SUPER BOY n’existât pas dans ce premier Petit Format. Il fallut attendre les bousculades de Mai 1968 en France pour qu’un personnage baptisé SUPER BOY s’installe vraiment dans cette publication d’Impéria. Le dessinateur en était Felix Molinari, bien connu des jeunes lecteurs de GARRY, vainqueur américain pendant la guerre sur un océan qualifié de « pacifique ».
Super Boy, n° 331, année 1977
Bar Zing et Doc Jivaro ne collectionnent pas SUPER BOY mais, bien évidemment, tous deux acceptant un don généreux de votre part : les temps qui s’annoncent vont être terribles et vous devez penser à conserver bien à l’abri, en Suisse, vos piles de SUPER BOY.
Bar Zing
17:22 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Fanzine, Journaux, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : super boy, nylon carter, éditions impéria, felix molinari, jacovitti, bandes dessinées de collections