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15/01/2015

Dimanche 11 janvier 2015

De mai 68,

les lendemains qui déchantent

11-janvier-2015.jpg

14/01/2015

Charlie Hebdo n° 1178

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03/01/2015

Les Tarzanides du grenier n° 94

Dans les BD de notre jeunesse, arriva qu'un personnage apparaisse sous deux noms différents – sous deux rôles aussi.

 

Ce fut le cas pour le shérif américain Hopalong CASSIDY, lequel connu son heure de gloire en France pendant la décennie 1950.

 

Ci-dessous le numéro 1 de Hopalong CASSIDY dont le dépôt légal se fit en 1951, sous la direction de Robert Bagage. D'abord commercialisé au prix de 30 frs (anciens), ce nouveau venu réserva une heureuse surprise au porte-monnaie des parents : son numéro 15 se vendait encore 30 frs, mais son numéro 16 se vendit à moindre coût, soit 25 frs. (En observant bien la couverture, on constate que le prix modifié est écrit manuellement et non pas à l'aide de caractères typographiques).

 

Hopalong-Cassidy-1951.jpg

 

Dans le numéro 85 bimensuel de Hopalong CASSIDY, en mai 1956, l'homme de Loi de Twin-River, pétarade de ses deux revolvers pour échapper à une bande de trafiquants de viande de boucherie. Mais une année plus tard, le même personnage a modifié son nom en Bill Boyd ; et il n'est plus shérif mais simplement cow-boy c.a.d. vacher du Far West dans l'illustré RANCHO numéro 38 de 1957.

 

Cassidy-n°-85--Rancho-n°-38.jpg

Celle de gauche : Éditions IMPERIA  -  Celle de droite : Éditions de la S.E.R.

 

Bien d'autres personnages de BD changèrent leur identité en changeant d'éditeur. Ainsi, Marc Trail, d'abord connu des enfants pour avoir été publié dès 1948 et dans Coq Hardi, modifia son nom en Mark Been dans le mensuel Old Bridger – Creek de 1962. Et notre brave tarzanide TARGA, disparu en 1950 à cause de la censure, ne revint sur scène qu'après s'être fait appeler AGAR pour terminer dans la déchéance sous le dessin balourd de Carland.

 

Hopalong-Cassidy-bandeaux.jpg

 

A gauche, au dessus de Hopalong Cassidy et dans le numéro 32 de février 1954, une fumée dont la provenance ne s'explique que lorsque le revolver redevient visible à droite et dans le numéro 36 du 15 avril 1954.

 

La censure n'est pas clémente mais elle peut être oublieuse.

 

Doc JIVARO

 

27/12/2014

Les Tarzanides du grenier n° 93

Tenez, l'illustration de la couvrante du numéro 1 de NARCOSE. Un bi-mensuel d'avril-mai 1987. Mais pourquoi parler de ce titre au lieu d'un autre, celui de GOMME (1981) ou encore FRILOUZ (01-06-1982) ? la raison en reste primaire : le bon gros requin saigné, gueule ouverte, rappelle le sujet traité dans notre Tarzanide de la semaine précédente.

 

Fréquemment (et pour ne pas écrire toujours) dans les bandes dessinées l'arrivée en surface d'un requin nous est signalée par son aileron dorsal fendant les flots. Mais dans NARCOSE, le plus étonnant, peut-être même le plus enviable, c'est que le squale expose ses deux pénis, c.a.d. ses deux nageoires ventrales faisant office d'organes reproducteurs.

 

Narcose-avril-mai-87.jpg

 

NARCOSE, lui, n'utilise qu'un seul zizi comme moyen d'humour graveleux, négligeant l'amour tendre. On reconnaît dans ses pages  l'ambiance des fanzines du monde souterrain, ceux des années 1970. Une seule exception : les quatre planches signées de Gondo. Au moment de leur réalisation, celui-ci travaillait dans l'un des ateliers BD dirigés par Lyar et Ryal aidés de Ylar. Le Zartan de Gondo participe de façon modérée au grand cirque des Tarzanides pour rire.

 

Bien entendu, vous connaissez « TARZOON la honte de la jungle », dessin animé. Un petit chef d’œuvre du genre réussi par PICHA et SZULZINGER, en 1975. Aujourd'hui, ce rire porno est impossible à distribuer en salle pour le grand public.

   

Doc JIVARO

  

26/12/2014

Lendemain de Noël ? encore joyeux.

Angoulême : bancs publics

 

Le maire fait remplacer les grilles

par des planches à clous

 

Angoulème-bancs-publics.jpg

 

20/12/2014

Les Tarzanides du grenier n° 92

Regain de requins

 

Tout au long de sa carrière devenue mythique le « Roi de la Jungle » fut maintes et maintes fois obligé de tuer les requins pour s'éviter de leur servir de ravitaillement en chair fraîche. 

 

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Toutefois, dans l'un des affichages des Éditions Del Duca, brusque changement d'attitude chez Tarzan. Ce n'est plus un redoutable redouté « Dents de la mer » qu'il pourfend de part en part, mais un simple poisson d'eau douce. Cela s'observe sur le premier plat de la brochure « tout en couleurs » du n° 22 de l'année 1966. Certes, un grand prédateur des océans est bien visible juste au dessus de l'homme qui poignarde un bien inoffensif porteur de nageoires ; mais le carnassier marin semble appartenir à une séquence passée sans utilité dans la scène présente. Ne croirait-on pas que le dessinateur à voulu plaisanter ? Toutes sa graphie est hâtive , non simplement abrégée mais bâclée. Comme pour tourner en dérision et le héros et son action.

 

 Tarzan-n°22,-1966.jpg

 

Cette série des Éditions Mondiales, nous en avons précédemment parlé dans notre article daté du... ? (Docteur Jivaro ne s'en souvient plus). Signalons qu'avec le numéro 9, cette série inaugure une présentation nouvelle : sur le quatrième plat de sa couverture cartonnée souple, est imprimée la planche BD par laquelle commencera l'épisode prochain contenu dans le numéro 10.

 

En France, les rééditons arrivent dans le désordre, sans respect pour la chronologie d'origine publiée aux États-Unis. On y trouve pèle mêle Hubimor, Lubbers, Lhéti ou encore Hogarth ; cependant l'ancien Rex Maxon et le nouveau Joé Kubber en sont regrettablement absents.

 

Pour le film américain Les Dents de la Mer, que nous n'avons vu que tardivement et sur écran de TV à l'aide d'une cassette louée ou prêtée, qu'en dire sommairement ? Que c'est un film d'une misogynie assumée dans le grand bâillement d'un « vagin denté » perceptible entre les deux mâchoires d'un requin exposé en trophée de chasse ? Toute misogynie allant avec l'homosexualité secrète ou militante, le battement des quatre pieds des deux hommes survivants filmés en vue arrière pendant qu'ils s'éloignent du dangereux « vagin denté », n'est il pas le signe d'un accomplissement sodomite récompensant d'avoir triomphé contre les mille dangers incarnés par la femme ?

 

Doc JIVARO