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24/06/2024

Tarzanide n° 599

TAR-ZAN

Suite et faim

 

Les politiques en ce moment et en prévision des prochaines élections, vous en reparlent. De quoi qu’ils vous reparlent ? De l’abattage ! … Mais attention : pas de l’abattage dans le monde prostitutionnel, par exemple celui de l’ancien quartier Barbès … Mais celui autrement plus coûteux puisque sacré : l’abattage rituel, celui des viandes animales.

 

Ainsi, le RN de Marine Le Pen nous apprend vouloir renoncer à abolir en France la pratique musulmane ainsi que la pratique juive en ce qui concerne l’égorgement d’animaux traditionnellement autorisés pour l’alimentation humaine. Je ne suis pas bien informé sur ce sujet, sauf que la souffrance de la bête sacrifiée trouve là dedans son origine rituelle.

 

S’il est un personnage inventé par un américain et qui ne se soucie absolument pas de telle ou telle religion lorsqu’il s’agit de savourer de la viande, c’est bien TARZAN. Il tue la bête, il la mange à belles dents. Souvent même il ne la cuit pas. Et c’est en cela que les ennemis de TARZAN, les uns religieux les autres athées, donc en France les catholiques et les communistes s’entendirent pour faire voter une censure qui allait faire disparaître momentanément, à partir de 1951, l’hebdomadaire TARZAN dans le pays de Rabelais et Robinson Crusoé.

 

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Spécial Bob et Bobette « Le Trésor de Tarzan » images signées Gosselin

 

Le succès populaire du « Seigneur de la Jungle » était tel que des journaux réputés sages et destinés aux enfants, ne se retenaient pas d’employer la célébrité du personnage pour assurer leur commerce. Ainsi, preuve ci-dessus.

 

De mon côté, consommer de la viande crue ne me fut connu que sous l’aspect du steak haché. Pour vous aussi je suppose. Mais j’y ai renoncé depuis une dizaine d’années. Il faut savoir que cette viande crue n’était même pas réchauffée entre les fesses d’un cavalier et la croupe d’une jument, ce qui lui enlevait toute ferveur érotique barbare.

 

Au fait, en guise de conclusion : savez-vous d’où vient l’expression « N’y voir que du feu  » ? Lorsque les prêtres antiques faisaient cuire de la viande destinée aux divinités, ils gardaient les meilleurs morceaux pour eux et le brave populo ne recevait que l’odeur transportée par les fumées.

 

Bar Zing

 

11/02/2017

Les Tarzanides du grenier n° 241

 

Inutile de chercher cette brochure carton souple chez un commerçant spécialiste d’anciens journaux de BD ! … Ni auprès de collectionneurs aussi vieux que mézigue. Elle existe, oui ; mais seulement en un exemplaire unique. 

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Sans prétendre faire ouvrage de faussaire, Doc Jivaro façonna cette reliure pendant l’année 1994. L’illustration de couverture a été réalisée à l’aide de matériel informatique (Studio 8, impression sur HP) assemblant deux dessins coloriés, l’un venu de Melliès, l’autre de Bob Dan, tous deux assidus autrefois auprès de l’Éditeur ARTIMA – Tourcoing. Il s’agit d’un relié dit « relié amateur » groupant cinq exemplaires hebdomadaires, individuellement doté d’un titre BD très connu des petits français de la décennie années 1950.

 

- JACK SPORT par Bob Dan, n° 69.

- JACK HILSON par Gosselin, n° 20.

- LUC HARDI par Melliès, n° 70.

- JACK SPORT par Bob Dan, n° 66.

- JACK HILSON par Gosselin, n° 10.

 

Chaque fascicule inclut un récit complet dont l’écriture et le dessin peuvent naître de deux auteurs travaillant de concert. Ainsi, exemple : le dessinateur Gosselin œuvrant avec pour référence un texte écrit par André François.

 

Le plus intéressant du point de vue d’une documentation relative à la bande dessinée, c’est le label « Cocotte de papier » présent en bas de la page de couverture de trois des numéros.

Souvenons nous qu’après le Débarquement anglo-américain en Normandie, les bandes dessinées américaines devenaient de plus en plus envahissantes sur le marché français. Une riposte cocardière s’effectua par diverses aspects (Loi de juillet 1949) où la création d’une « Académie du dessin français » joua son rôle avec moins d’importance que celui ambitionné.

 

 

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Image extraite de SALVATOR (Tarzan n° 64, année 1947). Signature de Auguste LIQUOIS. La « cocotte de papier » est imprimée. Elle ne sera pourtant jamais d'une longue durée dans les illustrations populaire françaises.

 

  

Doc Jivaro et Mfcl