Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

23/06/2020

Tarzanides n° 434

 

brantonne,éditions saint cyr,éditions duclos,editions del duca,batman,fleuve noir,bandes dessinées année 1947,bandes dessinées de collection.bar zing de montluçon,tarzanides du grenier,ryal

 

 

Approximativement d'un format identique les deux fascicules nous viennent de deux éditeurs l'un Editions Saint Cyr, l'autre Editions Duclos. Deux titres deux éditeurs mais un seul illustrateur.

 

Un illustrateur et auteur de BD archi-connu des maisons d'éditions de la décennie qui fit suite à la Seconde Guerre Mondiale. Il travailla autant pour les Éditions Mondiales Del Duca que pour les couvertures des romans d'anticipation de la collection Fleuve Noir. Il lui arriva même de signer de son nom les aventurlures de BATMAN alors que celles-ci nous provenaient des États-Unis. Inépuisable quoique parfois bâclé, il donna naissance à un surhomme FULGUROS quand les auteurs français s'essayaient à rivaliser contre les supermen américains. Il réalisa des affiches de cinéma et transforma en BD quelques-uns des films de genre western.

 

Le nom du bonhomme ? BRANTONNE. René Brantonne qui disparut en 1979 presque dans l'indifférence générale. Le Guen, dessinateur de Nasdine Hodja pour l'hebdomadaire VAILLANT, a probablement compté parmi ses élèves.

 

Bref ! BRANTONNE manifesta son grand talent dans presque tous les domaines graphiques : le lettrage, l'affichage, la publicité et l'illustration, la BD, la retouche photo, etc. etc. Malgré tout ça, Doc Jivaro ignore encore si cet artiste se risqua dans la pornographie.

 

Ci après, pour les Éditions Lenoir, en 1947, le titre d'une des bédés de format italien par brantonne, et de 8 pages, pas une de plus.

 

brantonne,éditions saint cyr,éditions duclos,editions del duca,batman,fleuve noir,bandes dessinées année 1947,bandes dessinées de collection.bar zing de montluçon,tarzanides du grenier,ryal

 

Doc Jivaro

 

 

 

 

25/03/2017

Les Tarzanides du grenier n° 246

  

Ça y est ! Depuis plus d’une semaine le printemps s’annonce en silence tout au fond de notre jardin potager délaissé. Un forsythia toujours précoce à se réveiller, se rallume de toute une floraison de lucioles jaunes. Par contre, nos pissenlits se traînent de paresse, retardant l’étalage de leur diurétique jaunisse saisonnière.

 

Ça y est ! s’exclama mon père en repliant les grandes pages du CENTRE RÉPUBLICAIN, vrai journal des vrais montluçonnais d’alors. Ça y est ! le printemps est de retour. La preuve ? la preuve c’est que je viens de lire sur trois colonnes à la une que les soucoupes volantes sont elles aussi de retour. Ayant dit, papa se remit à creuser un os à moelle qu’il aimait à déguster, dédaignant les huîtres qui lui donnaient la nausée rien que par leur seule existence.

 

- On dirait des crachats.

 

Les soucoupes volantes, elles venaient d’être aperçues un peu partout en France. De quoi alimenter la littérature populaire. Des histoires de champs de blé fauchés mystérieusement pendant la nuit ou encore des alertes de trains S.N.C.F stoppés en rase campagne à cause d’un objet insolite posé en travers des voies. Nous écoutions des bavards qui adoptaient un air confidentiel pour donner à croire que : « S’agit de nouvelles armes aéronautiques fabriquées secrètement pour la troisième guerre mondiale qui verra l’affrontement USA contre URSS. On n’y échappera pas, allez !

 

Effectivement ! Des soucoupes volantes le public des années 50 de l’an 1900 en voyait partout. Même qu’elles apparaissaient plus nombreuses d’entre les rotatives des imprimeurs que dans les hauteurs du ciel. Toutes les publications en faisaient leurs choux gras. L’éditeur de romans policiers FLEUVE NOIR en avait créé une série particulière baptisée Anticipation. L’un de ses romanciers avait même rédigé spécialement un ouvrage intitulé Les soucoupes volantes viennent d’un autre monde. C’était Jimmy Guieu. Les illustrations de couverture résultaient souvent de Brantonne, grand fournisseur de bandes dessinées parfois hâtivement schématisées.

 

Évidemment le commerce des bandes dessinées de l’époque ne pouvait pas rater le phénomène des petits bonshommes verts extraterrestres. Ainsi, l’hebdomadaire ZORRO pensa t'il trouver là-dedans l'occasion de moderniser son titre afin de relancer ses ventes quelque peu déclinantes. C’est ce qui explique que ZORRO se métamorphosa en ZIG-ZAG. Le numéro 1 de mars 1952 afficha un grand dessin coloré signé Pierre Le Goff, celui-çi habitué du 22 de la Rue Bergère. Pourquoi ZIG-ZAG ? Bien sûr en souvenir des coups de fouets appliqués en Z par ZORRO.

 

 

BD,bandes dessinées de collection,Doc Jivaro,Zorro,Zig-Zag,Soucoupes volantes,Centre Républicain,Fleuve noir, Jimmy Guieu,Anticipation,Petit Riquet, extra-terrestres,ufologie,Claude Vauzière, Bibi Fricotin,Bob Colt,Chott,

 

 

Mais après quelques semaines il fallut se rendre à l’évidence : les poches du justicier masqué ne se renflouaient pas d’avoir changé le bandeau-titre de son magazine. L’ancienne appellation ZORRO fut donc rétablie avec un numéro 12 faisant suite à ZIG-ZAG numéro 11.

 

bd,bandes dessinées de collection,doc jivaro,zorro,zig-zag,soucoupes volantes,centre républicain,fleuve noir,jimmy guieu,anticipation,petit riquet,extra-terrestres,ufologie,claude vauzière,bibi fricotin,bob colt,chott

 

 

Si vous êtes collectionneur de BD voici trois titres résumant la vogue des soucoupes volantes dans des magazines illustrés que les mœurs des années 50 destinaient principalement à la jeunesse du pays de Guignol et de Bibi Fricotin.

 

 

Doc Jivaro et Mfcl