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19/02/2024

Tarzanide du grenier n° 582

 

AUDAX n° 36 présente Wonderman n° 13

 

Je parie, oui : j’en fais le pari : vous ne connaissez pas WONDERMAN. Et c’est pire pour vous si vous aviez huit ou neuf ans en 1951 (donc survivant aujourd’hui).

 

Wonderman fut mis en vente par Artima (Art Image) Tourcoing. Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale les éditeurs français étaient nombreux rivalisant entre eux avant de s’entendre pour survivre malgré la loi infecte de juillet 1949. Petit à petit tous vinrent se concentrer dans Paris sans prévoir qu’ils allaient disparaître à l’approche de l’An 2000 …

 

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De format « à l’italienne » Wonderman s’inscrivit dans la liste peu connue des surhommes que les éditeurs français imaginèrent pour rivaliser à l’encontre du prototype du genre : l’américain superman. Chaque exemplaire hebdomadaire ne comportait que huit pages : une misère ! Une originalité pourtant : la grande illustration sur la première page comportait en bas à droite deux petites images par lesquelles débutait le scénario.

 

Wonderman ? Je n’en fus jamais étonné : Wonder c’était une pile électrique. J’en sais quelque chose. Nos toilettes pipi-caca n’étaient pas creusées dans notre petite maison de la rue Championnet mais creusées dans le jardin potager. D’où l’importance sur la pile Wonder lorsqu’il faisait nuit.

 

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Le numéro 1 du Wonderman d’Artima-Tourcoing porte pour titre « Contre le cercle noir ». Le numéro 12 passa parfois pour le dernier numéro de la collection. Mais il existe un treizième numéro intitulé : « Trafic d’Opium ». Les dessins venaient du crayon et de la plume de DUPUICH. L’idée qu’il eut de présenter son Wonderman tenant en mains deux des extrémités de la cape du surhomme, et sans doute sa seule réussite. Cela dit sans vouloir être méchant, les enfants !

 

Ce Wonderman dont nous bavardons un tout petit peu ici n’a rien à voir – où si peu – avec celui d’aujourd’hui proclamé par MARVEL.

 

Et notons encore un détail sur le visage du personnage : il porte un masque. Ce masque est un « loup ». Mais rend-il anonyme celui ou celle qui le porte ? ...Quoiqu’il en soit ce genre de masque connut un grand succès chez nous dans nos magazines pendant la seconde moitié de la décennie des années 40. Toutefois, regardez mieux : Dupuich a dessiné les deux yeux (tout au moins les deux pupilles). C’est tout a fait le contraire chez les autres héros BD masqués : les yeux sont supprimés ne laissant paraître que deux ovales blancs. Tenez trois exemples ci-dessous.

 

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Le Roi de la prairie (Dernier des fédérés) - Wonderman - Le Fantôme du Bengale

 

Ce Wonderman dont nous bavardons un tout petit peu ici n’a rien à voir – où si peu – avec celui d’aujourd’hui proclamé par MARVEL.

 

Bar Zing ne connut que modérément  Wonderman et n’en est pas collectionneur. Il lui préféra toujours dans le genre gros bras populaires « Le Fantôme du Bengale » ou encore « La Panthère Blonde ». Sans oublier « Alain la Foudre » ni « Popeye ». A chacun son enfance.

 

- Et Dick Tracy ? 

- En voila un qui n'existait pas en France pendant mon enfance. 

 

Doc Jivaro et MFCL

 

07/09/2019

Tarzanides n° 373

Faute de grives, on mange des merles.

 

RUGHA s'inscrit sans gloire pour allonger l'interminable liste des Tarzanides jamais répertoriés. Comme d'innombrables autres c'est un adolescent "fils de la jungle" mais d'une jungle asiatique, pas africaine.

 

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Ses navrantures furent publiées sous le titre de couverture : CYCLONE dont voici le numéro 1 daté de 1984. Il y eut 23 numéros bimensuels de 1984 à 1987. Les Éditions AREDIT succédaient alors à la fameuse collection ARTIMA-Tourcoing mais sans en regagner le grand public .

 

BD-Cyclone-couv.jpg

 

Chaque petit format de poche comptait 68 pages dont 66 simplement imprimées noir sur blanc. Doc Jivaro n'éprouve même pas le besoin de rechercher sans sa mémoire le nom du dessinateur.

 

Attention : ce CYCLONE trop faiblard ne peut pas être confondu avec son prédécesseur TONI CYCLONE, Pilote de Chasse dans la série Artima Tourcoing, série qui était dessinée par l'inépuisable mais souvent monotone Mélliès (Roger Mélliès né 1901, décédé 1969).

 

Bon ! Ce sera tout pour votre samedi.

 

Doc Jivaro

 

04/02/2017

Les Tarzanides du grenier n° 240

En dépit de la pauvreté de sa présentation (seulement huit pages dont un seule colorée) cet exemplaire est un phénomène assez rare.

 

BD-Trafic-à-Shangaï.jpg

 

Il ne comporte ni numéro de publication, ni le mois ni même l’année. Et de quel éditeur vient-il ? On ne sait pas. A quel service de distribution publique recourt-il ? on ne sait pas non plus. Il semble n’avoir aucune existence légale. Plus fort encore peut-être : il ne mentionne aucun prix de vente.

 

Seul figure le titre de l’histoire, titre accompagné du nom du dessinateur : MELLIES. Ce nom ainsi que le format des pages suffisent pourtant à classer ce petit journal parmi les produits des Editions Artima-Tourcoing, tout de suite après la fin de la Seconde Guerre Mondiale.

 

A cette époque disparue Artima-Tourcoing publiait des reliures présentées comme des « romans d’aventures en images » dont le générique était : SOUS TOUTES LES LATITUDES.

 

 

Doc Jivaro et Mfcl