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04/08/2022

Tarzanide n° 517

LA GUERRE DU FEU

 

- Ah ! C’est vachement bien, c’est super ! Vous devez aller le voir M’sieur !

 

Les ados de mon atelier BD étaient tous unanimes : le film « La Guerre du Feu », année 1982 : « Il vaut le coup, M’sieur ! ».

 

Laurent B. travaillait à l'unisson des autres. Je venais de lui demander de soutenir par des images un gag relatif au débat politique d'alors, à avoir s'il fallait maintenir ou abolir la guillotine instaurée en France par des Républicains soucieux de tuer le plus possible de français … Une double page centrale fut publiée dans ÉLECTRODE, fanzine trimestriel dont le titre revient à EFFER et qui édita Stanislas Barthélémy pour une de ses premières BD. Avis aux historiens de la bande dessinée française.

 

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Hier soir, sur Prime Vidéo (Amazon) ma femme et moi avons revu cette Guerre du Feu, film inspiré par le roman signé J. H Rosny en 1909. Pour ma part, lorsque j’étais enfant, c’est l’hebdomadaire illustré ZORRO qui allait me fournir une version bande dessinée de cette épopée préhistorique. ZORRO me venait de la Rue Bergère mais sans aucune des plumes fofolles dans l'arrière train des adultes. La série était dessinée par PELLOS, artiste souvent hâtif mais toujours impressionnant pour nous tous les gamins.

 

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La Guerre du Feu selon Pellos débuta dans le n° 222 de l’hebdo ZORRO pendant le troisième trimestre de l’année 1950 et ne fut terminée qu’avec le n° 267 du même titre. Plusieurs des planches étaient mises en couleur de façon inhabituelle pour des illustrations destinées à la jeunesse de l'époque. Voyez l’exemple ci-dessous.

 

BD-Zorro,-n°-232,-Pellos.jpg

 

Signalons que lorsque cessa la parution de cette série elle fut remplacée dès la semaine suivante par un DON QUICHOTTE  très ironique réussi par Jac (Jacovitti). Et notez bien que j’écris ironique et non pas érotique.

 

- M’sieur ! vous verrez dans le film il y a des scènes où les meufs sont niquées !

 

C’était ça : Brigitte Lahaie, notre nouvelle Marianne nationale, allait triompher. Les petits cinémas parisiens d'alors s'efforçaient de conserver leur public populaire en se convertissant pratiquement tous à la pornographie autorisée par les lendemains de Mai 68. 

 

Doc Jivaro

21/06/2022

Était-ce le 23 ou 28 juin 1940 ?

Dans Paris-Pourri

de plus en plus de touristes

victimes de migrants clandés

Signal-Hitler-à-Paris,-1940.jpg

17/06/2022

Tarzanides n° 530

 

La balle au pied

 

Supposons que vous mettez à cuire un pigeon, que vous reste-t’il à la faim à manger ? … les petits pois. C’est l’impression décevante que j’ai ressentie pendant que mon couteau fouillait entre les os de l’oiseau. Vous n’allez pas me croire : c’était la première fois peut-être que je consommais cette volaille si bien adaptée à nos villes. Ça m’a ramené en mémoire une anecdote survenue à proximité du Musée des Arts et Métiers dans Paris. Un jeune mec lançant un coup de pied contre un des pigeons attardés devant son passage. Visiblement, il avait tenté de frapper la volaille pour la casser.

 

- C’est la banlieue ! me dit un type qui comme moi avait vu le mouvement du jeune individu qu’on ne surnommait pas encore « grand frère ».

 

Mais revenons tout de suite à l’actualité. J’ai pris l’habitude de regarder CNEWS, « L’Heure des Pros » entre autres. Ce jeudi d’hier, le 16, il y eut tout un commentaire sur Thierry Roland le spécialiste du ballon rond, DCD le 16 juin 2012. Tous les participants oublièrent de rappeler que lui même se présentait comme collectionneur de BD. Notamment dans le n° 6 de la réédition par l’éditeur Soleil, en mai 1994, de plusieurs des aventurlures de TARZAN.

 

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Moi, le foot ball je l’ai quelque peu pratiqué pendant mon adolescence. C’était dans le stade du Diénat montluçonnais. Après le match les copains et moi allions quelques fois consommer de la limonade dans un café bistro en dehors et en face des terrains de sport. Une fois, pas deux, je demandais un Coca-Cola.

 

Mon père surnommait « Beaujolais américain » cette pharmacie r’américaine que le Parti Communiste Stalinien de l’après-guerre s’efforçait de ridiculiser.

 

Des années et des années plus tard, dans un restaurant proche de la Gare du Nord de Paris, où je consommais, comme un pauvre diable, un jambon-frites après deux jours de famine, j’entendis un des serveurs crier : Et un Beaujolais américain, un !! Quelqu'un venait de lui commander un Coca-Cola.

 

Ce qui me rappela un épisode d’une des BD de SPIROU : Son combat contre ZORGLUB où l'on voit une image de la lune porteuse du graphisme de Coca-Cola mais modifié :

 

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Allez, à la semaine prochaine, comme on disait autrefois.

 

Doc Jivaro

 

08/06/2022

La police tue :

M'man DALTON effondrée

La-police-tue.jpg

05/06/2022

Tarzanides n° 529

 

Mark Trail

 

- Il est mort !

- Il est loin d’être le premier. Mais de qui parles-tu ?

- De l’orque. Tu sais : le cétacé égaré dans l’eau douce en remontant le flot de la Seine. Nos spécialistes, ne réussissant pas à le renvoyer en pleine mer, avaient décidé de l’euthanasier, donc de l’assassiner.

 

L’animal s’est chargé d’en finir avec lui-même … L’orque aussi appelée épaulard dotée d’une dentition vorace ne fut pas complètement ignorée par mon enfance : une BD imprimée dans l’hebdomadaire COQ HARDI m’en apprit quelque peu l’existence sinon les mœurs. Cette BD pas encore rééditée dans la France d’aujourd’hui, avait pour titre MARC TRAIL, un personnage américain créé par Dodd.

 

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Planche extraite du n° 70, Nouvelle Série, du magazine COQ HARDI de mars 1952. Marc Trail embauché comme cuistot sur le navire de contrebandiers de peaux de phoque va aider le vieux professeur King à sauver ces animaux du Grand Nord dont l’actrice Brigitte Bardot deviendra plus tard la protectrice. Marc Trail se comporte en écolo longtemps avant qu’un tel comportement devienne l’une des modes de l’après Mai 68. Mais attention : le héros de Dodd n’est pas un pacifiste : il lui arrive de faire disparaître tel ou tel de ses ennemis et il pratique la pêche autant que la chasse au gros gibier. Son plus fidèle compagnon est un chien Saint Bernard ce qui ne l’empêche pas d’avoir une jolie amie : Line (personne n’est parfait). En réalité celle-ci est la sœur de lait de Marc qui est un enfant trouvé grandi protégé par un garde forestier. Le premier épisode imprimé dans COQ HARDI en juillet 1948 attribue le rôle principal non pas à Marc Trail mais à Line, tous deux apparaissent alors comme éleveurs de chevaux, emploi quelque peu sédentaire qui disparaîtra dans les aventurlures qui suivirent. Le Grand Nord r’américain sera dorénavant l’espace de tous les périls parcouru par Marc Trail.

 

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Il y eut plusieurs journaux français éditant Marc Trail pendant les années 50-60 de 1900. Parfois même en modifiant le nom du héros. Ainsi dans le petit mensuel OLD BRIDGEUR de 1962, notre trappeur est rebaptisé Mark Been. On assiste alors à une scène où un castor prisonnier d’un piège se libère en se coupant avec ses dents la patte. Comme quoi les BD de ma scolarité n’étaient pas des bisounourses.

 

Pour ceux-celles d’entre vous souhaitant voir beaucoup d’exemples y compris des originaux américains de la BD Marc Trail, je recommande de cliquer sur le lien suivant : https://lectraymond.forumactif.com/t1149-ed-dood-et-mark-....

 

Dans toute l’histoire mondiale de la bande dessinée, oui : mondiale, Dodd de Mark Trail est sûrement le plus exemplaire des dessinateurs d'animaux les uns domestiques, les autres dits sauvages.

 

Doc Jivaro

 

08/05/2022

Tarzanides n° 526

 Célébration 45 de 1900

 

T’aujourd’hui, la France où plutôt ce qu’il en reste, célèbre la Victoire armée contre le IIIe Reich allemand. Nos BD nationales qui suivirent la débâcle de Berlin pendant mon enfance ne manquèrent ni de récits ni de titres relatifs au 8 Mai 1945. Parmi ceux-ci l’hebdomadaire COQ HARDI créé en novembre 1944.

 

COLONEL X est une série relative aux exploits et sacrifices de la Résistance Française. Le scénario fut écrit par Marijac accompagné par les dessins de Poïvet, et commença en première page du numéro 81 daté du 9 octobre 1947.

 

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La copie ci-dessus est effectuée depuis l’album regroupant les numéros hebdomadaires 68 à 93 du journal COQ HARDI, que je connus dès mon enfance. Un samedi matin dans le marché de Montreuil encore fréquentable, un marchand ambulant de vieux papiers me le céda, tôt matin, pour 2 petits francs. Nous étions en 85 ou 86 pourquoi pas 84 ? Je m’éloignais comme un voleur : le bonhomme n’y connaissait rien.

 

A présent c’est toute la jeunesse des fast-food qui ne connaît ni Line Renaud, ni Dalida. Remarquez qu’à cette époque passée, pour ma part, je préférais Brassens ou encore Brel.

 

Doc Jivaro