06/03/2022
POUTINE va attaquer Odessa
16:30 Publié dans Actualité, Blog, Cinéma, Film, Histoire, Journaux, Media, Moeurs, Politique, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, odessa, poutine, cuirassé potemkine, eisenstein, cinéma, politique, bar zing de montluçon
20/02/2022
Tarzanide n° 521
MARIJAC
De sa génération née début 1900, Jacques Dumas alias MARIJAC fut sûrement le dessinateur – scénariste – éditeur de journaux de bandes dessinées « à la française » le plus doué. L’homme naquit à Paris, non pas dans la région de Clermont-Ferrand contrairement à ce que nous crûmes longtemps. Les publications illustrées qu’il créa s’adressaient aux garçons comme aux filles mais en respectant la séparation des deux sexes conformément à l’Éducation d’alors. Pour les petits messieurs, Le Vampire Des Caraïbes dans COQ HARDI, pour les demoiselles Boule De Neige ou Mademoiselle Trapèze dans MIREILLE. Autrement dit : Pour julot l’aviation de guerre et pour la petite prochaine casque d’or le tricot, la couture, l’aquarelle.
Ci-dessus le numéro 1 de JEUNES FRIMOUSSES généralement daté de juillet 1985, la preuve même que le grand âge de Marijac ne le faisait pas renoncer au monde de la BD. C’est tout a fait par hasard que dans la librairie de la Rue de Patay que j’aperçus cet exemplaire dans un quartier parisien dont certaines rues et une place rappellent l’épopée de Jeanne d’Arc dont catholiques et républicains se disputent la mémoire. Mais, tiens donc ! Gilles de Ray ne figure pas sur la liste. Ignorez-vous que celui-ci termina sa vie dans des messes noires agrémentées, si j’ose dire, d’obsessions sexuelles sanguinaires ?
Dans JEUNES FRIMOUSSES les types de mon âge purent retrouver bien des personnages BD de leur enfance : Principalement le Père Noël signé de Marin, les dessinateurs anciens tels que : Le Rallic, Glœner réapparaissent, bien sûr, puisqu’il s’agît de rééditions. NANO ET NANETTE, le frère et la sœur, sont aussi de retour. Ces deux là, à cause de la gamine, a battu un record dans les BD destinées à l’enfance : c’est celle qui a montré le plus fréquemment sa petite culotte au sortir de sa petite jupe. N’est ce pas plutôt une couche culotte ? A penser que cette demoiselle pourtant jumelle de son frère n’a pas encore bien appris à contrôler son sphincter. Mais peut-être est ce l’influence italienne qui explique le refus d’une petite culotte : l’Église Catholique longtemps très dominante au pays de la mafia n’appréciait pas du tout les sous-vêtements féminins trop étroits.
MARIJAC disparaît en 1994. Le sous titre accompagnant JEUNES FRIMOUSSES et qui tient en une phrase : « Divertissement des enfants, tranquillité morale des parents » indique bien qu'en 1985 le fondateur du célèbre COQ HARDI devenait trop vieux pour de jeunes écoliers dont les parents, eux, devenaient libres d’offrir des poupées sexuées achetées dans des commerces ouverts à tous les publics.
Sans vous parler du sexe shop voisin de votre domicile.
Doc Jivaro
16:26 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Fanzine, Journaux, Media, Moeurs, Sexualité, Société, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : coq hardi, marijac, bd jeunes frimousses, nano et nanette, poupées sexuées, bar zing de montluçon, bandes dessinées de collection
10/02/2022
Tarzanides n° 520
BLEK LE ROC
Le numéro 582 – B est le dernier numéro de KIWI en décembre 2003. Ce mensuel BD format de poche fut un succès parmi les collectionneurs depuis sa naissance datée de 1955 et dont le numéro 1 est difficilement accessible aujourd’hui. (Attention ! Il y eut une réédition fac-similé à partir d'avril 2000) L’annonce de sa première parution fut faite dans les autres titres déjà existants chez l’Éditeur LUG. Ainsi en trouve-t’on la trace dans le magazine PIPO à son n° 62 du 20 août 1955.
A ce moment là le nom de Navarro figurait parmi les responsables des Éditions LUG. Mais rassurons nous : il ne s’agissait pas d’un Roger Hanin déguisé en commissaire mais du créateur qui en compagnie du célèbre Pierre Mouchot allait inventer en 1946 le cagoulard le plus terrible de toute l’Histoire de la BD française : FANTAX. Le plus persécuté aussi par une censure catholique momentanément en alliance avec celle pratiquée par les communistes staliniens.
Et pour vous récompenser d’avoir la patience de lire ce petit article, Doc Jivaro vous présente ici la copie d’un récapitulatif imprimé à la demande des héritiers de Mouchot et par lequel est rappelé la publication de FANTAX dans le journal Paris – Monde Illustré publié dans la ville de Lyon de février à mai 1946. Bien entendu si vous êtes propriétaire de ces numéros incunables, faites le moi savoir.
Dans au moins trois numéros du phénoménal KIWI, dont le n° 555 de juillet 2001, vous pouvez accéder à des commentaires venus de la plume de votre serviteur.
Doc Jivaro
17:50 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Fanzine, Journaux, Media, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : kiwi, fantax, pipo, éditions lug, pierre mouchot, chott, blek le rok
06/02/2022
Tarzanides n° 519
SEPPUKU
Apprenez qu’à ce jour je n’ai jamais possédé ni même feuilleté le numéro 1 de défunt le journal HARA KIRI ?
- On s’en fiche !
Vous avez raison autant que d’autres n’ont pas tort. Et si j’écris pour l’instant ça ici c’est que mes yeux viennent de mettre leurs mains sur cinq exemplaires de ce mensuel daté de 1962 et oublié dans un tiroir lui même oublié.
En 1962, des dessinateurs satiriques tels que Fred, Topor, ou encore Gébé participaient au premier succès du premier journal d’humour noir français, lequel allait rapidement rendre désuets des titres devenus traditionnels mais dont le mordant s’était trop émoussé d’avoir trop servi. Tenez je me rappelle Le Hérisson, hebdomadaire amusant posé sur une des quatre chaises de la petite salle d’attente de mon coiffeur d’enfance : le père Revidon.
« Je vais lui mettre de la gomina et vous verrez, demain, ses cheveux vont tenir pour sa communion solennelle ».
La boutique du merlan donnait directement par un petit couloir sur un bistro encore ouvert aujourd’hui au croisement des rues Miscailloux et du Repos, cette dernière conduisant au cimetière Saint Paul. Et ne croyez pas que je plaisante !
Qu’est ce que l’humour noir ? C’est l’humour qui se moque de toutes les bienséances civiles. Il ne faut pas rire de la mort ? rions un bon coup ! Ne nous moquons pas des infirmes : ils sont vraiment trop marrants ! Avez vous entendu parler de ce reportage européen relatif aux morts dans les camps nazis ? On en projeta un film devant une tribu africaine mais la vue des maigreurs squelettiques d’hommes et de femmes déclencha l’hilarité dans le public. Nietzsche n’écrivit-il pas que pas s’attarder devant un malheureux était plutôt une preuve de bonne santé morale et physique chez celui qui passe son chemin ?
Dans les évènements de mai 68 l’équipe de Hara Kiri, le Wolinski et le Bernier allias « Choron » en tête, s’orienta de plus en plus dans une politique gauchiste mélangeant sans aucun Mélenchon la pornographie en même temps que la caricature politique poussée jusqu’à l’appétit du coprophage. Mais entre temps les Gébé, Topor et nombre d’autres avaient déserté cet Hara Kiri dont l’affichage devenait problématique malgré un relâchement momentané de la censure à partir de la décennie des années 70.
Par la suite cet Hara Kiri, braguette ouverte sur un braquemard simili pénis, ne dut son prolongement de parution jusqu’en octobre 1989 qu’en multipliant des photographies ordurières. Coluche participa à cette rapide agonie qui se termina par un seppuku.
- Tu sais, t’es au courant : Coluche vient de se tuer en moto.
Une jeune femme tarifée du quartier des anciennes halles parisiennes en compagnie de laquelle nous consommions dans un grand café disparu depuis, à l’angle des rues Saint Denis et Réaumur nous apportait une bonne nouvelle. Oui : une nouvelle bonne puisque malgré son rendement érotique elle n’appréciait pas la grosse rigolade à base de pipi-caca.
Tiens ! pendant que j’écris, le camarade Roussel Fabien achève son meeting nostalgique sans l’avouer des anciennes gueulantes de Maurice Thorez, lequel de Thorez Maurice avait déserté l’armée française pour ne pas avoir à tirer un coup de fusil contre un soldat nazi. Souvenir, souvenir ...
Ryal
16:54 Publié dans Blog, Journaux, Media, Moeurs, Montluçon, Politique, Société, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hara kiri, cabu, wolinski, bernier, cavanna, seppuku, coluche, tarzanides du grenier, montluçon
01/02/2022
Femmes libérées sous la tutelle de l'homme
15:43 Publié dans Actualité, Blog, Dessin humoristique, Journaux, Moeurs, Politique, Religion, Société, Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sport et hijab, islam et vêtements, tabou des cheveux féminins, obsession érotique du poil, religions et chevelure, hijabday
17/01/2022
Tarzanides n° 517
MOUMINOUX, soldat du Reich
Début de la décennie 1980, les adolescents amateurs de BD ne se comportaient plus pareillement à ceux de ma génération, celle des années 1940. Alors que mes copains et moi abandonnions « Les Petits Mickeys » afin de prouver que nous préparions notre entrée dans le monde des adultes, ceux de l’année 1980 amplifiaient leurs achats de BD. Ce changement n’était pas simplement dû à une amélioration salariale des familles mais au fait que la bande dessinée devenait, enfin, pas trop tôt ! adulte.
- M’sieur ! Vous ne connaissez pas la BD ! Mouminoux et Dimitri ne sont pas deux dessinateurs de BD, mais un seul : Mouminoux. L’autre n’est qu’un pseudo.
Je venais de faire semblant d’attribuer la BD « le goulag » à Dimitri, et une autre BD (dont le souvenir m’échappe) à Mouminoux comme s’il s’agissait de deux personnes différentes.
Thierry et Patrick, deux petits jeunes parmi les premiers de mon atelier BD, en avaient bien ri, n’ayant pas deviné que j’avais fait semblant de ne pas savoir afin de leur tendre un petit piège ; et je reprenais : « Il y a aussi Sager qui vient de sortir une autre BD ».
Thierry et Patrick ne connaissaient aucun Sager. Je m’en doutais : Sager était le nom de jeune-fille de la mère du même Mouminoux-Dimitri. Mes deux p’tits jeunes ignoraient donc le livre « LE SOLDAT OUBLIÉ » plus ou moins autobiographique de 1968 ou 1969, récit de MOUMINOUX ancien de la Wehrmacht.
L’album ci-dessus est une reliure amateur groupant le titre Zar’o auquel travailla Mouminoux en 1949. Pour plus de précisions, si vous êtes curieux, vous pouvez vous référer au numéro 385 du 08-11-2019 de ma rubrique « Les Tarzanides du Grenier ». Le dessin de cette couverture colorée à l’écoline est inspiré d’une des couvertures non numérotées que MOUMINOUX traça sous le titre : Zar’o shérif pour l’éditeur « La Belle Hélène ».
Guy Mouminoux, né en 1927, vient de D.C.D. en date du 11 janvier 2022 ; c’est ce qui motive que j’en parle.
Votre serviteur a perdu depuis longtemps cette BD n° 2 « Les Albums d’or » dont les images captivèrent ma petite enfance. Il s’agit de trois soldats américains en guerre dans les brousses de l’extrême Orient. Il en aperçut un exemplaire sur un stand de la Convention de la Bande Dessinée, il ne sait plus quelle année. Exceptionnellement, cette convention se tenait dans Levallois-Perret dont le maire était alors son Éminence Patrick Balkani. La publicité avait dû être mal faite car si tous les stands étaient installés, le public était quasiment absent. J’avais trop bavardé avec un collectionneur de la série GARRY éditée par Impéria et du coup, oublié de me payer Jack Jim Jo.
Ryal
17:32 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Grenier de la BD, Journaux, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : éditions e.l.a.n., les albums d'or, bd jack jim jo, bandes dessinées de collection, tarzanides du grenier, bar zing de montluçon, guy mouminoux, dimitri