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30/04/2025

Tarzanides n° 637

POUR RAPPEL

 

Non ! Bar Zing ne revient pas d’un aller et retour entre Montluçon et Aubagne … ce qui pourrait expliquer que pour cette fois aujourd’hui c’est en fin de journée qu’il intervient sur son blog.

 

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Cet extrait d’une BD réussie par LE RALLIC (1891-1968) pour l’édition de l’ancien magazine PIERROT en date du Dimanche 28 janvier 1940, nous aide, ici, à garder en mémoire le sacrifice héroïque accompli par nos légionnaires de 1863 s’opposant à l’armée mexicaine dans Camerone.

 

Le Président Macron a commémoré les 162 années qui constituent l’intervalle de temps écoulé entre le sacrifice de nos héros et nous autres vivants.

 

Doc Jivaro

 

20/04/2025

Tarzanide n° 636

 

MAMAN, LES PETITS BATEAUX

 

 

En ce moment Drive-In Movie Channel vous propose de voir ou revoir si vous êtes centenaire une petite actrice en herbe de l’ancien cinoche américain : Shirley Temple.

 

Petite par son âge de fillette tripotée sous prétexte de mise en scène par tout le personnel d’Hollywood, mais grande par sa renommée sinon mondiale tout au moins occidentale.

 

Shirley naquit en 1928, demoiselle fille de banquier (aucun enfant est parfait), et dès sa ,sixième année, vu ses talents précoces, fut prise en mains (!) par le star-system américain dominant alors toutes les dites « salles obscures » du monde. D’où succès phénoménale pour Shirley, télévision comprise. En somme la coqueluche d’une Paix en temps de guerre.

 

L’Angleterre participa avec un film intitulé en français PETITE PRINCESSE, année 1939.

 

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Année 1939, collection Hachette

 

« Plutôt cucul la praline » disait mon père en parcourant le livre cartonné que l’éditeur HACHETTE avait sorti pour faire écho au film. Pauvre Shirley – Sara : son papa, officier anglais, trouve la mort dans la guerre du Transsval en Afrique. Par la suite la gentille Shirley Sara devient la victime d’une méchante puisque jalouse Miss Méchin. Pas la fée Carabosse mais une mémère cornue.

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Pardonnez l'inversion !

 

Bien entendu les bandes dessinées ne restèrent pas sans être influencées par le jeu de la charmante Shirley Temple, d’autant moins que les lecteurs et lectrices les premières histoires en images, suivaient déjà les aventures d’une gamine orpheline prénommée Annie. En France cette pauvre mais dégourdie petite Annie avait trouvé refuge sur la huitième page du Journal de Mickey, dès le numéro 1 de 1934 publié à l’initiative d'un Paul Winkler mais forcément avec l’autorisation de Walt Disney. Celui-ci veilla constamment à tous les grains de sa basse-cour.

 

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Mickey, n°1, 1934

 

Célébrité jamais égalée dans son domaine Shirley Temple allait donner naissance à toute une série de spectacles destinés aux familles dans les pays les plus développés économiquement : défilés de vêtements pour fillettes, prestations de coiffures, concours de danse juvénile etc., etc. Les papas et mamans étaient absolument ravis : les applaudissements destinés aux fillettes, maman les prenait pour elle. Maman s’était donné tant de mal pour que sa petite morveuse ressemble à une pin-up.

 

Jusqu’au jour où, en France, éclata un scandale : Celui des Ballets Roses. Quelqu’un ou quelqu’une avaient parlé, dénonçant les beaux quartiers.

 

Un homme politique très, très important, aurait dû s’exclamer : Le bras m’en tombe ! On se laissa à dire qu’il s’agissait d’un vrai manchot, vrai patriote : Le Troker.

 

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Bon coup de ballet !

 

Et pour mémoire rappelons que Wagner (Richard) éloigna de son Opéra « Chevalerie de Thulé » le corps de ballet. Rose ou pas rose. Les messieurs bourrés de fric iraient satisfaire leurs caprices érotiques ailleurs.

 

 

Bar Zing

 

10/04/2025

Tarzanide n° 635

 

Monsieur Montgolfier s’envoie en l’air

 

YES KIDS ! C’est un bouquin actuel signé de Gabrielle Cluzel que je n’ai toujours pas lu et dont je me suis laissé dire qu’il exprimait un fort mécontentement contre les mœurs d’aujourd’hui. C’est à dire contre toute une politique visant depuis mai 68 à décourager une majorité de femmes à devenir des mamans, la maternité les rendant victimes d’une exploitation sexuelle infligée par les hommes.

 

Le recours à la contraception ne devant plus simplement faciliter des relations sexuelles stériles mais être aussi pratiquée de façon systématique jusqu’à rendre comme anormales toutes relations intimes entre les deux sexes pourtant complémentaires l'un l'autre. L’homosexualité et le lesbianisme apparaissant alors comme seuls comportements capables de faire cesser toute dépendance féminine vis-à-vis du spécimen masculin.

 

Gabrielle Cluzel dans l’hebdomadaire « VAleurs », expose une photo où elle exhibe toute sa satisfaction d’être enceinte en compagnie de trois enfants rendus heureux par sa grossesse.

 

Losque j’étais enfant les blagues les plus graveleuses circulaient pendant les dix minutes de récréation dans la cour de l’école primaire. En voici une : Quelle différence y a t’il entre une femme gravide et un gardien de but ?

 

- Aucune différence : tous deux font baver l’avant centre et bloque le ballon.

 

Malgré le déculotté de nos plaisanteries, nos journaux de bandes dessinées devaient s’abstenir de toutes illustrations sexuelles. Et même lorsque le personnage comique était un homme très gros bedonnant, le scénario ne devait pas afficher des allusions quant à une éventuelle grossesse du monsieur.

 

Voici l’exemple de Monsieur GONFLO, né en 1945 dans un album illustré par Emmanuel Cocard (Cette identité n’est pas une blague).

 

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J’avais bien pensé réaliser un dessin amusant quant à la personnalité de Madame Cluzel présente en soirée dans l’émission TV cornaquée par Christine Kelly. Toutefois comme Madame Cluzel pertinente dans ses propos admiratifs de toute grossesse humaine, je me suis amusé tout simplement à lui faire remplacer le gros comique Monsieur GONFLO.

 

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Et je vous quitte momentanément, mon départ étant salué par le rire pas du tout académique de  Marc Menant. 

 

Bar Zing

 

30/03/2025

Tarzanide n° 634

 

Jugeons le juge à l’ouest du Pecos

 

Développés pendant le début du XXe siècle, le cinéma et la bande dessinée devinrent presque complémentaires notamment sur le continent américain, l’extension formidable de peuples venus de la vieille Europe. Des images imprimées immobiles sur papier devinrent mouvantes puis sonores sur de longues pellicules inflammables. Cependant à son origine la BD ne reçut pas toujours un accueil favorable : Les académiciens ainsi que les instituteurs « Hussards noirs » méprisaient souvent pour ne pas dire imprudemment cet art nouveau pourtant héritier de toutes les iconographies séculaires.

 

Hier soir, samedi 29 mars, je me suis tapé « Le cavalier du désert » film daté de 1940 et réussi par William Wyler. Malgré la présence d’un Gary Cooper, c’est le personnage qui fut autrefois réel : le juge Roy Bean, qui mène la danse, obsédé par le souvenir d’une danseuse dont les photos tapissent son saloon où l’on consomme de l’alcool frelaté. En réalité Roy Bean s’est attribué la fonction de juge, roublard qu’il est jusqu’à l’escroquerie et le meurtre. Et, cette situation ne vous rappelle pas un personnage entrevu dans une bande dessinée parue en 1959 en Belgique et en France ; bande dessinée comique avec le cow boy Lucky Luke.

 

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Eh oui ! Vingt années passèrent entre le film et la bande dessinée et lorsque vous aurez apprécié le film vous saurez qu’il ne s’agit pas d’un scénario identique même si le juge est un vrai faussaire.

 

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En 1971, un mensuel spécialisé dans les commentaires à propos d’œuvres cinématographiques commercialisa plusieurs avis relatifs aux influences échangées entre la BD et le cinoche. En voici la couverture illustrée par un dessin réussi par Alex Raymond pour son héros d’autant plus fameux qu’il est fictif : Flash Gordon.

 

Signalons que cette même revue mensuelle spécialisée dans les acteurs de cinéma se permit, jugeant le débutant Clint Eastwood, le commentaire suivant : Qu’est ce que ce gars là vient faire dans le cinéma ? Il n’a aucun avenir.

 

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Et pour le film « Cavalier du désert » allez voir Paramount en replay. Vous y entendrez même le faux rugissement d’un des énièmes lions de la M.G.M., qui ne fut pas tué par Tarzan dans le rôle de Lex Barker.

 

Bar Zing

 

21/03/2025

" Le plat pays qui était le mien " (Brel)

Le flic haro : 

L'Europe ? ça n'existe plus !

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13/03/2025

Les tant modernes

De Doriot jusqu'à Mélenchon ? 

surtout pas

Mélenchon, lui, respecte la Raie Publique

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