17/08/2024
Tarzanide n° 607
QUELLE « VARIOLE DU SINGE » ?
Tout comme le SIDA, la dite actuelle Variole du Singe résulte probablement d’émigrations africaines non contrôlées par les « démocrassies » du continent occidental, l’ancienne URSS exceptée. Mais ne politisons pas le débat, s'il vous plait ! Toutefois un personnage de race blanche ayant vécu dans nos anciennes colonies, résista à toutes les pandémies subsahariennes : TARZAN. Oh ! bien sûr, il ne s’agit que d’un roman populaire totalement inventé de 1912 par un romancier américain …
Vignette extraite de la
BD TARZAN,
par Harold Foster, année 1929
Et nous pouvons imaginer qu’élevé dans les jungles par une femelle anthropoïde ce futur héros fut très tôt légèrement attaqué par toutes sortes de bestioles microscopiques dont les faibles contaminations lui servirent définitivement de vaccins naturels. On peut encore rêvasser, non ?
Avec SUPERMAN inventé par deux grands adolescents américains en 1933, TARZAN est le deuxième mythe devenu mondial malgré ou en raison des quantités phénoménales de critiques dirigées contre lui par des milieux politiques et religieux.
Bar Zing
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15/08/2024
Tarzanide n° 606
QUINZE AOÛT
J’hésitais : allais-je bavarder de l’Assomption fête chrétienne d’une maman juive exemptée du Pêché Originel selon un Nouveau Testament, ou alors bavarder de la Commémoration de l’offensive française victorieuse contre l’occupant nazi en août 1944 ? finalement je me rabats sur un souvenir d’enfance infiniment plus modeste.
Je revenais de me balader je ne sais plus où, pas loin sans doute, mais nous étions tout proche d’un 15 août car je me souviens bien de la première page d’un de mes journaux de BD : COQ HARDI. Encore Marijac !
Coq Hardi, jeudi 14 août 1952
Il faisait chaud, la sueur de mon crane coulait dans ma tignasse. A peine avais-je franchi la porte du domicile de mes grands-parents, que ma grand-mère m’arrêtait sur place, s’exclamant : « Ton grand-père vient de m’en faire une belle ! Devine laquelle ».
- … ?
- Il vient de tomber dans le réservoir ! Tu te rends compte ? Je ne le reconnaisais pas : il dégoulinait, tout couvert de verdure.
A cette époque nous disposions dans le grand jardin, mieux qu’un trou de vase : une vraie retenue d’eau de source de presque trois mètres de plongeon dans sa partie la plus proche du remblais du chemin de fer. En plein été, la surface se couvrait de je ne sais quelle végétation aquatique.
- Oui ! Il a voulu puiser de l’eau avec son arrosoir et, vlan ! Il est tombé dedans. Pas dans l’arrosoir. Dans la flotte. Heureusement pour lui il s’est raccroché aux grosses pierres cimentées sur le côté. Tu te rends compte : lui qui a travaillé dès son adolescence sur une des péniches du canal, il n’a jamais appris à nager.
Et c’est de ce genre d’anecdote familiale dont on s’amuse après, que peuvent être composées les dernières années d’une existence montluçonnaise rescapée de la Guerre de 14-18 puis de celle de 40-45, jusqu’à la décennie 1950 lorsque mon grand-père paternel se rendait une fois par an au dîner des Anciens Combattants.
- Et tache de ne pas trop boire : tu n’as plus vingt ans, lui recommandait son épouse.
Bar Zing
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04/08/2024
Tarzanide n° 605
TEDDY RINER
Redevenu montluçonnais depuis l’année 2001, je fis connaissance d’un couple d’origine polonaise dont les prénoms sont francisés : Jean et Jeanine. Comme l’épouse racontait s’être adonnée à la pratique du Judo pendant sa jeunesse en bordure du canal de Berry je lui demandais si elle avait connu un nommé Crétaud sensiblement du même âge que nous.
- Bien sûr s’exclama-t’elle. Mais il est mort. Mort et enterré.
Je restais quelque peu choqué du ton qu’elle avait pris.
Et celle-ci ? la pratiquez-vous celle-ci ?
Crétaud (excusez l’orthographe si elle est faussée) fut un écolier de la Voltaire, rue Voltaire les mêmes années que les miennes. Je me souviens même qu’il avait subit une intervention chirurgicale : l’appendicite. Il ouvrait sa chemise et nous montrait la cicatrice. Le raccommodage nous semblait fragile.
Plus tard, pendant l’adolescence et alors que je fréquentais l’école complémentaire des Conches, Crétaud et moi nous nous fréquentions de plus en plus. C’est en sa compagnie que j’assistais aux premières démonstrations de Aïki Do dans l'espace sportif appelé « La Montluçonnaise » Quai Louis Blanc. Même qu’un dimanche en après-midi, pendant la fête foraine de la Ville Gozet, mon Crétaud alla se mesurer contre un des judokas d’une des baraques : avec qui vous voulez lutter ? avec le petit ou avec le gros ?
- Garde mon porte-monnaie, me dit-il.
Puis après les passes du rando-ri : « Tu sais le gars m’a dit qu’on s’arrangeait entre nous ».
C’est à cette époque que j’achetais chez le grand libraire Le Bienheureux, boulevard de Courtais, un livre : Le Judo d’André Lehnert avec des dessins par Hélène Tarel. Editions Flammarion.
Maintenant dites-moi : Le tour fameux réussi exercé par Teddy Riner ce ne serait-il pas le Harai Goshi ?
Un badigeon de gouache liquide par un gamin
Le libraire Le Bienheureux, racontait ma grand-mère née à Preverange, nous sommes un peu cousinés avec lui. Tu me crois j'espère ?
Mes treize ans en furent étonnés : avec sa barbe broussailleuse l’homme me paraissait d’un autre monde. Les joues pas rasées ça n'était vraiment pas du tout la mode dans le milieu des années 50.
MFCL
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30/07/2024
Tarzanide n° 604
TARZAN ET LENI RIEFENSTAHL
Comme vous savez … Non ! Vous ne savez pas !
Vous ne savez pas que TARZAN participa aux Jeux Olympiques dans Berlin, année 1936. C’est qu’en vérité il prit le pseudonyme Glenn Morris pour affronter des concurrents sportifs de haut niveau mais inférieur au sien. Et, bien sur pour garder l'incognitot, il restreint sa force dans les épreuves. Ce fut la réalisatrice allemande Léni Riefenstahl qui le filma pour la réalisation de la super-production cinématographique nazie : Les Dieux du Stade d'abord affichée OLYMPIA. Elle même sportive de homologuée, la jolie Léni racontera même plus tard avoir eu une relation très intime (OH ! OH !) avec celui qu’elle ne connut que sous le pseudo Glenn Morris. Tenez la voici en sa compagnie.
Quelques temps plus tard, ayant repris sa véritable identité, Tarzan accepta de figurer dans un film et sous son propre rôle « Tarzan’s Revenge » daté de 1938. Malheureusement une photo de Lui circula, le montrant comme quelqu’un de fragile craignant de se blesser les pieds : on l’avait affublé d’une paire de pantoufles ! … Je connus cette photo imprimée en page 2 de l’Almanach, année 1950, de TARZAN ; que j’achetais dans le kiosque à journaux du Bar Tabac Le Miscailloux.
- Avec quel argent je vous prie ?
- Avec des pièces de monnaie fournies par ma grand-mère paternelle.
Et remarquez bien que sur la photo de Glenn Morris n’est pas encore appliquée la censure exigée par le Code Hays : on voit le nombril.
Avez-vous déjà visualisé en entier les films signés de Léni Riefenstahl ? Moi pas.
Bar Zing
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21/07/2024
Tarzanide n° 603
UNE FOIS ENCORE,
SAUVONS LA PLANÈTE !
Je vais vous étonner, vous n’allez pas me croire : pendant mes lectures BD d’écolier 1949 j’ignorais l’existence de FLASH GORDON. Par contre je connus très tôt les aventurlures d’un Guy L'éclair. C’était ainsi : les séries américaines étaient traduites en patois français.
Si je m’en souviens bien j'étais malade d’une coqueluche carabinée … L’une de mes tantes prénommée Marthe venait visiter chaque semaine ma grand-mère paternelle rue Championnet.
- Alors comme-ça, Christian a attrapé la coqueluche ? Je lui apporte de la lecture et des images.
C’était l’album DONALD de la troisième année, celui des numéros 131 à 156. Gloire à ma tante Marthe ! Et c’est ainsi que je fis la connaissance de Guy L'éclair.
- Et sa température ça va mieux ?
Marthe et mon père, à peu près du même âge, se blaguaient l'un l'autre. Marthe travaillait alors dans le Dispensaire situé quai Rouget de L'Ile, sur la rive droite du Cher traversant Montluçon. Papa ne manquait pas de demander des nouvelles d'une dame : « Et la Grande Marcelle, ça va toujours ? ». Nos montluçonnais traditionnels apprécieront.
Ma température diminuait tout comme était diminuée l’attraction terrestre de Newton grâce à l’action d’un gravitateur dans les exploits de Guy L'éclair emportant la jolie Camille (Dale) dans les espaces célestes. Puisque les filles nombreuses de cette BD possédaient les reliefs des vedettes d’Hollywoodland.
Extrait de Donald, n° 148, 22 janvier 1950
Ce n’est que plus tard, beaucoup plus tard que j’appris que les images BD présentes dans DONALD 1949-1950 ne venaient pas du créateur de Guy L'éclair mais d’un de ses suppléants attitrés : Mac Raboy. Et du même coup j’appris l’identité réelle du héros créé par Alex Raymond : FLASH GORDON.
Une première réédition française de ce FLASH GORDON fut fournie par l’Éditeur SERG en 1973. En voici la couverture.
Vous m’avez compris j’espère : En ce moment votre télévision vous adresse une publicité relative à Hachette par laquelle elle vous incite à acheter le n° 1 de la série Flash Gordon - Collector rééditant les aventurlures de ce fameux personnage de bandes dessinées. Et prière de ne pas le confondre avec Flesh Gordon, petit film érotico-parodique, année 1974.
BAR ZING
16:25 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Grenier de la BD, Journaux, Media, Société, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : flash gordon, guy l'éclair, éditions hachette, marc raboy, tarzanide du grenier, bandes dessinées de collection, bar zing, montluçon, donald album n° 6, editions serg, claude moliterni
14/07/2024
« Ils » l'ont raté de peu
16:19 Publié dans Actualité, Blog, Dessin humoristique, Journaux, Media, People, Politique, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : donald trump, tentative d'assassinat donald trump juillet 2024