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20/07/2025

Tarzanides du grenier n° 648

CANYON RED

 

Trouvé perdu dans me montains de l’Ouest américain ... Trouvé à demi-mort dans les montagnes rocheuses par un groupe de trappeurs, l’homme a perdu la mémoire. Amnésique, il ne se rappelle pas son identité. On lui attribue alors un surnom en relation avec l’environnement hostile : des rochers teintés rouge. Ça y est ! Red Camion ... Canyon. Red Canyon s'insinue dans la bande dessinée.

 

C’est un type costaud et malheureusement pour les méchants qui hantent la région, s’il a oublié sa vraie naissance il n’a pas oublié le maniement du revolver. Aussi va t’il briser la carrière de tel ou tel outlaw.

 

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Le n° 1 Red Canyon daté de 1954 nous vint de ARTIMA. Tout de suite après la Seconde Guerre Mondiale, en France, les éditeurs de BD se font nombreux et rivaux, prenant leur revanche sur le régime restrictif imposé par Vichy. Canyon Red, au nombre de 71 numéros, connut deux formats successifs : L’un 23 X 18 cm, l’autre 12,5 X 17,5 cm selon des mesures approximatives. Les images signées par GOSSELIN sont d’une tranquille monotonie, le peu d’originalité n’étant que le tracé d’une seule ligne séparant les images les unes des autres. Toutefois dans la deuxième série classée « petit format de poche » (pouah !) l’éditeur obtint au même Gosselin d’employer des gouttières d’intervalles vides pareilles à toutes celles traditionnelles en BD.

 

Généralement présenté en couverture Red Canyon est vêtu d’une veste indienne Buffalo Bill à longues franges bien pratiques pour éloigner les insectes volants. Il existe pourtant une couverture où ce héros n’a plus le même équipement : les écoliers de l’époque crurent voir la silhouette d’un autre personnage de l’éditeur Artima : Hopalong Cassidy.

 

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Ah ! Ah ! Que je n’oublie pas de vous poser une devinette à laquelle seul un vrai ou une vraie collectionneur-euse, peut répondre. Il existe dans le n° 21 de Red Canyon un King le Vengeur imagé par Thomas Monnier. C’est ce même Thomas Monnier qui dessina brièvement  pour l’hebdomadaire Junior, année 1940, un personnage suprême de l’histoire des bandes dessinées. Lequel ?

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Red Canyon, n° 21, page 25, année 1955

 

Bientôt un site nouveau exclusivement consacré à la bande dessinée sera diffusé par votre serviteur. Sans doute sous l’intitulé : BD EN VRAC.

 

Bar Zing

19/07/2025

Tarzanides du grenier n° 647

LES SUPER HEROS

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Vues plongeantes ou plafonnantes, muscles décoratifs schématisés, anatomie tordue en tous sens, grands gestes théâtraux, grimaces, etc. etc. Mais pourquoi donc les super-héros r’américains, ont-ils évolué en utilisant tout ça ? Peut-être sous l’influence d’un personnage devenu célèbre d’abord par le roman puis le film avant d’être mondialisé par la bande dessinée. Mais de qui s’agit-il ?

 

Bar Zing

 

17/07/2025

Zoé 2025

Le bonjour à Médor

Zoé 2025 bis.jpg

16:18 Publié dans animaux, Arts, Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

15/07/2025

Festival d'Avignon

" En s'attendant Clodo "

Festival d'Avignon Rachida Dati.jpg

13/07/2025

Tarzanides du grenier n° 646

Sous l'eau

 

T’aujourd’hui lorsqu’on vous parle des romans de Jules Verne le nom de l’éditeur HETZEL nous vient tout de suite en tête. Plus tard arriva Hachette qui popularisa pour de moindres coûts la littérature d’abord réservée à la bourgeoisie. Inséparable du développement du réseau ferroviaire, pour ne pas s’ennuyer pendant de longs voyages les passagers lisaient les éditions de la « Pieuvre verte ». Partout, toujours, toujours. Qui dit famille, dit enfants. Hachette éditait même des versions simplifiées des romans célèbres.

 

Chaque premier janvier, nos cousins du Quai Louis Blanc venaient nous souhaiter une bonne nouvelle année. La plus jeune de mes cousines était quand même plus âgée que moi et commençait à jouer les coquettes un peu distante en présence du gamin.

 

Cette année de 1951, le papa Robert s’était montré tout aussi perspicace dans le choix des livres qu’il m’offrait. Parmi les cinq ou six que je me hâtais de feuilleter, figurait « Vingt mille lieues sous les mers », oui : de Jules Verne. Une version simplifiée. Raconté par Marc Déséchal, illustré par Blondeau. J’avoue : le dessin ne me plaisait pas comparé aux graphismes des BD que je connaissais. Ceux des Pionniers de L’espérance comme ceux de Guy L'Eclair.

 

BD 20.000 Lieues Hachette 1951.jpg

 

Plus tard entrant dans mon adolescence, je me rendis au cinéma Le Rex où j’appréciai  le film inspiré du roman et réussi sous le contrôle de Walt Disney. J’en fus si bien satisfait qu’il m’arriva de retourner voir l’œuvre dans un autre cinéma montluçonnais : l’Apollo. Et tout de suite un souvenir quelque peu comique me revient en mémoire : mon grand père avait voulu m’accompagner en soirée ... A un moment dans le film une sonnerie retentit. Oui je viens s’exclama mon grand père. Il s’était endormi, fatigué comme un homme qui avait commencé de durement travailler salarié dès l’âge de treize ans.

 

BD Moby Dick, Coeurs Vaillants 1955.jpg

PELLOS, Cœurs Vaillants, 1955

 

Ayant accompli ma communion solennelle j’avais eu l’occasion chaque vendredi après l’école de lire un journal de bandes dessinées « Cœurs Vaillants » que les abbés Chevalier et Sauvageot laissaient à notre disposition avant et après le catéchisme. Je n’ai jamais acheté avec l’argent de Papa Maman cet illustré. Et si je précise ça c’est que je me souviens m’être trouvé à lire chez je ne sais plus quel copain du quartier un « Cœurs Vaillants » comportant une critique sévère contre l’acteur Kirk Douglas. Et ça tombait mal pour moi qui avais beaucoup aimé le jeu de Kirk dans le film de Disney.

 

J’ai remis la main sur ce numéro BD de Cœurs Vaillants Il paru le dimanche 11 décembre 1955. Sur le haut de la page 8, on lit : Tête à claques. Il s’agit de la tête de Kirk Douglas. Je me dis en ce moment que l’abbé Jean Pihan censeur incurable ne devait pas aimer l’acteur qui tint aussi le rôle de Doc Holliday en compagnie de Burt Lancaster.

 

BD Coeurs Vaillants n° 50, Encart crayonné.jpg

 

Mais quel dommage que le dessinateur de BD Pellos, illustrateur de Moby Dick, n’est pas, à ma connaissance, imagé 20 000 lieues sous les mers.

 

Bar Zing

 

29/06/2025

Tarzanides du grenier n° 644

 

BREVE DE BD

HOPALONG CASSIDY

 

Un qui ne participa que durant un trimestre à notre Atelier BD et dont j’ai égaré le prénom, était d’origine italienne. C’était même un retraité ayant gardé un caractère enjoué. Figurez-vous qu’il avait fait carrière non pas Au Bonheur des Dames mais Au Bon Marché. Mieux encore : Il se rappelait avoir été présent lorsque Tante Yvonne alias Mme de Gaulle (ou l’inverse) venait se faire recrêper le chignon. Je voulais dire se faire refaire une coiffure. « Bien sûr l’espace était dégagé autour du fauteuil. Et s’il y avait une autre cliente on se disait qu’elle appartenait à la sécurité présidentielle. Et patati, et patata.

 

Il me montra un scénario écrit par ses soins qu’il accompagna d’un commentaire : Pour pas m’ennuyer tout seul, je pratique quelques ateliers de la Ville de Paris : Atelier émaux, Atelier Icônes, etc., etc. ...

 

Nous étions au début des années 80. Le scénario dont je ne garde en mémoire que peu proposait une histoire d’enfant abandonné, échangé, pris pour un autre, débaptisé, rebaptisé, je ne sais plus quoi. En tout cas ça me parut typiquement romance à l’italienne : lorsque vous croyez que ça va se terminer ça reprend en accéléré. Ouf !

 

Autant avouer tout de suite que la mise en images débuta sans jamais être achevée.

 

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Cet adhérent retraité parmi tout un ensemble de jeunes connaissait quelques-unes des bandes dessinées contemporaine de ma scolarité. Entre autres : Hopalong Cassidy distribué par IMPERIA en 1951 et 8 rue de Brest à Lyon.

 

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Tout en bavardant de choses et autres, il affirmait que les vêtements du shériff Cassidy avaient toujours été colorés en bleu. Je lui promis de lui apporter la preuve du contraire : Dans le n° 1 du shériff de Twin River, la chemise est rouge, le pantalon parfois vert. Mais le trimestre allait être écoulé, je ne me souviens plus. Mais par la suite, nous ne nous revîmes pas l’ancien employé du Bon Marché et moi.

 

Rappelons que cet Hopalong Cassidy connût un succès enviable. Nous reparlerons de LUI.

 

 

Bar ZIng