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14/11/2018

Mercredi n'y a pas école - y a le cinoche

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10/11/2018

Les Tarzanides du grenier n° 323

 

 

Au soir de ce soar, 22 H 10, sur Ciné+Classic, le retour d’une de nos vieilles connaissance du cinéma des salles obscures françaises. Lemmy Caution ... Pardon : Eddie Constantine.

 

La Môme Vert-de-Gris

 

Pas un chef-d’œuvre du cinéma pour intellos mais le titre doit retenir notre attention pour deux raisons : il fut le numéro UN publié dans la célèbre collection Série Noire de chez Gallimard ET EN MÊME TEMPS il fut le film qui lança définitivement Eddie Constantine dans le 7ᵉ Art.

 

La-Mome-vert-de-gris.jpg

 

La sculpturale Dominique Wilms débutait pareillement, elle, qui ondulait dans une robe-fourreau habitée par une sirène sur deux jambes. (De quoi faire s'aggacer la Schiappa de service !)

 

D'aucuns savent, d’autre pas, que Lino Ventura servit de modèle involontaire pour un personnage Bédé : BLACK BOY (créé par Chott) et que le lieutenant Blueberry dessiné par Gir-Giraud s’inspirait de la physionomie de Jean-Paul Belmondo. De mon côté, j’ignore encore si Eddie Constantine prêta son visage à tel ou tel héros de la bande dessinée française. (Exista un pocket italien SADIK dans lequel nous reconnaissons volontiers Lemmy Caution).

 

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Regardez à gauche, rien ne manque : les petites pépées et le lampadaire

devenu dès son installation l'objet-symbole des nuits prostitutionnelles.

 

Vous voyez bien que certaines images d’annonces publicitaires pour des films font penser aux manières graphiques de bande dessinée.

 

Alors n’oubliez pas à 22 H 10, ce samedi, le rendez-vous avec Dominique Wilms.

 

- Âgée de 88 ans ?

 Doc Jivaro

 

 

 

20/10/2018

Tarzanides du grenier n° 320

  

Samedi précédent, Doc Jivaro a cité l’ancienne revue CINÉMA 71 sans en présenter l’illustration de couverture. Un manque dont il se corrige dès après la fin de ce court paragraphe.

 

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L’énergique athlète blond à califourchon sur l’encolure d’un « monstre antédiluvien » et s’apprêtant à casser le crâne de la bête, se nomme FLASH GORDON. Rapidement, dès les années qui suivirent sa naissance en 1934, il gagna ses galons de champion prestigieux d’une BD publiée des deux côtés de l’Atlantique.

 

Chez nous, il se francisa en GUY L’ÉCLAIR. La collaboration franco-allemande décidée en Octobre 1940 à Montoire stoppera momentanément la carrière de ce personnage présent dans l’hebdomadaire ROBINSON. Ce n’est qu’avec la victoire et l’implantation de troupes américaines dans quelques-unes de nos villes en 1945 que GUY L’ÉCLAIR regagna son droit de présence dans un journal français : DONALD (dimanche 23 mars 1947).

 

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1ère planche dans DONALD N° 1

 

Cette fois ce n’est pas son créateur Alex Raymond qui en dessine les planches mais un de ses assistants : AUSTIN BRIGGS. C’est d’ailleurs sous cet aspect secondaire que les écoliers de mon âge apprécièrent ce héros BD et cela jusqu’au numéro 169 du dimanche 18 juin 1950. Car après cette date, GUY L’ÉCLAIR disparaît pour la deuxième fois, victime non plus d’un fascisme anti-américain mais d’un anti-américanisme fomenté par une alliance entre les églises et les cellules communistes staliniennes.

 

Les aventures de FLASH GORDON se moquent des lois physiques de l’espace temps telles qu’elles nous font exister; et les voyages interplanétaires que l'aventurier réussit appartiennent aux extravagances des rêves éveillés. Aussi ne vois je pas de « science-fiction » là-dedans ; je n’y vois qu’une fiction romanesque dénuée de toute référence scientifique. Un érotisme de pacotille jalonne les exploits de ce jeune homme dont toutes les jolies filles « tombent » amoureuses sans qu’il ait à jouer au joli cœur en leur présence.

 

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L’abondance des bandes dessinées et la diversité de leurs opinions obligèrent nombre de commentateurs à faire valoir des arguments pour et des arguments contre. Ainsi, dans CINÉMA 71 des extraits d'Umberto Eco dénoncent une présence d’extrême droite dans les bandes dessinées. Mais dans NOTRE EUROPE N° 50 de janvier 83, Louis Jeancharles s’alarme d’une décadence de l’Occident en partie due à l'influence de bandes dessinées de gauche.

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Et vogue, vogue l’ancestral Dragon des Mers.

  

Doc Jivaro

 

 

19/10/2018

Cinéma et politique 1962 : LAWRENCE D'ARABIE

 

1995 : Le message

jamal khashoggi disparition,arabie saoudite,riyad,mohammed ben salmane al saoud,lawrence d'arabie,wahhabisme en france

16/10/2018

La vie cesse, le Show Bees continue

Johnny Hallyday

"Mon pays c'est le dollar"

 

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02/10/2018

Aznavour


Le dernier des géants

mesurait 1 mètre 64

charles aznavour,la mamma,la bohème,je me voyais dèjà en haut de l'affiche,chansons françaises,musique

 

 Ils sont venus

Ils sont tous là

Elle va mourir, la Mamma ….

 

Nous écoutions cette chanson sans l’avoir demandée dans l’un des derniers grands établissements parisiens populaires d'avant-guerre, face à la Gare du Nord : c’était un Biard. Le juke-box ressassait le timbre de voix alors inhabituel d’un Aznavour.

 

Un serveur, plateau équilibré sur l’avant-bras, nous connaissait de vue Marie-France et moi qui restions plus d’une heure assis devant deux tasses à café vidées de leur café. Il ne ratait que rarement de reposer la question dont il prévoyait la réponse négative : est-ce que je renouvelle vos consommations ?

Nous ne possédions souvent qu'un restant de monnaie dans nos poches.

 

A dix-huit ans je me voyais en haut de l’affiche.

 

Par la suite de l’année, un affairiste nommé Borel (je me trompe ?) acheta les comptoirs Biard pour transformer chacun d’eux en un self-service à la mode r'américaine : le Wimpy.

 

Wimpy ? ce mot m'évoquait tout autre chose : Un des personnages entourant POPEYE, personnage que nous appelions aussi GONTRAN. 

GONTRAN? un chômeur fainéant (ou l’inverse), ventru à cause de tous les petits pâtés à la viande qu’il avale sans jamais en être rassasié.

 

Petits pâtés à la viande ? Eh oui ! nous ne savions pas encore les nommer Hamburgers.

 

 Moi qui criais famine et toi qui posais nue.

 

C’est vieux tout ça, c’était hier.