06/04/2020
Tarzanides du grenier n° 418
JUDEX !
JUDEX ? ... Un mot devenu un nom, le nom d'un personnage présent dans l'histoire du cinéma. JUDEX, c'est en 1963, que Franju en renouvela l'apparition justicière dans des salles obscures pas encore mises comme hors jeux par la télévision familiale. Et moi je viens de voir sur Radio Classic ce film dont le déroulement m'a ennuyé quelque peu. C'est que je n'ai pas oublié que JUDEX reste un personnage de la bande dessinée pour nombre des garçons de ma génération.
Effectivement, en 1947 et par la grâce des Éditions Mondiales de Cino Del Duca, JUDEX était regardé et lu dans une BD de format italien de 12 pages. Coiffé d'un chapeau à large bord, il nous semblait venir d'Outre Atlantique, de Chicago, tel un assassin dans des histoires de la mafia italienne déracinée.
En réalité ce JUDEX est né dans le pays de Clemenceau et de Claude Monet, en 1917, inventé par le cinéaste Louis Feuillade accompagné du romancier Arthur Bernède pour des épisodes muets, et, plus tard, dans les années 1939-40, mon père pouvait rencontrer ce personnage dans l'hebdomadaire HURRAH ! hebdomadaire bientôt concurrencé par le magazine TARZAN, ce dernier imprimé à Lyon puis à Nice en zone française dite « zone libre » après la débâcle de notre armée moralement abandonnée par les populations civiles.
L'exemple ci-dessus extrait du Tarzan n° 28 d’août 1941 exhibe un JUDEX autrement mieux énergique que celui, assez fadasse, qui se traîne, hélas ! dans le film de 1963 réalisé par le ci-devant citoyen Franju.
Doc Jivaro
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28/02/2020
Front Féminin Français Virago
ROMAN POLANSKI ?
Et cessez ne serait ce rien qu'un peu d'emmerder la France avec votre vieux "J'accuse" d'Emilio Zola ! Alfred Dreyfus n'est pas mort sur l'île du Diable en 1896. Il est mort en 1935, entièrement réhabilité, haut gradé de l'Armée Française et décoré de la Légion d'Honneur.
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19/02/2020
Tarzanides du grenier n° 405
Apprenez que ma n'épouse nous a abonnés à la réédition totale par Hachette des PIEDS NICKELÉS dont la première apparition date de 1908 dans l'illustré L’ÉPATANT. 1908 ? autant comprendre que mes arrières grands parents de moi qui suis vieux, pouvaient se divertir de ces trois roublards en images, lesquels n'étaient peut être que la version miniaturisée et rigolote d'authentiques voyous parisiens dont le surnom évoquait une des tribus amérindiennes du Sonora connues pour ses férocités. Toujours est-il que la réédition n° 57 de ce jour par Hachette nous rappelle que les Pieds Nickelés tout comme Bibi Fricotin appartenaient à la SPE (Société Parisienne d’Édition) gérée par la famille Offentaldt, l'une des éditrices les plus puissantes dans la France d'avant la Seconde Guerre Mondiale. CHARLOT, lui aussi, dans sa version BD, appartenait à la SPE.
La couverture CHARLOT ci-dessus date de 1948. C'est une réédition de l'original que Thomen dessinait pour l'hebdomadaire L'AS de 1938, lui aussi créé par la famille Offentaldt. Lisons bien : les Aventures Acrobatiques de Charlot. Aventures, cela va de soi, mais pourquoi les qualifier "acrobatiques" ? ... Cette précision s'explique par le fait que les masses populaires des années 30 voyaient dans Charlie Chaplin un clown capable de les amuser le samedi soir après le turbin. Charlot, donc, venait du cirque, des clowneries : ses pirouettes et ses pitreries, toutes ses contorsions risibles devant la caméra à manivelle ne faisaient que reproduire les rigolades inventées par le monde de gens du voyage, hier les saltimbanques du Pont Neuf quand Cigognac jouait au Capitaine Fracasse. Et chez les prolos, lorsqu'un gars travaillait maladroitement, ne disait on pas de lui : il fait son charlot ?
L'AS, 17 juillet 1938
Dans le Canard Enchaîné des années 60 (j'ai la flemme de chercher la date exacte) un certain Morvan Lebesque, ancien collaborateur du journal antisémite "JE SUIS PARTOUT" accusait Charlie Chaplin de n'avoir jamais été un artiste. Mais aujourd'hui, les commentateurs officiels souteneurs de la démocrassie actuelle ont pris l'habitude de faire croire que le moustachu comique d'origine anglaise était un grand intello politique de l'histoire cinématographique mondiale. Eh ouais ! Turlututu chapeau pointu.
Doc Jivaro
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06/02/2020
Tarzanides du grenier n° 402
KIRK DOUGLAS
Nous semblait que Kirk Douglas était déjà mort au moins trois fois : Une fois à cause de Spartacus (1960) une deuxième fois avec El Perdido (1961) et la troisième sous le poison d'un Reptile (1971). Sans compter son trépas dans le rôle de Van Gogh qui d'une pâte picturale épaisse s'imaginait sculpter le soleil sans ombres dans un champ de blé.
A tous les coups la vraie gueule de l'emploi. La fossette creusée en pleine chair du menton compte beaucoup pour gagner l'enthousiasme des spectateurs.
Kirk ayant souvent incarné des rôles dans le western nous avons essayé de trouver un de nos dessinateurs de BD qui se serait inspiré de la physionomie de cet acteur disparu à cent trois ans. Puisqu'il y eut un giraud de l'écurie de Jijé qui attribua à son fictif Blueberry la tronche de J.P. Belmondo. Donc rien pour l'instant, pas de résultat, nos recherches n'étant qu'improvisées.
Toutefois dans le bi-mensuel FAR WEST publié par les Éditions Mireille sous la direction d'un Jacques Dumas célèbre sous le pseudo MARIJAC, des résumés de films accompagnés de quelques photos existent, que les amateurs peuvent consulter dans les numéros 8 et 20 des années 1955 et 56.
Doc Jivaro attire votre attention sur l'illustration toutencouleur du numéro 8 : Une vacherie de bagarre. Les couvrantes de nos illustrés d'avant hier savaient accrocher le regard du chaland qui passe. Aujourd'hui, c'est impossible à exhiber à la devanture d'un kiosque, l'actuelle censure en France démocrasseuse étant plus mutilante encore que celle passée de la décennie des années cinquante.
Doc Jivaro
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30/01/2020
Emilio Zola - Dreyfus - Roman Polanski
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14/01/2020
Tarzanides du grenier n° 397
Tous le monde sait ou devrait savoir que POPEYE débuta sa carrière BD en 1932 et comme support publicitaire pour de vulgaires épinards. De vulgaires épinards magnifiés trompeusement par une virgule mal placée dans un pourcentage chimique relatif au fer et, donc, capables d'augmenter à l'extrême la force de quiconque les mangeait. POPEYE ne doit donc pas sa puissance de bagarreur à ses gros avants-bras mais à son appétit opportuniste pour un légume verdâtre.
Hop-là, n° 18 année 1938
Chaque médaille ayant son revers, c'est encore dans la BD que l'on trouve un autre personnage mettant en doute les vertus toniques d'un plat d'épinards. Cette fois il s'agit de ZOE, une gamine de huit ans créée par Ernie Bushmiller, dont les gags m'amusaient bien lorsque j'étais du même âge qu'elle. Mais vérifions immédiatement comment elle conteste la recette à base d'épinards.
Doc Jivaro ne va pas baratiner longtemps sur POPEYE et ZOE, et se limitera avec ses deux exemples à rappeler que l'Age d'Or de la bande dessinée date de la bande dessinée américaine, celle de l'époque de Citizen Kane.
ZOE est une gamine brunette et grassouillette, exactement le format d'enfance qui ne convenait pas à Lewis Carroll. Les amateurs ont remarqué depuis longtemps que le petit copain populaire Arthur de la petite bourgeoise ZOE, porte au milieu du visage un nez en forme de groin. De groin de petit cochon : Un indice qui devrait éveiller la méfiance de la tante de ZOE et la dissuader de laisser sa nièce rondouillarde en compagnie de cet Arthur.
Doc Jivaro
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