23/06/2020
Tarzanides n° 434
Approximativement d'un format identique les deux fascicules nous viennent de deux éditeurs l'un Editions Saint Cyr, l'autre Editions Duclos. Deux titres deux éditeurs mais un seul illustrateur.
Un illustrateur et auteur de BD archi-connu des maisons d'éditions de la décennie qui fit suite à la Seconde Guerre Mondiale. Il travailla autant pour les Éditions Mondiales Del Duca que pour les couvertures des romans d'anticipation de la collection Fleuve Noir. Il lui arriva même de signer de son nom les aventurlures de BATMAN alors que celles-ci nous provenaient des États-Unis. Inépuisable quoique parfois bâclé, il donna naissance à un surhomme FULGUROS quand les auteurs français s'essayaient à rivaliser contre les supermen américains. Il réalisa des affiches de cinéma et transforma en BD quelques-uns des films de genre western.
Le nom du bonhomme ? BRANTONNE. René Brantonne qui disparut en 1979 presque dans l'indifférence générale. Le Guen, dessinateur de Nasdine Hodja pour l'hebdomadaire VAILLANT, a probablement compté parmi ses élèves.
Bref ! BRANTONNE manifesta son grand talent dans presque tous les domaines graphiques : le lettrage, l'affichage, la publicité et l'illustration, la BD, la retouche photo, etc. etc. Malgré tout ça, Doc Jivaro ignore encore si cet artiste se risqua dans la pornographie.
Ci après, pour les Éditions Lenoir, en 1947, le titre d'une des bédés de format italien par brantonne, et de 8 pages, pas une de plus.
Doc Jivaro
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31/03/2020
Force reste à la bonne santé
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28/09/2019
Tarzanides n° 377
En guise de complément à notre commentaire rattaché au BATMAN de Bob Kane paru le lundi 23 dernier, apportons quelques précisions.
Le 19 septembre 1946 le numéro 1 de la deuxième série de l'hebdomadaire TARZAN était édité. C'est dans cet illustré que BATMAN triompha pour la première fois en France. Et cela malgré une erreur grossière attribuant cette bédé américaine à notre compatriote Brantonne. En effet, celui-ci ne réalisa que le lettrage de la traduction en français, réalisant en même temps des modifications de mises en page pour adapter les "trips" au format de l'édition française.
Infatigable retoucheur, Brantonne s'obligea également à quelques censures voulues par l'éditeur. Un exemple ci-après : une tache d'encre noire cache les sous-vêtements-lingerie de la jeune femme. Cette pratique appelée caviardage peut servir non seulement à dissimuler la partie d'un texte mais aussi à masquer quelques impudeurs graphiques.
(Il ne s'agit pas du jupon noir de la demoiselle sur une balançoire)
Une deuxième publication de BATMAN se vit aussi dans l'hebdomadaire L'ASTUCIEUX à partir du 14 mai 1947. Mais cette fois, surprise ! le titre en est LES AILES ROUGES. On s'attendrait alors que Robin le pupille de Batman, se surnomma Le Rouge Gorge. Cependant c'est dans l'autre titre, le titre La Chauve-Souris que l'adolescent Robin à pour surnom Rouge Gorge. Bizarre, bizarre.
Bien entendu tous les personnages secondaires des aventurlures de BATMAN applaudis par les enfants d'aujourd'hui n'existaient pas quand je jouais aux billes dans la cour de récréation de l’école Voltaire.
Ainsi, l'érotique CAT WOMAN que les amateurs sado-masos apprécient dans le film LE DÉFI (1992) demeura t'elle invisible pour les yeux de ma chaste jeunesse. Ce qui m'épargna d'avoir mon sang juvénile glacé par le rugissement terrible de cette Cat Woman : MIAOU !
Doc Jivaro
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23/09/2019
N° 376 des Tarzanides
Affectons d'oublier les dangers du MEDIATOR et de l'IMMIGRATION, ce jour, pour rappeler que l'homme Chauve-souris de la Bédé mondiale, donc BATMAN vient de fêter ses 80 années d'existence terrestre.
Mais dans Paris-Pourri, les "fans" du milliardaire Bruce Wayne furent déçus : le fameux Bat-Signal du justicier de Gotham City n'apparut pas sur la façade des Galeries Lafayette des Champs Elysées, contrairement à ce qui était annoncé.
Ci-dessus, deux des vignettes du tout premier surgissement de Batman dans un des magazines BD en France, le 19 septembre 1946.
Doc Jivaro ne devrait pas manquer samedi prochain de parler plus en détail de ce phénomène ailé et noctambule auquel donnèrent naissance deux américains de 1939 travailleurs de base : Bob Kane et Bill Fanger.
A bientôt, donc.
Doc Jivaro
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18/05/2019
Tarzanides du grenier n° 352
L'hommage que notre nation vient de rendre à deux de ses guerriers : Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello dans la Cour des Invalides, m'a soudainement remis en mémoire la rubrique nécrologique que publia le magazine TARZAN à partir de septembre 1946. Cette rubrique était consacrée aux militaires ainsi qu'aux civils résistants français "Morts pour que vive la France". Le récit, simplifié, s'adressait à un lectorat d'âge scolaire.
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Souvent présenté sur une demi-page, chaque résumé biographique était accompagné d'un portrait dessiné à partir d'une photo. Le dessinateur, Brantonne, s'assurait alors une grande réputation dans divers domaines artistiques : illustrations, affiches de cinéma, etc., etc. à tel point que par erreur, je n'ose dire par usurpation, il s'attribua une fois les scénarios et les dessins de La Chauve Souris alias Batman.
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Une héroïne de la résistance évoquée dans le numéro 61 de l’hebdomadaire TARZAN. En dessous, le titre "Sacrifices inconnus". Cette bande dessinée italienne signée du diminutif Miloc (Milocco) rendait compte de beaucoup des atrocités commises pendant la guerre à outrance 1939-1945. Ici, une fosse commune où s'entassent et se décomposent les cadavres d'hommes et de femmes assassinés.
La rubrique "Morts pour que vive la France" fut publiée de façon intermittente jusqu'au numéro 95 du célèbre magazine, édité par Del Duca. Elle se termina avec le nom de Auguste Bruschi, tué au combat en 1941, le 15 Mars.
Preuve que le dieu de la guerre n'est jamais rassasié.
Doc Jivaro
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25/07/2012
Les Greniers de la BD n° 7
Batman est de passage dans Montluçon City infernale.
Les premières apparitions BD décisives de Batman en France ? Elles datent du lendemain de la capitulation allemande.
En 1947 et dans l'hebdo L’astucieux où l'homme Chauve souris (incidemment jeu de mots) débute ses exploits dans le numéro 1 du 14 mai.
Son titre : Les Ailes Rouges. Les petits écoliers de la toute nouvelle république apprirent à connaître Le Pingouin … malgré la réprobation de leurs instituteurs.
L'année précédente le magazine Tarzan s'était montré précoce, publiant d'autres aventures de Batman dans lesquelles Le Pingouin n'existait pas. Cette série s'étala sur 71 numéros. D'abord présentée comme créée par Brantonne pour les textes et les dessins, le nom de Brantonne fut ensuite gommé à partir du numéro 48, son travail s'étant toujours limité au seul lettrage de la traduction française des originaux américains *.
Longtemps, Batman s'accompagna d'un adolescent joufflu de partout, y compris vu de dos, et prénommé Robin. Pour combattre les gangs dans Gotham City, il arriva à ce charmant garçon de se travestir en empruntant des vêtements féminins. Comme prévisible, des messieurs abusés par les dentelles et le rouge à lèvres tinrent des propos amoureux à l'oreille de cette fausse jeune-fille. Quelle horreur ! Mais heureusement, doux Jésus, les mœurs de Socrate n'ayant pas valeur humaine chez les héritiers d'Abrahamm, l'éphèbe Robin s'effaça de plus en plus de toutes les BD de Batman.
Une disparition graduée d'autant justifiée que cet orphelin (?) vivait dans l'intimité d'un riche et vigoureux adulte, célibataire qui plus est, et répondant au nom de Bruce Waynes.
Bruce Waynes alias Batman.
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Depuis 1983, une biographie succincte concernant Brantonne a été éditée par Le Dernier Terrain Vague. Yves Frémion en est l'auteur. Offrez-vous la au hasard de vos flâneries parisiennes, sa rareté l'a rend indispensable à vos collections.
Ai-je mal lu ? Me semble que Batman n'est pas présent dans l'index de « Bandedessinée et figuration narrative », catalogue de référence édité en 1967 lors de l'exposition du même nom Rue de Rivoli. Bob Kane, créateur de Batman n'y est pas non plus signalé.
16:04 Publié dans BD, Film, Media | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : batman, christopher nolan, cinéma, film, bd, bande dessinée