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18/06/2022

Vendredi 17 juin 2022

 

TRINTIGNANT 

vient de mourir

Trintignant-décédé.jpg

 

18/03/2022

En marge de l'actu 2022

Le Con de La Rivière Kwaï 

(si z'on se réfère au film)

le c... de la rivière kwaï,seconde guerre mondiale,voie ferrée de la mort

Ce film anglo-r’américain lorsqu’il fut programmé dans Montluçon (en 1959) un copain dont le père était coiffeur, insista pour que nous allions en voir le spectacle. Je n’étais pas chaud mais :

 

- Nicole M … va venir avec nous. On va la placer entre nous.

 

Argument convainquant. Nicole M … portait au moins trois jupons amidonnés sous sa robe décorée « à la Vichy » la mode popularisée par une certaine Brigitte Bardot. En compagnie de cette Nicole nous n’allions pas passer inaperçus sur le Boulevard de Courtais du dimanche après-midi. Mais dans quelle salle de cinéma le film ? Était ce la Rex ou Les Variétés ?

 

Hello ! Le soleil brille, brille … la chanson sortait du Juke box à coups de pièces de 20 cts dans les bistros-bars. Ca ne m’intéressait pas. Mon début à l’école des Beaux-Arts me rendait accro au jazz avec pour entrée en scène le negro-spiritual, ce dont j’allais vite me débarrasser dans les deux trois années suivantes.

 

Hier soir j’ai eu un coup de nostalgie et j’ai revu en streaming (parlez-vous franglais?) Le Pont de la Rivière Kwaï sur mon écran TV. Je me suis posé quelques questions et notamment quel était réellement cet officier japonais nommé « Saïto » qui finit par se mettre au service de ses prisonniers ? Comme quoi, si j’en crois le film, on ne devrait jamais choisir pour gradé de troupes militaires un artiste raté. D’où remarquons que c’est en quittant l’armée allemande qu’un certain Adolf H … réussit à se faire nommé Chef Suprême de la Wehrmacht.

 

Hello le soleil brille, brille … Marre de cette rengaine !

 

Ryal

06/03/2022

POUTINE va attaquer Odessa

 

« Pas mal, pas mal mais 

je vais vous refaire la séquence en mieux

avec toute une pouponnière »

Vladimir

 

Landeau 2.jpg

 

 

23/01/2022

Tarzanides n° 518

 

ET SON Z’OEIL ?

 

Pour appâter l’ogre l’ogresse somnolant-e en chacun chacune d’entre nous tous et toutes la publicité annonce sur votre TV un film « ultra violent ». Quel film ? … « Orange mécanique », voyons. Pour ma part je ne dois pas être normal : j’ai toujours jugé ce spectacle plus clownesque qu’horrifiant. Et si je me souviens bien de certains vieux westerns amusant mon enfance avec des défilés d’indiens tués comme des pigeons de fête foraine par la mitraille des « tuniques bleues », il me semble que l’ultra violence est plus visible dans un des films avec John Wayne que dans le jeune Malcom McDowell masqué d’un nez Pinocchio et coiffé du chapeau de Charlot. N’empêche que nous nous retenons pas de parler et de reparler du film signé de Kubrick. Je pense que nos incessants commentaires à propos de « Orange mécanique » résultent davantage de la réputation du réalisateur que de son film.

 

Oeil Orange Mécanique Good.jpg

 

Tout le film tourne autour des yeux et rappelle une mythologie fondatrice de l’inceste mère-fils, celle de Œdipe. Certes votre Alex ne se crève pas les yeux pour se punir de forniquer avec sa mère mais il crie « Je suis aveugle ! » après avoir assassiné en s’aidant d’un énorme pénis artificiel, une femme dont l’âge correspond à celui de sa mère. Laquelle de mère finira par se laisser tripoter par un jeune homme qu’elle héberge en l’absence de son fils. Et patati, et patata … Enfin les soins médicaux ou, plus exactement le reconditionnement, de genre pavlovien enduré par Alex se fait au niveau des yeux. Encore eux ! Il ne manque plus que le garde du corps du vieux journaliste polémique : avez-vous remarqué qu’il ressemble à Superman lorsque Superman se vêt d’habits civils tout en ayant le nez chevauché par une paire de lunettes – Toujours les yeux ! -

 

Stanley Kubrick à beau se tortiller dans tous les sens il n’a pas échappé à la constante des films américains : aucun homme noir, pas même un basané, ce qui me fait repenser à ces publicités d’aujourd’hui en France où l’on nous montre des populations d’origine africaine mais en ayant grand soin de ne pas montrer la population asiatique, celle du XIIIe arrondissement parisien. Qu’est ce que le racisme en démocrassie, dites-moi ?

 

Caligula film.jpg

 

Vous le reconnaissez ? C’est le même que dans « Orange mécanique » mais cette fois il prête sa tronche à CALIGULA dans le super film de TINTO BRASS en 1979 ; film impossible à revoir librement si vous ne l’avez pas gardé enregistré sur une bonne vieille K7.

Ou acheter sur le net, histoire de nuire aux petits commerces.

Ryal

 

21/01/2022

TCM Cinéma

 

L'Retour d'une Orange Mécanique

Commedia dell Arte

de  Pinocchio à Charlot

Orange-mécanique-TCM.jpg

12/01/2022

Tarzanide n° 516

 

BD et Cinéma, encore.

 

Bar Zing ne garde qu’un souvenir flouté de ce copain moins âgé que moi, et son identité ne me revient pas. Je commençais alors les Beaux Arts de Bourges, pour ne réapparaître que chaque dimanche dans Montluçon.

 

- Tu te rappelles le film d’anticipation que nous allâmes voir dans le cinéma Le Rex ? Tu te rappelles le robot ROBBY ?

 

Effectivement, je m’en rappelais.

 

- Eh bien, il est de retour dans le Pocket KIWI ! Mais tu ne le lis peut-être plus ? Moi, si.

 

A ce moment là Bar Zing avait déserté les petits Mickeys, crottes de nez ou pas. J’accédais à la littérature dite populairement « pour adultes ». Je lisais Le Bal des Maudits dont je ne me souviens pas l’auteur, pendant qu’Auguste le Breton me racontait les souvenirs vrais ou imaginés d’un orphelin dans son roman Les Hauts Murs.

 

Cependant ce copain pouvait avoir raison : les dessins signés de Devi pour les aventurlures du Petit Duc dans KIWI n° 50 semblaient bien sur les pages 92-93 avoir été inspirés par le film r’américain FORBIDDEN PLANET réalisé en 1956-57. Nous étions alors en 1959.

 

BD Kiwi,-10-07-1959.jpg

 

En version française le film s’intitule « Planète Interdite ». Une affichette lisible de l’extérieur sur la vitrine du grand café Le Miscailloux, en annonçait la programmation. J’avais demandé à mon père si le gérant ou le patron du bistro pouvait la lui donner.

 

- Tu arrives trop tard. Un client me l’a déjà demandée et je lui ai promise.

 

Affiche-Planété-Interdite.jpg

 

Comme d’habitude l’appétit sexuel de l’homme était symbolisé : le robot ROBBY portant dans ses bras artificiels une bien jolie Anne Francis simplement vêtue d’une mini-jupe, mini-jupe alors inexistante comme mode vestimentaire féminine sur le boulevard de Courtais montluçonnais. Toutefois, dans la version française on ne parle que de « subconscient » et non pas d’inconscient freudien. Une traduction faussée permettant d’escamoter le vrai thème de ce film d’anticipation, le thème de l’inceste. Le professeur Morbius (encore un faux Moebius) seul survivant humain sur une planète jadis habitée par la super intelligence du peuple des Krells, le professeur Morbius, dis-je, homme démuni de femmes veut garder pour lui seul sa propre fille. Ouh ! le vilain vieux cochon ! On reconnaît la dedans l’un des thèmes favoris de toutes les mythologies, y compris celles de votre Bible préférée.

 

FORBIDDEN PLANET serait le premier film sonorisé par un ordinateur. Et l’on dit aussi que les studios Wall Disney réalisèrent les effets spéciaux, notamment ceux des instants où le rêve matérialisé de l’incestueux professeur Morbius détruit l’enceinte hyper-fortifiée du laboratoire sans que le robot ROBBY puisse s’y opposer.

 

ROBBY a été créé pour toujours vous protéger, jamais pour vous nuire ! Il reconnaît une partie de vous même dans le monstre que votre inconscient imagine afin d’éloigner tous les hommes qui pourraient vous démunir de votre fille !

 

Allo, Docteur Freud ?

 

Ryal