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05/12/2015

Les Tarzanides du grenier n° 190

Édité mensuellement en France à partir d'une volaille pondue par Walter Lantz, PIKO l'oiseau bénéficia en guise de publicité de l'excellente réputation de la S.A.G.E. logée au 12 de la rue du 4 septembre dans Paris.

 

La S.A.G.E. publiait plusieurs BD célèbres : Superman, Fantôme du Bengale, King Police montée …

 

L'imprimeur en était Georges Lang dont les rotatives tournaient à plein rendement pour fournir à notre jeunesse sa dose hebdomadaire de bandes dessinées issues de toutes les origines.

 

En tant que coupeur de tête (avec un s. pour le pluriel), Doc Jivaro ne pouvait pas rater le numéro 1 de ce PIKO de l'année de grâce 1956.

 

Piko-numéro-1.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

36 pages. 2 pages en noir sur blanc alternent avec 2 pages multicolores.

 

 

Lorsque fut publié PIKO, j'avais renoncé depuis 2 ou 3 ans à lire des « petits mickeys ». J'étais passé de la « Pension Radicelle » à une douteuse « Famille Pied de Bouc » de la collection Série Noire. Autre gens, autres mœurs. Tout au plus m'attardais-je sur quelques uns des derniers titres de l'Atelier Chott.

 

Fantax-numéro-9.jpg

 

Séquence BD de trois images chapardées dans l'ultime FANTAX (n° 9 en 1959). Quiconque se souvient des premiers films interprétés par Eddie Constantine, reconnaît dans cette BD pour enfants une façon de parler influencée par ce qui était alors la grande mode des Lemmy Caution. C'était Bernard Borderie qui filmait « La Môme Vert de Gris » en attendant non pas Godot mais « Ces dames préfèrent le Mambo », tandis que le cinéma Le REX, haut perché dans Montluçon, annonçait « La P… respectueuse » de Sartre en l'absence de toute prostituée rue des Rémouleurs.

 

Eddie Constantine ? Un homme vraiment pas dangereux.

 

Si vous souhaitez lire une filmographie sympathique du Eddie-Lemmy de ces dames, procurez-vous le numéro 79 de MONSTER BIS présenté par Alain JARRY.

 

 

Doc Jivaro (MFCL)

31/10/2015

Les Tarzanides du grenier n° 186

 

Doc Jivaro demeure a 99 % persuadé qu'il possède le numéro 1 de la bédé DIAVOLO imaginée en 1946 et par Melwyn-Nash pour les Éditions « Aventures et Voyages » sous la référence du logo MON JOURNAL. Hélas ! Impossible de remettre la main sur cette relique, tant le monticule du désordre s'enfle, se haussant pour soulever la toiture du propriétaire.

 

Donc sans prétendre combler l'emplacement laissé vide par l'absence du DIAVOLO n° 1, résignons nous à ne regarder que la couvrante du numéro 2.

 

 Diavolo-1948.jpg

 

DIAVOLO ? Un amérindien dessiné par Besseyras (parfois orthographié en Bessyras) et dont la publication correspond au moment où le scénariste Melwyn-Nash faisait alliance avec Bernadette Ratier après s'être séparé de Pierre Mouchot, son précédent employeur.

 

Par la disposition des cadres dans la planche, ainsi que par l'occupation « en entier » de chaque image par le corps du héros, DIAVOLO répercute les mises en page que Hogarth avait recueilli de Fosters en les amplifiant. Toutefois – et c'est heureux – Besseyras ne calque pas les attitudes de son personnage sur celles inventées par Fosters – Hogarth ; et cela contrairement à ce que firent alors beaucoup des artistes bédéistes ayant à animer un athlète appelé à égaler les triomphes d'un tarzanide.

 

Diavolo-1948-page-3.jpg

 

 

 

 

 

 

 

Difficile de contester que ce « peau rouge » ressemble plus à un Tarzan qu'à un indien habitué des plaines où galopèrent Grazy Horse et le Général Custer.

 

 

Entre 1946 et 1949 DIAVOLO sera imprimé pendant dix numéros mensuels. Jusqu'à ce qu'à son tour, victime de la censure, il disparaisse.

 

 

Nous le pensâmes mort : il n'était qu'en hibernation. Aussi reparut'il mais amoindri dans les pages de BRIK, autre production chapeautée par le logo MON JOURNAL. Des années passèrent jusqu'en juillet 1957 : le personnage indien cessa finalement d'exister, ne laissant de lui que son patronyme sous la forme d'un titre.

 

Docteur Jivaro, sans se dédouaner de n'avoir pas retrouvé le numéro 1 du DIAVOLO de l'année 1946, affiche ici le numéro 1 du Diavolo petit format de l'année 1957. 

Diavolo-Juillet-1957.jpg

 

Cette seconde édition dont chaque numéro est doté de cent pages, les unes en noir sur blanc, les autres en un carmin nuancé, n'offre rien de vraiment remarquable sauf que … sauf que ses pages 96, 97 et 98 présentent une publicité en faveur de l'agent fédéral LASH LARUE publié dans DAGOTA numéro 33 toujours pour la même année 1957. Un LASH LARUE dont les traits du visage m'ont parfois fait penser à la physionomie de Victor Mature, comédien qui incarna le chevelu-tondu Samson dans un film de la Paramount Pictures.

 

La première série des dix numéros DIAVOLO demeure d'autant onéreuse qu'elle est rare ; et que les vieux collectionneurs encore plus proches de leur corbillard que moi du mien (j'espère) refusent de les proposer aux enchères, même sur le web où pourtant, bien des choses mercantiles prospèrent.

 

Ces gens là, collectionnant et se jalousant entre-eux, ne se rencontrent que pour comploter de quoi rendre inaccessible leur prétendu trésor à tout nouvel arrivant. Ils jouent encore au plus malin du bac à sable. Ils affirment détenir tel ou tel exemplaire en double, en triple, en quadruple … Mais lorsque vous leur proposez un échange, ils affectent tout à coup se souvenir de ne rien avoir de ce qu'ils affirmaient mordicus avoir en partage.

 

On les rencontre qui sont fiers de posséder quelque Graal, jusqu’à ce que quelqu'un les affronte en possédant l'Anneau des Nibelungen.

 

Doc Jivaro

 

12/02/2015

Quand le temps passe tout passe

BAL TRAGIQUE

chez les communistes :

1 MORT

roger hanin,ali la pointe,le milliardaire touge,doumeng,interagra,famille gouze

J'ai dû regarder deux ou trois NAVARRO dont il ne faut retenir que des résidus de propagande coco-socialiste : les immigrés islamistes d'Afrique sont gentils pendant que les familles de tradition française sont vilaines. Voilà, na !

 

Hanin (Roger) appartenait à cette catégorie d'artistes, d'écrivains, de journalistes et autres politiciens qui gueulent contre les capitalistes mais qui gagnent leur célébrité et leurs cachets de gauche grâce aux libertés sociales produites par le système capitaliste.

 

Rappelez-vous PICASSO servant gratuitement Maurice Thorez mais s'enrichissant de la spéculation capitaliste. 

26/12/2014

Encore plus abrutissant que Cecil B. DeMille

EXODUS

 

quand yahweh terrorisait Pharaon

 

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15/11/2014

Les Tarzanides du grenier n° 88

 

ANTAR, KASPA, TANTOR

 

 

Parmi les Tarzanides les moins cités, il y a ANTAR. Un champion actif sous la forme de romans-photos confectionnés à l'aide de morceaux de films relatifs à TARZAN.

 

Publié en France dans la série JUNGLE-FILM, mais de provenance italienne (Ponzoni Éditeur) le titre de chaque numéro ne correspond pour ainsi dire jamais au titre du film américain dont il utilise des séquences. Exemple : TARZAN'S DÉSERT MYSTERY (R.K.O., année 1943) devient JUNGLE APPELLE BERLIN dans l'interprétation photo distribuée par les NMPP pendant l'année 1964.

 

 

Jungle-film.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Gordon Scott allias Antar risquait-il de s'attirer des ennuis de la part de SOS racisme ? Pas du tout. Harlem Désir et Julien Dray n'étaient encore que des gamins lorsqu'en 1961 je touchais mes 19 ans.

 

 

TARZAN réduit à ANTAR – pourquoi pas ZANTAR ? - occupa le terrain pendant environ une dizaine d'années. Ce nom de ANTAR fut aussi employé pour vendre de l'huile de vidange. Ce qui ne peut pas nous étonner puisque Tarzan prêta le sien, de nom, pour la vente de chewing-gum ou encore de paires de chaussures.

 

Tarzan-Signal-Gasoline.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

La silhouette d'un Tarzanide en guise de publicité pour commercialiser de la gazoline.

 

 

 

 

Les acteurs de cinéma ayant fréquemment tenu le rôle de Tarzan durant plusieurs films américains, sont évidemment présents dans les pages mensuelles de la collection Jungle-film. Weissmuller, Lex Barker … mais aussi Buster Crabbe dans la peau d'un KASPA. KASPA ? un homme-lion donc un Tarzanide dans le numéro 3, année 61, de Jungle-film.

 

Encore moins connu que les ANTAR et autres KASPA, nos pères pendant l'année qui suivit celle du Front Populaire, entendirent parler d'un Tantor. Non pas l'éléphant de Tarzan mais Tarzan lui même rebaptisé occasionnellement TANTOR pour le fascicule numéro 9 de l'année 1937, édité par UNIVERSAL- films et vendu au prix de … 30 centimes d'un franc.

 

 

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Le comédien bien musclé et presque entièrement couvert d'une (fausse ?) peau de panthère se nommait Frank Merrill. Il joua le rôle de Tarzan dans de longs serials pendant les années 1928-1929. Plus palpitant encore : il fut le premier à faire retentir le cri de l'homme-singe dans les salles de cinéma.

 

  

Pour vous comme pour moi, nous arrivons trop en retard pour que Frank Merrill daigne nous serrer la main : Il décéda en 1966.

 

Docteur Jivaro

 

 

28/09/2014

Et Lucifer, ange de lumière, créa la femme

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