24/10/2018
La France future des maladroits de l'home
Mais z'où sont les neiges d'antan ?
10:38 Publié dans Actualité, Consommation, Dessin humoristique, Education, Enseignement, Politique, Religion, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cantines repas sans porc, chalon-sur-saône, ligue de défense judiciaire des musulmans, ldjm, migrants islamistes, cantines françaises sans viand porcine, les collabos laïcs de l'islam, l'école française de la charia, oecuménisme
22/10/2018
Agression anti-scolaire dans Créteil
« Pompidou salaud !
Le peuple aura ta peau »
C'était dans Paris 1969, en longeant les grilles du marché couvert Boulevard Magenta... Quel jour ? Je ne m’en souviens pas. C’était sûr, c’était en matinée et la classe des gamins scolaires marchait en désordre, tous excités par je ne sais quel « enseignant » dont le bras martelait les paroles assassines.
Etais-je donc encore à rêvasser sur mon sommier du sixième étage sous le zinc des toitures ? non ! Je descendais à pied jusqu’au boulevard Bonne Nouvelle, là où nous prenions rendez-vous, Jean-Guy et moi, pour avaler une choucroute trop liquide dans un self service dont j’oublie l’enseigne.
Les lendemains de Mai 68 n’étaient pas toujours révolutionnaires : ils étaient aussi bandants : de plus en plus de jeunes et de moins jeunes parisiennes adoptaient la nouvelle mode vestimentaire, celle de la mini-jupe. Alors que le porte-jarretelles restait encore de service autour des hanches, en dessous.
« Pompidou salaud !
Le peuple aura ta peau »
Une autre étape venait d’être franchie par des révolutionnaires auto proclamés annonçant le nouvel ordre d’un monde tout frais, pas rose bonbon mais rouge sanguinaire :
– À bas l’école caserne !
Il fallait abattre les murs emprisonnant les lycées et les collèges. Il fallait ouvrier les écoles à la rue ! libération totale !
Comme si nos aïeux n’avaient pas bâti des écoles entourées de murs, justement pour protéger les enfants contre l’ignorance et les violences des rues.
Le slogan nouveau était À bas les collèges-prisons ! Il faut que la rue libératrice entre dans les écoles enfin libérées !
Aujourd’hui et depuis plus de vingt ans, c’est réussi : le racket, l’incendie, la drogue, les délinquances et les crimes multiples de la rue entrent démocratiquement à l’école.
14:12 Publié dans Actualité, Education, Enseignement, Journaux, Media, Moeurs, Sexualité, Société | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : enseignante agressée, créteil agression, délinquance scolaire, mai 68, délinquance et terrorisme dans les écoles, lycée branly, jean-michel blanquer
28/09/2018
Information sexuelle de nos enfants
Faire confiance aux parents ?
12/09/2018
En voici une bonne r'idée européenne
11:00 Publié dans Actualité, Dessin humoristique, Education, Enseignement, Politique, Religion, Société | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : apprentissage langue arabe en france, salafisme, rééducation nationale, laïcité et islam, fascisme religieux, mixité en scolarité
04/09/2018
Cette année encore ...
...
interdit de fumer devant l'école
17:30 Publié dans Actualité, Consommation, Dessin humoristique, Education, Enseignement, Médecine, Moeurs, Santé, Société | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : tabagisme, rentrée scolaire 2018, nicotine cancérigène, jean-michel blanquer, françoise nyssen
03/09/2018
École Voltaire Montluçon
Cette année, tu vas à l’école des grands. Il te faut un cartable.
C’était dit, c’était LA RENTRÉE.
Né en décembre, j’allais tenir le rôle du plus jeune de la classe de sixième. L’année suivante ce serait la cinquième. Fallait tenir jusqu’à la première, celle du Certificat d’Etudes Primaires.
Je venais de passer deux ou trois semaines de vacances « au bon air campagnard » dans un bled creusois : Chenérailles. Pas tant bled que ça. Plus grand que Parsac, moins que Guéret. De toute façon Montluçon tenait le record régional : c’était LA ville. Ce qui ne l’empêchait pas, Montluçon, de rester plus petite que Clermont. Les grands et les petits... Placez-vous tous sur deux rangs ! à gauche les petits, à droite les grands. Cependant, Chenérailles disposait d’une position enviée : c’était sur son foirail que se tenait le plus important marché aux bestiaux de la région.
– J’ai promis de lui payer son cartable tout neuf c’est pas toi qui m’en empêcheras.
La sœur cadette de Maman venait d’insister auprès de Maman.
« C’est du vrai cuir, Mesdames. Respirez, sentez le nez dessus ; c’est fabriqué chez Boussac ».
Le petit boutiquier d'entre l'église et la mairie n’allait pas rater la vente.
– Il faut que ce cartable te fasse toute ta scolarité. Ne le perds pas, ne te le fais pas voler. Le premier octobre ton père et moi nous vérifierons si tu peux bien le ranger dans le casier de ta table d’école. Remercie Camille, embrasse là.
Camille était plus jolie que Maman et, en plus elle était coquette.
Je l’embrassais trois fois, pas seulement deux.
Madame Lesage fut l'institutrice de mes débuts. (Mon père avait corrigé : c’est une demoiselle !) … Moi, je ne me souviens ni de son visage, ni de ses jambes. Je me souviens qu’elle nous apprenait à compter à l’aide de bûchettes coupées dans du bois de noisetier.
3 + 8 ? Servez-vous de vos doigts et de vos bûchettes. Allez ! tout le monde ensemble : ONZE ! … Bien, bien. Faites silence ! à présent on va voir si vous êtes intelligents : 8 + 3 ?
Ça se compliquait.
Soixante-dix ans et plus se sont écoulés et j’ai l’illusion mentale que toutes ces années sont passées l’espace d’un clin d’œil.
Bar Zinc
12:46 Publié dans Actualité, Education, Enseignement, Histoire, Moeurs, Montluçon, Société | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : rentrée scolaire 2018, rentrée scolaire 1948, enfance et souvenirs, bar zing de montluçon, école voltaire montluçon, entreprise boussac