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26/03/2019

Vouvoiement et tutoiement :

La hiérarchie par le langage

disparaît-elle dans l'entreprise ?

 

hierarchie du langage,directeur et employé,association capital travail,le code verbal en entreprise

 

20/03/2019

Le Pape refuse la démission du primat des Gaules

Et d'abord
passe ton certif d'études primaires !

Le Pape et Barbarin.jpg

Je devais être un gamin particulièrement moche

puisque ni mon instituteur, ni mon curé

n'ont sollicité de ma part une faveur.

16/03/2019

Tarzanides du grenier n° 342

 

En 1947 le dimanche du 23 mars dut être un dimanche doublement heureux pour les écoliers d’une France au sortir de la guerre. D’abord parce que le Jour du Seigneur commandait la fermeture de l’entrée des écoles et, ensuite, parce que était publié le numéro 1 d’un tout nouveau illustré : DONALD.

 

BD-Donald-couv,-1947.jpg

 

 

Il ne comptait que huit pages, DONALD. C’était pourtant une présentation tout à fait habituelle pour nombre d’hebdomadaires de l’époque. C’était, surtout, huit grandes pages (27,3 X 41,5) d’un format qui n’existe plus à l’attention de nos moutards actuels. N’empêche : nos petits bras musclés du moment se plaisaient à ouvrir les grandes ailes de ce volatile sur papier.

 

Je n’ai pas connu la première année de parution de cet hebdo qui ne publiait que des bandes dessinées américaines, exception faite pour une intitulée : Les aventures de Monsieur de la Guerche. Le siège social se situait Boulevard Saint Germain au 209 dans Paris bien sûr. Cependant je connaissais les trois neveux de DONALD : Fifi, Riri et Loulou, pour la bonne raison que trois petits copains cousins entre eux s’amusaient à s’interpeller par ces trois diminutifs affectueux.

 

Le succès de DONALD était complet. Même que certains parents en lisaient avec amusement les histoires quoique …. Quoiqu’il y eut un hic !

 

L’une des séries BD avait pour titre BARRY et Le Lotus d’Or. Une série illustrée par Milton Caniff créateur du célèbre Terry et les pirates. Mais le hic ne se trouvait pas dans le fait que chez nous Terry était remplacé par Barry. Le hic se trouvait en bas de la page 3 du n° 17 du 13 juillet 1947. Lisez en le texte.

 

BD-Barry-Donald-13-07-1947.jpg

 

« Petite vérole ! » Oui vous avez bien lu : vérole. Cette allusion à une maladie vénérienne : la syphilis, était absolument inattendue dans un journal destiné à la jeunesse française, étant entendu que toute information sexuelle restait interdite à l’école et retardée le plus possible en famille. En fait il se peut que le traducteur se soit tenu au mot à mot dans la version française pour l'enfance, en traduisant l’original américain destiné à un lectorat adulte. (En France, je crois bien que c’était le mot « variole » qui était plutôt utilisé dans ce genre de situation).

 

L’abbé Pihan (1912-1996), pourfendeur de toutes les BD éditées en dehors de celles de Coeurs-Vaillants, disqualifiait le journal DONALD en le traitant de « journal le plus pernicieux pour l’enfance ».

 

Walt Disney, célébré comme l’ami public numéro un, en gémit encore dans son cercueil.

 

Doc Jivaro

 

14/02/2019

Dès l'âge de 3 ans

Bon pour la scolarité

scolarité-3-ans.jpg

05/01/2019

Tarzanides du grenier n° 333

 

En 1961, comme je franchissais la rue de Dunkerque dans Paris, pour aller me régaler de frites payées un franc dans leur cornet, je ne pensais pas du tout à la Société Parisienne d’Éditions abritée au 43… C’était Elle, pourtant, qui éditait les Aventures de MIKI.

 

BD-Miki,-n°-1,-couv..jpg

 

 

Je n’ignorais pas ce titre mais je m’étais toujours désintéressé des mésaventures de ce petit blondinet culotté d’une salopette d’apprenti garagiste. Son oncle Harry, invisible de tout le monde sauf de son neveu, ne m’amusait pas non plus. L’alignement monotone des images me faisait même refermer l’album à peine l’avais-je ouvert. C’est dire que j’ignore comment le numéro 1 de ce MIKI année 1950 se trouve dans une pile de vieux journaux rongés par la fourmilière du temps. Cependant, en page 47 de ce MIKI, deux encadrés attirent ma curiosité, tous deux invitant à se divertir en compagnie d’une LILI l’Espiègle.

 

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Cette gamine fictive n’était pas inconnue pour mon enfance : une voisine que je présentais comme étant « ma sœur de lait » pendant qu’elle-même me désignait comme son frère secret échappé d’une maison de correction, lisait cette BD produite par la S.P.E., celle-ci gérée par une célèbre famille Offenstadt.

 

LILI l’Espiègle est sûrement la mominette la plus vieille parue dans l’histoire de la BD européenne. Née en 1909 sur l’une des pages de l’hebdomadaire FILLETTE, elle est devant les autres filles pareille à ce que le garçon Buster Brown est devant les autres garçons : incorrigible, définitivement, malgré des quantités de fessées éducatives.

 

Mais je crois bien que nous remettons à plus tard nos commentaires sur le cas de cette jolie et bourgeoise blondinette de Passy, dont l’auteur, semblable à Ronsard, nous précise qu’elle a les lèvres décloses.

 

BD-Fillette,n°-26,--28-04-1.jpg

 

 

Que voici bien un spectacle de BD absolument interdit aux enfants d’aujourd’hui.

 

Doc Jivaro

 

 

31/12/2018

Bonne année 2019

Après s’être évadé d’un tribunal facho
un fils du peuple s’échappe
de l’enfer d’un des bagnes français

évasion-prison-de-Fresnes.jpg

Ça augure d’une
prochaine bonne année 2019
pour les Droits de l’Homme