14/12/2025
Tarzanides n° 669
BRETELLE SUR L’EPAULE
L’était pas beau ce Tarzan ! L’était moche. Tous et toutes d’accord dans l’atelier BD du mercredi, celui de nos enfants. Je venais de présenter deux ou trois exemples des anciennes séries américaines apportant la preuve que TARZAN à ses débuts était dessiné avec un pagne assez long lui couvrant à moitié la poitrine pendant qu’une bretelle sur l’épaule gauche soutenait son demi- vêtement « sauvage ».
- C’est un pagne, m’sieur ! Et comme ça il ressemble à mon arrière-arrière-tout en arrière grand-père. J’en ai vu les photos, s’exclama je ne sais plus lequel de mes jeunes artistes.
Dans les cinémas américains de l’après 1900 toute la famille se montrait satisfaite d’applaudir les aventurlures de T. Incarné par Gene Polar ou encore Meryl Frank à partir du roman fondateur écrit par E. R. Burroughs.
Ce n’est qu’un peu plus tard que de nouveaux acteurs américains abandonnèrent la bretelle. Tel furent d’abord Herman Brix et autres Glenn Morris sommairement vêtus d’un cache-sexe en fausse peau de léopard. Puis apparurent les deux champions du genre : Johnny Weissmuller suivi de Lex Barker. La bande dessinée sur ce même personnage se développa avec la présence de la bretelle puis de sa disparition, à partir des années 1930.
Existe pourtant une différence entre le cinéma et la BD pour ce qui concerne la présence suivi de l’absence de la bretelle. Dans les bandes dessinées trop longtemps méprisées par les professeurs de Beaux Arts (en France), les enfants purent apprendre comment disparu la dite bretelle.
On ne compte plus le nombre de fois que T. Fit une chute qui aurait été mortelle pour lui s’il ne s’était pas accroché in-extremis à quelque plante sauvage grandie à flan de montagne. Ainsi fonctionne le roman. Car c’est exactement le 14 août 1932 que T. s’agrippa à un arbuste, s’évitant ainsi de heurter à mort le sol rocailleux. Mais heurtant brutalement son buste contre la falaise, il endommagea sa clavicule gauche ... Et c’est pour permettre à cette partie de son squelette de se rétablir posément qu’il utilisa la bretelle de son pagne pour soutenir son bras gauche. Si bien que quelques jours après (18 septembre) il se débarrassa définitivement de la bretelle usagée.
- Bravo ! Mais j’ai ,bien une photo de mon arrière-arrière grand père, reprit le gamin. Même que quand on la regarde bien on voit qu’il tient une truelle dans sa main.
- Une truelle ? Il faisait quoi ? Demanda un autre enfant.
- Il mettait du ciment, gros malin ! T’as jamais vu quelqu’un lisser du ciment avec une truelle. T’es nul !
A ce moment, je repris la parole avant que mes oreilles s’égarent dans un brouhaha. Je te fais remarquer dis-je à l’enfant que ce n’est pas avec une truelle que le maçon lisse le mortier frais mais avec une taloche.
- C’est quoi ça, encore, une taloche ?
C’est ce que tu vas recevoir, ajoutai-je en plaisantant, si tu continues d’aller et venir en courant dans l’atelier. Une taloche c’est aussi une gifle.
- Jamais entendu ça !!
Le garçon auquel je m’adressais m’avait été présenté par sa mère. Celle-ci toute contente d’avoir vu publier dans un journal de quartier, quelques images signées de son fils. Effectivement le petit jeune réussissait bien à copier Gaston Lagaffe créé par Franquin et Jidehem. Toutefois il renonça vite à inventer un personnage bien à lui : le fait de ne plus pouvoir épater les autres gamins avec ses coups de crayon routiniers, parut l’avoir beaucoup vexé. Il demeura pendant deux ou trois cours sans plus rien faire. Les grandes vacances étant proches, mon atelier allait fermer.
Bar Zing
18:46 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Fanzine, Journaux, Media, Moeurs, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : franquin, jidehem, rex maxon, harold foster, weissmuller, lex barker, e.r.burroughs
27/12/2019
Tarzanides du grenier n° 393
RE-CASTAGNE
C’est dans le numéro 279 du 17 janvier 1957 que les jeunes lecteurs de SPIROU applaudirent la grande, très grande colère du Marsupilami. Un évènement dans l’Histoire de la BD Franco-Belge : Eh oui ! Robert Velter le créateur de SPIROU était de nationalité française.
Les collectionneurs trouvent dans la reliure cartonnée n° 60 de SPIROU les premiers exploits de l’animal qui ne manqua pas de s’attirer des remontrances "bien pensantes" à cause de son comportement extravagant. Et c’est dans cette même reliure n° 60 que l’on peut assister à la toute première apparition d’un certain GASTON LAGAFFE (Hebdomadaire n° 985 du 28 février 1957).
Le futur héros sans emploi porte un nœud papillon, un veston et des chaussures cirées comme pour tromper son employeur éventuel ... Ce ne sera que deux semaines plus tard qu’il s’affichera sous une allure désinvolte : assis de travers sur une chaise et allumant une cigarette dont il ne gardera bientôt plus que le mégot au bec.
Rappelons que Franquin fut accompagné d’un certain J.D.M. lorsqu’il esquissa les premiers aspects de Gaston ; et que JIDÉHEM faillit bien être le seul héritier du personnage dont la popularité peut presque devenir proverbiale.
Aucun d’entre-nous n’étant immortel JDM nous a définitivement quitté le 30 avril 2017.
Doc Jivaro
18:10 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Grenier de la BD, Journaux, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : gaston lagaffe, spirou, franquin, jdm, jidéhem, robert velter, marsupilami, doc jivaro, bar zing de montluçon, bandes dessinées anciennes
13/07/2019
Tarzanide du grenier n° 361
En ce moment le Musée des Arts et des Métiers dans Paris-Pourri, expose les travaux d'Edgar Jacobs, travaux relatifs au monde grouillant des bandes dessinées. C'est lui Jacobs qui créa les inséparables Blake et Mortimer, peut-être le fleuron le plus représentatif de l'ancien journal TINTIN. Un journal en faveur duquel se manifestèrent toujours nos curés quoiqu'il concurrença dangereusement Cœurs Vaillants, hebdomadaire directement issu du religieux catholique.
Doc Jivaro connut Blake et Mortimer à partir de l'un des épisodes les plus fameux de leurs aventurlures. Nous étions en 1953 et c'était "La Marque Jaune". Toutefois cette histoire ne retint pas longtemps Doc Jivaro qui préféra bientôt la cage grande ouverte de l'écureuil SPIROU.
Le numéro 256 de TINTIN édita la première planche BD de La Marque Jaune en même temps que se terminait en page 16 de ce même journal l'épisode précédent "La Grande Menace".
L'hebdomadaire politique VALEURS actuelles (n° 4311) vient d'éditer un article sous le titre "retour vers le futur" consacré à l'exposition présente 60 rue Réaumur 75003 Paris. Sans prétendre pourtant rivaliser avec le numéro hors-série de BEAUX ARTS (juin 2015) intitulé BLAKE ET MORTIMER face aux grands mystères de l'Humanité. (BD-Beaux-Arts-hors-série,-2.jpg)
Le travail lent et studieux de Edgar Jacobs contribua fortement à qualifier de "style ligne claire" l'ensemble des bandes dessinées affichées dans TINTIN. Par opposition à une autre école belge surnommée, elle, l’École des Gros Nez, sans doute à cause du tarin en forme de patate dont Franquin et son compère Jidéhem affublèrent leur personnage Gaston Lagaffe pendant l'année 1957.
Doc Jivaro
17:28 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Fanzine, Grenier de la BD, Journaux, Media, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tintin, blake et mortimer, la marque jaune, gaston lagaffe, edgar jacobs, valeurs actuelles, franquin, jidéhem, bandes dessinées de collection, bar zing de montluçon, tarzanides, doc jivaro
05/04/2018
Salon des séniors 2018
GASTON ?
60 ans déjà

11:59 Publié dans Actualité, Arts, BD, BD anciennes, Cinéma, Dessin humoristique, Fanzine, Film, Grenier de la BD, Journaux, Livre | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : bd, bande dessinée de collection, gaston lagaffe, franquin, journal de spirou, jidéhem, cinéma, pierre-françois martin-laval, théo fernandez, salon des séniors 2018








