30/11/2025
Tarzanides n° 667
A COTÉ ?
EN PLEIN DEDANS, PLUTÔT
Nuançons d’emblée : nous préférerions plutôt qu’écrire Musée de Grenoble, écrire Musée dans Grenoble.
Nous ? Qui ça nous ? Mon épouse et moi pardi ! Puisque nous allons bavarder avec pour sujet la collection BD Michel Édouard Leclerc. Oui : le fils de son père fameux dans tout Landerneau. Collection réussie par un passionné.
Pour nous autres collectionner des bandes dessinées signifie accumuler dans leur ordre des journaux anciens en plus ou moins bon état de conservation, ce qui n’est plus du tout rare depuis les années 1970. Mais pour le collectionneur de haut niveau disposant des moyens nécessaires à l'acquisition d'une collection référentielle de BD, celle ci est d’abord constituée de tout le travail précédant l’impression des journaux : recherches du scénario, esquisses pour le portrait des personnages, dialogues entre les membres d’une équipe, références sur le permis ou le non permis pour des divertissements destinés à un public d’âge mineur. Car la BD en France fut d’abord un produit exclusivement réservé à notre enfance.
N° 435, 16 novembre 1916
Pleine Première Guerre Mondiale.
l'hebdomadaire est réduit à 8 pages au lieu des 16 habituelles
Lorsque mon père me parlait des histoires en images qui l’amusaient étant gamin, il citait L’EPATANT. Généralement des histoires humoristiques dont l’identité des protagonistes était presque toujours venue de jeux de mots permis par l’ortografe « Les Pieds Nickelés » créés par Forton, revenaient souvent à la mémoire de Papa. Si bien que je regrette posséder à présent plusieurs paquets de l’Épatant dont j’aurais bien aimé prêter plusieurs numéros à mon père avec obligation de me les rendre ... Hélas ! Papa est mort depuis le début des années 70 de 1900.
L’exposition grenobloise intitulée EPOPEES GRAPHIQUES jusqu’au 19 avril 2026 mérite sûrement son succès. D’autant qu’au départ de Montluçon en direction de Domérat, autrefois village de vignerons, notre couple a l’habitude de s'approvisionner dans la grande surface LECLERC mentionnée plus haut. D'autant que, récemment encore, toute une équipe de Marvel assurait la sécurité dans le hall du grand magasin. Parmi lesquels nommons : Batman, Hulk, etc.
Et pour remercier les lecteurs-lectrices de mon blog silencieux, je leur dédie à ne toucher qu’avec les yeux, la numérisation d’une des vignettes de Billy the kid, n° 20 de l’année 1978 ; vignette exhibant le poupon Bonney suçant le canon d’un six coups en guise de biberon. Cette vignette fut interdite à la réimpression des albums prochains.
Je souhaite à toutes et tous une visite réussie parmi les rares spécimens BD de la collection Hélène et Michel Édouard Leclerc.
Bar Zing
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19/07/2025
Tarzanides du grenier n° 647
LES SUPER HEROS
Vues plongeantes ou plafonnantes, muscles décoratifs schématisés, anatomie tordue en tous sens, grands gestes théâtraux, grimaces, etc. etc. Mais pourquoi donc les super-héros r’américains, ont-ils évolué en utilisant tout ça ? Peut-être sous l’influence d’un personnage devenu célèbre d’abord par le roman puis le film avant d’être mondialisé par la bande dessinée. Mais de qui s’agit-il ?
Bar Zing
18:41 Publié dans Arts, BD, Blog, Fanzine, Grenier de la BD, Journaux, Media, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : iron man, spiderman, hulk, tarzan, marvel origines, stan lee
16/06/2018
Tarzanides du grenier n° 303
Par la route montante et réaménagée que de vieux montluçonnais survivants appellent « La Côte rouge » et qui indique la direction de Limoges éloignée de quelque 150 kms, nous accédons à une surface commerciale de réputation mondiale. Son bâtiment rectangulaire propose deux entrées publiques, l’une proche d’un restaurant, l’autre donnant à droite sur un Espace Culturel. Dans les deux cas le hall géant semble nous réduire à une taille lilliputienne. Mais le gaulois que je suis y repense : l'historix Galerie des Glaces, quelle longueur mesure-t-elle ? Nous nous souvenons simplement que notre reflet était tout tordue dans la miroiterie versaillaise dont se contentait pourtant MONSIEUR, aristocrate travesti de robes et de dentelles, frère du monarque absolu.
– Je vais acheter une nouvelle clé USB, me lança ma n'épouse en me voyant stopper devant une sorte de pachyderme humanisé par le port d’une culotte. Une statue toute boursouflée, d'une énormité encombrante et verdâtre, matérialisant… HULK.

HULK, l'un des super héros dont les fervents de bandes dessinées nous apprennent qu’il vient des écuries américaines MARVEL, pendant que d’autres préfèrent se souvenir que c’est l’éditeur lyonnais français LUG qui le popularisa chez nous. HULK tout en colère, d’une colère silencieuse. Mais sans doute HULK est-il rendu furibond par l’actuelle fâcherie entre Leclerc et Coca Cola, ou encore par la quasi-disparition des rayons BD hier encore bien présents dans l'Espace Culturel.
HULK n’existait pas quand l’instituteur Servan fouillait sans mon autorisation dans mon cartable d’écolier pour en soutirer confisquer le magazine TARZAN réprouvé banni par l’URSS stalinienne. « J’en parlerai à ton père ».
Comment ne pas avoir été captivé par les dessins de Hogarth lorsque nous n’étions que des gamins et que la télévision n’était pas présente pour concurrencer l'immobilité des imageries traditionnelles ?
Voyez ci-dessous une BD à laquelle Doc Jivaro a occulté (et non pas ausculté) le titre et les textes afin de rendre plus impressionnant par leur isolement les dessins.
Tout y est résumé de l’ambiance animale faite d’alternances entre la peur et la rage de vaincre exprimée dans les romans de Burroughs dont nous ne connûmes d’abord que la transcription en formules BD. Notez surtout le faciès grimaçant du gorille : il nous rappelle les gros plans de la gueule de King Kong (1) que nous vîmes s’approcher de la caméra alors que c’est elle, la caméra, qui s’avançait vers une marionnette changée en une bête fabuleuse escaladant l’Empire Stades Building.

Mais voici qu’une des images retient notre attention : celle du gorille géant qui se sauve, vu de dos, et dont la fuite à quelque chose de cocasse, de clownesque. Son allure paraît plus comique que dramatique et ne correspond pas du tout à l’ambiance plus que centenaire de TARZAN.
Comprenons que Doc Jivaro a failli réussir à nous tromper en supprimant le titre et le texte. Car il s’agit d’une planche de FUTUROPOLIS dessinée par Pellos, et non pas d’un morceau choisi en pleine substance des aventurlures africaines de lord John Greystoke.
FUTUROPOLIS fut édité en page huit du grand journal JUNIOR depuis le numéro 54 jusqu’au numéro 110 à partir de l’année 1937.
Lorsqu’en 1977 Glénat (Jacques) réédita sous une couverture rigide et de format italien, les 56 planches du désormais mythique FUTUROPOLIS il accorda toute l’importance au dessinateur Pellos. Un choix trop partisan, comme pour enfoncer dans une oubliette toujours plus profonde l’identité du scénariste et rédacteur de FUTUROPOLIS : Martial. Martial Cendres. Enfin, en 1982, le jeune Pierre Pascal écrivit un scénario intitule NOVOPOLIS et obtint du patriarche Pellos, né en janvier 1900, qu’il dessinât sans doute avec quelque nostalgie, les péripéties de ce qui était comme le rejeton tardif de FUTUROPOLIS.

(1) – Évidemment, en ce moment, nous nous référons au seul vrai King Kong, celui de 1933.
Doc Jivaro
09:36 Publié dans Barzinguettes, BD, BD anciennes, Blog, Cinéma, Fanzine, Film, Grenier de la BD, Journaux, L'avis des bêtes, Media, Séries télévisées | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : hulk, futuropolis, marvel comix, lug, pellos, martial cendres, montluçon, côte rouge, cinéma, bd, bandes dessinée de collection, king kong
09/06/2018
Les Tarzanides du grenier n° 302
De retour d’un restaurant asiatique, Doc Jivaro reconnaît
n’avoir pas le cœur de mettre au point l’article préparé
en faveur du personnage HULK.
Ce sera pour samedi prochain.
Bonne semaine à tous.
17:43 Publié dans BD, BD anciennes, Blog, Grenier de la BD | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : tarzanides du grenier, bar zing de montluçon, ryal, hulk





