01/07/2013
Espionnage téléphonique
Protégeons l'Europe musulmane
contre l'agression yankee
SABOTONS MICKEY !
12:45 Publié dans Actualité, Dessin humoristique, Media, Politique, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : espionnage téléphonique, usa, europe, nsa, der spiegel, prism, mickey
30/06/2013
Le petit censeur n° 1
Après une période assez brève (globalement : 1972-1983) de liberté de création dans la BD – et pas uniquement dans celle destinée aux adultes – la censure est redevenue toute puissante dans tous les domaines relatifs à l'affichage public des journaux illustrés.
Il suffit de regarder la devanture fadasse d'une librairie d'aujourd'hui tout en se souvenant de telle ou telle autre de la fin des années 70, pour comprendre tout ce dont les « belles âmes » politiques, de droite ou de gauche, nous ont démuni depuis bientôt trois décennies.
Cependant, on peut toujours s'en consoler, sachant que dans le pays de Thorez et de René Coty se furent surtout les années 50 qui eurent à subir les plus grands abus de censure dans le rédactionnel et le graphisme populaires.
Ci-dessus la couverture de FOX, n° 33 de mai 1957.
Publié en France, donc censuré, ce produit italien était adapté par les éditions LUG alors très productives à Lyon.
Le revolver tenu dans la main droite à été supprimé. On a déplié l'index comme pour ne garder qu'une
trace inoffensive du canon de l'arme disparue. Mais l'escamoteur, sans doute chichement payé, a laissé vide la gaine pendue au ceinturon. Il s'est dispensé de dessiner le six coups qui, normalement, devrait y être replacé. Je ne connais pas l'image d'origine. Je suppose, pourtant, que l'autre personnage menacé laisse tomber son colt et que celui-ci, aussi, a été effacé.
Le protagoniste en chemise jaune se nomme sûrement TEX WILLER, ranger fameux réédité par Lug mais pas dans FOX. Dans RODEO. (Et après que WILLER TEX ait possédé son propre journal pendant 35 numéros entre 1952-1955).
Constatons sur ce numéro 93 de RODEO (1958) le même genre de censure que celle appliquée au numéro 33 de FOX. Et cette fois, la main droite a été modifiée maladroitement. L'encre en a même bavé, la coquine.
Un avant goût de ce TEX WILLER apparut prématurèment sous le nom de TEXAS BOY, dès 1947 – Et fut publié sur 32 pages, chacune des pages n'étant modestement composée que d'une seule bande horizontale.
Ci-dessous, le numéro 10 de TEXAS BOY. La dernière page présente une publicité pour PANTHERE BLONDE, une des copines de notre enfance.
Sur cette couverture n° 9, une action défensive meurtrière impossible à publier pour une jeune clientèle des années 50 et 60. Et même à présent, en 2013 vous n'en verrez pas l'équivalent dans un journal pour juniors.
Difficilement trouvable, la collection complète de TEXAS BOY tient-elle en 39 ou 41 numéros ? Question non résolue. Quoiqu'il en soit, si votre pire ennemi vous la donne avant de périr étranglé par vos soins, acceptez en le cadeau. Et pour une bonne raison : chacun des exemplaires peut atteindre jusqu'au prix de 90 euros malgré le chétif de sa présentation.
Docteur Jivaro
08:45 Publié dans Arts, BD, Blog, Fanzine, Grenier de la BD, Journaux, Media, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fox, rodéo, tex willer, texas boy, panthère blonde, éditions lug, bd, bd ancienne, bd de collection, journaux pour enfants, censure
27/06/2013
Trois "FEMEN" libérées mettent le cap,
Que les « Femen » veuillent combattre le religieux, on les suit volontiers là-dessus.
Mais lorsqu'elles s'engagent contre la prostitution alors que des prostituées bien organisées peuvent rendre l'homme dépendant de la femme à cause même de l'appétit sexuel dont il bave pour elle, alors là, ces filles (Les Femen) ratent une vocation de tapineuses.
L'antique Lysistrata se montra beaucoup plus maligne que vous toutes, mesdames qui promenaient vos nichons nus bien engraisés de tous les yeux du trottoir.
Et vous oubliez que l'homme, lui aussi, se prostitue – et pas uniquement dans le domaine d'une homosexualité tarifée ! Son corps, tout comme le vôtre, subsiste comme propriété publique dont la collectivité humaine use et abuse dans le labeur salarié et, beaucoup plus encore, dans des guerres sacrificielles.
Puisque vous vous comportez en exhibitionistes, ne faites donc pas semblant de vous offusquer que nous soyons voyeurs.
Bar-Zing
16:23 Publié dans Actualité, Dessin humoristique, Media, Moeurs, Politique, Sexualité, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tunisie, femen, libération de la femme, conditions féminines, moeurs
26/06/2013
Berlusconi l'affaire Ruby
18:44 Publié dans Actualité, Dessin humoristique, Journaux, Justice, Media, Moeurs, Politique, Sexualité, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : il cavalieri, rubygate, karima el mahroug, zahia, ribery, benzema, sexualité, moeurs
15/06/2013
Les Tarzanides du grenier (n° 36)
Exception culturelle française, mon cul !
Exception européenne ! Exception pour une culture française ? La préserver malgré l'influence mondiale des États-Unis d’Amérique ?
En somme, prétendre protéger des Pieds Nickelés contre Jesse James, et Madame de Pompadour contre une fadasse Mary Poppins américanisée. Lorsqu'on affiche une telle prétention on ne commence pas par tolérer l'implantation de l’ogre Disneyland tout à côté de Paris ! Oui, oui, ça rapporte beaucoup de fric, on sait. Mais le résultat final chiffré c'est que ce fric va principalement enfler la tirelire de Mickey ! … Et que prostituer les exigences naïves de l'enfance pour faucher le blé dans les poches des parents, ce n'est pas du joli, joli.
Dites moi, aujourd'hui, vous fêtez les 70 ans de qui ? De Jean Smet ? Pas du tout. Jean Smet n’existe plus depuis le débarquement des g'is sur les rivages de Normandie. C'est Johnny Halliday. Johnny, pas Jean. C'est ainsi depuis que le jargon franglais oblige à trafiquer avec du show beez plutôt qu'à commercialiser avec du spectacle.
Madame La Ministre de la culture en fait l'aveu involontaire lorsqu'elle se dit toute contente d'être félicitée par un Steven Spielberg … Chère, trop chère Aurélie Fillipetti, être fière comme vous l'êtes des compliments d'un américain, c'est encore reconnaître la supériorité américaine.
Moi, j'apprécie pleinement le génie des États-Unis d'Amérique. Aussi vais je peut-être vous surprendre à mes dépens, estimant que les véritables révolutionnaires des débuts du XXe siècle ne sont ni Jean Jaurès ni même Lénine. Ce sont plutôt Rockfeller, Taylor et Keynes. Et pourquoi pas, aussi, les présidents nordistes Grant et Lincoln ? Voila deux types qui organisent le massacre des peuples chasseurs et guerrier amérindiens rien que pour faire de la place aux descendants d'esclaves africains ; et que tous les démocrates d'à présent applaudissent en se réclamant d'une « amitié entre les peuples ». Paradoxal, non ?
Vous savez, puisque vous parlez d'une « exception culturelle française » s'opposant aux goinfreries de l’Oncle SAM, alors parlons des quatre années d'occupation militaire allemande de la France. Durant cette période le Maréchal PETAIN et l'ambassadeur Otto ABETZ réussirent très bien à interdire toute présence artistique, littéraire et musicale yankee dans le pays de Voltaire et du Marquis de Sade. Pas vrai ?
Finalement, comment oser parler d'Exception Culturelle Française quand l'Islam étranger à nos mœurs fait construire partout chez nous des mosquées , et que cinq prières journalières en appellent non pas à Notre-Dame, non pas au Panthéon, non pas à l'Accadémie Française mais à la Mecque ?
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KALI
Le seul tarzanide de Bédé à cacher son zob sous un slip kangourou.
Pourtant ce Kali ne hante pas les savanes d'Australie et les aborigènes crépus lanceurs du boomerang ne sont donc pas ses ennemis. En fait il parcourt l'Inde colonisée par les anglais quoiqu'il n'y rencontre pas Winston Churchill, ce double WC bien utile aux lanciers du Bengale.
Doctor Jivaro
18:45 Publié dans Actualité, Arts, BD, Blog, Media, Politique, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : steven spielberg, johnny halliday, exception culturelle française, aurélie fillipetti
08/06/2013
Les tarzanides du grenier (n° 35 bis)
Selon la mythologie hébraïque – celle de la Bible – la femme et le serpent se font complices pour accabler l'homme, ce grand nigaud qu'il faut savoir mener par le bout du zizi.
C'est sous l'influence des tarzanes et autres tarzellas – alors très en vogue – que Pellos invente DURGA RANI, une jeune fille athlétique, vierge de partout.
On est alors en 1947 (une feuille de lancement n° 0 existerait dès 1946 ?) On est alors en 1947, Pellos travaille encore et toujours pour les éditeurs Offenstald, lesquels produisent simultanément à des titres diversifiés une LISETTE, brochure hebdomadaire imprimée d'images et de texte. Elle est adressée aux fillettes scolarisées, dans le royaume pas forcement enchanté des petites culottes tissées de coton blanc.
« j'aimais beaucoup KIPLING » avouera avec émotion Pellos dans le numéro 31 des Cahiers de la Bande Dessinée. Donc, géographiquement, ce ne sera pas l'Afrique, ce sera l’Inde. Mais attention,pas l’Inde des Colonies Anglaises ni celle de notre compatriote DUPLEIX. Ce sera l’Inde d'avant ou, si vous préférez, de l'Inde en dehors de toute conquête européenne. Une Inde romancée n'ayant pas même conservée souvenir de l'épopée Alexandre Le Grand.
L'histoire de DURGA RANI se déroule sur 126 planches. Les illustrations ne sont pas enfermées dans des cases et les phylactères n'existent pas. Toute onomatopée est bannie. Les dessins servent à accompagner un long texte découpé par paliers. En résultat, il ne s'agit pas vraiment d'une BD. On peut parier que les gamines en admiraient les images avant de se décider à en lire le récit.
Voyager en compagnie de la « Reine des Jungles » n'équivaut pas à une période de repos. Nulle part la sécurité ! On s’entre-tue, on assassine avec rage. Les animaux s'écrabouillent, se déchirent, se dévorent pendant que DURGA RANI, autoritaire et orgueilleuse, s’exhibe colérique dans ses vengeances. Tout ça créant un climat frénétique et voluptueux. De quoi inciter plus d'une gamine à quelque rêvasserie érotique conduisant à de premières masturbations. Mais heureusement pour la tranquillité des familles répressives, le lit des enfants d'avant l’adolescence ne parle pas. Silence et couche cousue.
Pellos n'oubliait que rarement de placer sa signature au bas de chacune de ses planches. Le moindre petit dessin méritait, lui aussi, d'être paraphé. Il profitait ainsi d'une tradition française rendant hommage au travail de l'artiste aussi modeste soit-il. Les italiens dans leurs journaux pour enfants ne disposaient pas fréquemment d'une pareille reconnaissance. Mes copains d'école et moi avons aimé KIT Le Petit Shérif ainsi que Pécos Bill sans jamais connaître ni le nom ni même le pseudonyme de leurs auteurs transalpins.
Au dessus de la signature de Pellos on voit un petit signe graphique dont la forme est modifiée après quelque temps d'utilisation. Tantôt un cœur, tantôt un œil. Parfois un profil schématisé, celui d'un animal ou d'un humain, etc. Pellos disait que ces pictogrammes l'aidaient a repérer l'année de réalisation des dessins. Était ce vrai ?
Les 126 pages de Durga Rani peuvent être divisées en quatre cahiers d'inégales épaisseurs, chacun marqué d'un pictogramme différent des trois autres.
Un ovale pages 1 à 12 - Un astérix de la page 13 à 59 et de la page 60 jusqu'à 107 : un coeur - Une étoile page 108 jusqu'à 126 la finale
Durga Rani danse en acrobate païenne.
Le rabbin, le curé, le mollah et le secrétaire du Parti des Travailleurs détestent ce style de danse. Quant aux femmes dites libérées, qu'elles soient frigides ou qu'elles soient lesbiennes, elles détestent surtout les hommes qui aiment ce genre de danseuse.
Docteur Jivaro
18:19 Publié dans Arts, BD, Grenier de la BD, Journaux, Media, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tarzan femme, tarzanides, durga rani, kit le petit shérif, pécos bill, pellos, bd, bédé anciennes