05/12/2017
L'humour bête et méchant existe encore
10:15 Publié dans Actualité, Dessin humoristique, Journaux, Littérature, Livre, People, Société | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jean d'ormesson, histoire du juif errant, académie française, madame claude, rené de chateaubriand, blog tioufout, avenue foch
02/12/2017
Les Tarzanides du grenier n° 279
Ce matin…
J’allais pour ouvrir les volets donnant d’en haut sur le jardin plus jamais jardiné, lorsque la voix de mon épouse me retint par le rebond du marteau sur l’enclume.
– Eh ! t’as vu la télé sur RMC ? Il y a une émission à propos de trois crânes de cristal trouvés dans des ruines antiques du Mexique. Je parie que dans tes vieilles BD quelqu’un a pris ça comme scénario.
Bingo !
Notamment LE CASSEUR avec un sous-titre flagrant : « Le Crâne De Cristal », dans son numéro 30 de l’année 1949 (et pour une collection étirée jusqu’à sa quatre-vingt-quatorzième brochure, celle d’août 1954).
Durant les années 50, les thèmes populaires mystérieux allaient en abondance avec les soucoupes volantes, les centuries de Nostradamus, la survie de Hitler, et l’énigme du ciel toujours bleu quand le soleil brille jaune. Et souvenons-nous d'un l’autre phénomène alors à la mode, un géant velu en promenade dans les sommets enneigés du Tibet.
Le YÉ ! ! ! Le YÉ - YÉ ! le YÉTI.
Brrr ! trouille et frousse. Panique, relâchement du sphincter – ouf !
– Tintin ! Tintin, j’ai …
– Quoi, capitaine, quoi ?
– J’ai souillé ma culotte.
Il nous coûtait 18 des francs 1949 pour prendre connaissance du cow boy Big Bill LE CASSEUR confronté au mystère d'un Crâne de Cristal disparu du musée de Mexico. L’éditeur de cette BD en était Pierre Mouchot. Douze pages imprimées tantôt en bleu, tantôt en noir avec des images venues d’un nouveau dessinateur : Maurice Besseyrias. Celui-ci devait se conformer à une habitude bien ancrée dans l'équipe de Mouchot, habitude consistant à + ou – copier les silhouettes humaines créées par Foster (Harold) et Hogarth (Burne) voire mais plus rarement celles d’Alex Raymond.
Comparée à la réalité de l’archéologie, cette découverte de crânes de cristal dans une cité Maya durant les années 1920, n’est qu’une supercherie ayant donné lieu à des échanges financiers. Un mensonge exagéré jusqu’à l’escroquerie. Enfin si tous les détails de l’histoire vous intéresse, consultez votre Wikipédia favori. Reste que le cinéma et la littérature s’emparèrent de ce mythe moderne fabriqué par un aventurier anglais bien avant qu’à son tour la BD,... et ainsi de suite.
Image du début ↔ image finale
– À cause de cette neige je n’ai pas envie de sortir. Nous avons assez de croquettes pour les chats jusqu’à lundi. Je vais dispatcher.
Ma femme dispatche toujours, ne distribue jamais. Mais ne croyez pas que nos chats mangent uniquement des croquettes : ils se tapent des tranches de poulet, quand mon épouse et moi nous nous contentons d’un velouté de courgettes suivi d’une banane bien mure flambée au rhum.
Doc Jivaro
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25/11/2017
Les Tarzanides du grenier n° 278
Demain c’est dimanche ...
Une expo-vente se déroulera dans l’alchimie montluçonnaise
du grand four froid d’Athanor.
Doc Jivaro trouvera t'il quelques BD anciennes ?
Pas sûr du tout.
À la semaine prochaine.
15:34 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Grenier de la BD, Journaux, Montluçon, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : bandes dessinées de collection, bd, salon athanor, montlucçon
18/11/2017
Les Tarzanides du grenier n° 277
Qu’est-ce qui t’amuse Doc Jivaro ?
– Rien ou si peu.
– Mais encore ?
— Mais encore que je viens de ficeler un gros paquet de Charlie. Pas Charlie Hebdo mais le déjà ancien CHARLIE Mensuel, année 1977. C'était un journal plutôt gauchiste affectant de critiquer le capitalisme mais renflouant ses pages françaises de séries BD américaines. Certes, il restait quand même Pichard et Wolinski, Reiser ... et aussi Cabu. Tiens vise cette planche sur laquelle Catherine gesticule en tenue légère.
N° 99, avril 1977.
– Et c’est ce gag qui te fait sourire ?
– Pas vraiment. Mais regarde plus attentivement : il y a quelque chose qui cloche. Catherine se blesse deux doigts … Toutefois dans la dernière image on la voit qui dresse son index entouré d’un pansement. Jolie petite poupée ! Mais ce n’est pas le doigt blessé ! Et comme la coquine a l’air réellement fâchée, elle ne joue pas à plaisanter.
Est-ce une erreur due à l’étourderie ou encore Cabu (Boira) a-t-il voulu tester le sens de l’observation chez ses lecteurs ?
Ce lot de Charlie Mensuel année 1977 complète, j’ai l’intention de le proposer à la vente sur le stand d’un libraire, lors du Salon Athanor des 25 et 26 novembre prochains dans Montluçon et sur le site des Usines Saint Jacques anéanties.
Doc Jivaro
17:35 Publié dans BD, BD anciennes, Blog, Grenier de la BD, Journaux, Politique, Société, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : charlie hebdo, cabu, reiser, wolinski, pichard, tarzanides, illustrés pour enfants, bd, bandes dessinées de collection, salon, athanor, montluçon, usines saint jacques, doc jivaro
15/11/2017
Le torcon brûle entre gauchistes
10:08 Publié dans Actualité, Dessin humoristique, Journaux, Media, Politique, Religion | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : médiapart, charlie hebdo, tariq ramadan, salafisme, délit de faciès, grands frères, edwy plenel, riss, cabu boira
11/11/2017
Les Tarzanides du grenier n° 275 bis
CROC BLANC
Rien que par ce titre le roman nous semblait à moi ainsi qu’à mes copains de classe un récit destiné à l'enfance. D’autant que le nom de Jack London nous restait inconnu, j’avoue. Aussi rangions-nous Croc Blanc dans le troupeau docile de Lassie ou de Mon Amie Flicka, troupeau logé quelque part entre l’Auberge de l'Ange Gardien et le calvaire d'un village breton. Une bibliothèque rose mais d’un rose moins attrayant que le rose d’un certain téléphone qui allait plus tard accaparer bien des cervelles. J’étais donc loin de savoir que l’aventurier romancier London n’avait pas écrit pour des écoliers mais pour des adultes vaccinés. Donc des lectures différenciées de celles recommandées par nos familles ; celles où l'Ogre se contente de MANGER les petits enfants sans jamais les sodomiser.
Lorsque parvenant à la fin de ma douzième année, je découvris CROC BLANC sous l’aspect quelque peu simplifié d’une bande dessinée, son ambiance de férocité sanglante m’étonna et attira à elle une curiosité instinctive pareille à celle qui me gagnait en regardant les photos d'un Paris Hollywood dissimulé entre les pages des « Merveilles de la Nature ».
CROC BLANC fut publié dans les numéros 40, 41, 42 et 43 de l’illustré bimensuel PRAIRIE de juin, juillet et août 1954. Les dessins portaient la signature d’un Blum qui n’était pas Léon mais Alex.
L’histoire d’un jeune loup que des humains dressent
pour tuer des chiens eux-mêmes dressés pour s’entre tuer
devant un parterre de spectateurs et de parieurs
Imprimé dans Clermont-Ferrand, PRAIRIE nous rappelle toujours un temps passé où le travail salarié allait bon train dans notre pays.
Le numéro 1 de cet illustré produit par l'éditeur IMPERIA, vit le jour en décembre 1951. Il naquit d'une initiative de Robert Bagage, lequel signa sous le pseudonyme de ROBBA les 24 premières couvertures de TARGA.
TARGA reste certainement l’un des Tarzanides les mieux réussis et compta jusqu’à 39 numéros très recherchés aujourd’hui.
Doc Jivaro
16:59 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Grenier de la BD, Journaux, Littérature, Media, Moeurs, Sexualité, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jack london, croc blanc, robba, alex blum, bibliothèque rose, paris hollywood, lassie, mon amie flicka, tarzanides, illustrés pour enfants, bd, bandes dessinées de collection, doc jivaro, prairie bédé, imperia, robert bagage