Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

19/05/2018

Tarzanides N° 299

 

Bob vient d’avoir une de ses bonnes idées : puiser dans son sac à malices un souvenir juvénile, celui de BIBI FRICOTIN, gamin aventurier dans les BD.

 

Chez moi, Fricotin et fricoter gardent un sens coquin hérité de quelques-unes de mes fréquentations enfantines. Ils fricotent. Tous deux fricotent. Voyez la scène : « le Michel fricote avec la Josette ».

 

– On sait que tu viens me voir parce que j'ai deux sœurs ! tu perds ton temps : elles ne veulent plus te causer.

 

Ils et elles s'attroupaient en une dizaine d’enfants, tous dormant dans deux ou trois roulottes arrêtées en contrebas de la route.

 

Bibi Fricotin, gamin bien décoiffé par une chevelure ébouriffée, est débrouillard en diable. Toujours goguenard et farceur, il naquit avant la Seconde Guerre Mondiale, en 1937, sous le crayon de CALLAUD. Mon père pouvait le rencontrer dans l’hebdomadaire L’AS, un journal de grand format : 39 X 27.

  

 

bibi fricotin,société parisienne d'édition,s.p.e.,pellos,offenstadt,l'as,pieds nickelés,tarzanides du grenier,doc jivaro

  Sélection du numéro 66. L'AS, année 1938

 

 

Trois bandes d’images superposées mais sans aucune limitation rectangulaire ou carrée enfermant le dessin. On appelait ce genre « histoire en images », l’expression « Bande dessinée » ne s’étant généralisée que longtemps après à l’approche des années 60. Bibi Fricotin apparaît donc comme un produit transitoire entre l’histoire imagée et la BD proprement dite. Notez la double présence du lettrage : un texte sous le dessin et une bulle parlante dans le dessin.

 

L’AS était publié chaque dimanche et se recommandait assez fièrement comme « illustré pour la jeunesse et la famille ». Sa pagination et sa rentabilité étaient gérées par la famille des OFFENSTADT laquelle créa la Société Parisienne d’Édition. La fameuse S.P.E.

 

Bibi Fricotin était toujours actif au début des années 1970. Son dernier dessinateur, assez faible, se nommait Pierre Lacroix. À notre Bibi, l’éditeur adjoignit un gamin de son âge, noir de peau : Razibus.

 

Il n’est pas inutile de signaler que l’excellent, l'abondant PELLOS qui tant et tant œuvra pour les OFFENSTADT, et qui prolongea les immortels PIEDS NICKELES jusqu’au terme de sa propre vie, ne relaya jamais les dessinateurs successifs qui travaillaient sur Bibi Fricotin.

 

En fin de repas mon n’épouse me reproche encore de faire fondre du sucre dans MON café noir. « Ça le dénature ! » qu’elle analyse.

 

Bah ! il y a bien longtemps que nous autres humains ne sommes que des animaux dénaturés.

 

Mon n'épouse, elle, il lui arrive de boire son café en restant debout .

 

Je l'ai pourtant avertie : « Tu trembleras quand tu seras morte si tu ne t’assieds pas pour boire ton petit noir ».

 

C’est ma grand-mère paternelle qui me racontait ce truc.

Doc Jivaro

 

 

05/05/2018

Les Tarzanides du grenier N° 297

 

Longtemps, Doc Jivaro s'imagina que l’album numéro 6 DONALD des années 1949-1950 et groupant les numéros hebdomadaires 131 à 156, lui avait été offert pendant une des maladies de l’enfance. Histoire de l’aider à patienter « au fond du lit ».

À garder la chambre, donc ? c’est ça selon l'expression familière.

 

BD-Donald-N°31-à-156.jpg

 

Lorsque beaucoup plus tard j’en bavardais avec ma mère elle ne se rappelait pas m’avoir acheté ce volume d’illustrations.

Quand tu as eu la rougeole ? la varicelle ? tu as eu aussi une otite.

– Et les oreillons ?

– Qu’est-ce que tu vas inventer ! ce n’est pas toi qui as subi ce mal. C’est le voisin, c’est René, souviens-toi.

 

Entre voisines, des oreillons, les dames en parlaient avec beaucoup d’animation. C’était une catastrophe mais pour les garçons seulement. « Ils ne pourront pas avoir d’enfants ! » Grand mystère pour mes oreilles quand elles entendaient sans tout comprendre.

C’est dans ce volume DONALD que je rencontrais pour la première fois PIM PAM POUM. Mon père aussi, c'était nouveau pour lui. Certains soirs, il s’en amusait, sa tête toute proche de la mienne.

 

– Vous avez l’air malin tous les deux ! s’exclamait Maman tout en utilisant les assiettes pour faire descendre de la table DONALD qui n’avait aucun droit à s’y étaler à l’heure du souper.

 

BD-Donald-1949.jpg

 

Une image dessinée par Knerr et publiée le 4 décembre 1949 en huitième page du journal qui en comptait huit. Les adultes connaisseurs reconnaîtront là-dedans presque tout l’attirail d’une séance S.M. Les chaînes, les esclaves ou les martyrs encagés, la présence d’un instrument dont l’utilisation dépend d’un chantage aux sucettes sucées. Les plus vicieux d’entre vous remarqueront l’emplacement corporel où sont érigées les deux poignées de la cisaille. Enfin, les jambes croisées de la « dominante » de service.

Bien entendu le S.M. doit toujours se dérouler entre complices. C’est le faire semblant d’une comédie. C’est le JEU.

 

Il se pourrait bien que samedi prochain PIM PAM POUM soient toujours présents auprès de Doc Jivaro. Comment se lasser d’une BD chef-d’œuvre plus que centenaire ?

 

Doc Jivaro

03/05/2018

Cheminot du rail et pilote Air France

La lutte des classes
existe t'elle toujours ?

 

Grèves transports.jpg

28/04/2018

Les Tarzanides du grenier n° 296

 

Ce jour, moins de deux heures avant de débuter cette écriture, j’ignorais l’existence de ce recueil PIM PAM POUM édité par HACHETTE.

 

BD-Pim-Pam-Poum-1933,-couv.jpg

 

Edité en 1933, c’est-à-dire pratiquement une année avant le premier numéro hebdomadaire de MICKEY daté du 21 octobre 1934. PIM PAM et POUM débarquaient en France protégés par le copyright Opéra Mundi. Toutefois PIM PAM et POUM durent patienter (archi difficile pour eux !) jusqu’au numéro 25 du 7 avril 1934 pour que leur incorrigible mentalité de farceurs secoue et froisse, peut être même déchire les pages du journal dont Paul WINKLER était le directeur gérant.

 

Les dessins présents dans l’édition HACHETTE, ici, proviennent du talent de KNERR. Nombreux furent les dessinateurs qui se succédèrent au chevet – si j’ose dire – des gamins terribles PAM et POUM. Il y eut Dirks, Winner, Musial, etc, etc. Quant au titre de la série il fut souvent modifié dans les versions françaises. Aussi trouvons-nous un « Capitaine Louf » mais aussi un « Capitaine Cocorico ». Les spécialistes, bien distincts de nous autres amateurs, préfèrent croire nous distancer en parlant des KATZENJAMMERS KIDS.

  

pim pam poum,hachette,katzenjammers kids,mickey,knerr,opéra mundi,paul winkler,dirks,winner,musial,bd,bandes dessinées de collection,tarzanides

 

Les textes distribués en dessous des images constituent une présentation habituelle à l’époque où la BD, chez nous, hésitait encore à utiliser des « bulles parlantes ». Enfin, en ce qui concerne la coloration bleuâtre et rosâtre dont les nuances sont fabriquées à l’aide de trames visibles à l’œil nu, elle restera permanente jusqu'aux années 1950 chez HACHETTE.

 

Nous ne connaissons pas l’auteur de l’illustration du volume affiché devant nous. C'est que HACHETTE, pour ses couvertures destinées à la jeunesse, recourait à des talents anonymes auxquels on ne demandait que d’imiter avec plus ou moins de ressemblance le style de tel ou tel créateur connu dans le monde de la BD.

 

Pour celui qui garde de son enfance le souvenir des personnages de PIM PAM POUM, son étonnement apparaît d'avoir à lire que le vieux monsieur à longue barbe et coiffé d’un chapeau haut de forme et qu’il connaît sous l’appellation « L’astronome » se trouve nommé « Monsieur Belazur » dans le recueil de 1933.

 

Eh bien  ! à la semaine prochaine si les dieux le veulent.

 

Doc Jivaro

27/04/2018

Diplomatie historixe

Rencontre-entre-les-deux-Corées.jpg

24/04/2018

23-04-2018. 11H01. 3,8 Kg. Landonstan

L'Angleterre enfin tournée 

vers son avenir

Famille-royale-anglaise.jpg