09/11/2021
9 Nov. 1970
BAL TRAGIQUE
A COLOMBEY :
1 mort
« Je ne souhaite pas
que Colombey-Les-2-Églises
se change en
Colombey les 2 Mosquées ! »
Charles de Gaulle
15:12 Publié dans Actualité, Blog, Histoire, Journaux, Politique, Religion, Société | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : de gaulle, colombey les deux églises, hebdo hara kiri, commemoration 9 novembre 1970
04/11/2021
Tarzanide n° 525
LES DALTON (s)
Bien allongés, bien refroidis.
Nos ancêtres du Far West fondateurs de l’Amérique savaient comment se débarrasser d’emmerdeurs patentés. Aujourd’hui encore, chez nous, tout le monde sait encore s’en débarrasser. Seulement voilà : les bonnes mœurs d’un pays vous recommandent de bien garder en vie tous ceux qui préparent votre assassinat. Signé : Badinter.
Mon premier contact, j’ose dire, avec les quatre frères Dalton, date de mon adolescence. C’est le fils du boulanger du quartier qui me fit connaître le dessinateur Morris par lequel j’allais entrer dans les BD publiées par l’hebdomadaire Spirou. Etions-nous en 1954 ou 1955 ? j’ai la flemme de chercher dans mes collections. Guy, plus jeune que moi, avait une sœur légèrement plus âgée. Anne-Marie pour le prénom, Ma-Mie pour le surnom : On pétrit le pétrin, ou on ne le pétrit pas.
- Tu sais, ma sœur, maintenant, elle veut porter des bas. Mais il lui en faut une paire chaque semaine. Je l’ai vue qui en déchirait un avec le doigt pour s’en faire acheter une paire neuve. Et tu sais, elle me tourne le dos quand elle les attache sous sa jupe.
C'était bien un commentaire qui tombait à pic pour éveiller ma première année de grand garçon.
Avec Lucky Luke l’apparition des Dalton accentua la présence de Morris dans le monde des bandes dessinées. D’autant qu’avec l’aide de Goscinny les scénarios gagnèrent en cohésion en même temps que les références historiques se faisaient plus nombreuses. Et que le journal Spirou amplifiait sa réputation auprès d’un lectorat plus âgé. Je me souviens que dans le restaurant universitaire de la rue Mabillon, ma compagne et moi n’étions pas du tout les seuls à lire Spirou au-dessus de notre plateau en métal dans les compartiments duquel nous étaient distribuées des portions alimentaires.
T’aujourd’hui, dans Lyon, un groupe de rap délinquant s’amuse à zigzaguer dans des rues piétonnes sans être vigoureusement et légalement interrompu par la force publique. Ce groupe se fait appeler LES DALTONS. L’un des quatre motards du rodéo sauvage, pourtant stoppé, vient d’être immédiatement remis en liberté. Les héritiers délinquants des « Nique Ta Mère » N.T.M deviennent de plus en plus les maîtres de l’espace public dans une France amoindrie par sa « démocrassie » Droits de l’homme. C’est à dire Droits du délinquant, Droits du gangster et Droits du terroriste.
Mon avis la-dessus est que les Droits de chaque individu ne doivent exister qu’en fonction des devoirs d’abord accomplis.
Doc Jivaro
17:26 Publié dans Actualité, BD, BD anciennes, Dessin humoristique, Grenier de la BD, Journaux, Moeurs, Société, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : les dalton, morris, goscinny, spirou, doc jivaro, bandes dessinées de collection, tarzanides du grenier
01/11/2021
Tarzanide n° 524
DE TOUS LES SAINTS
- Et si demain tu vas demander des bonbons chez les voisins, tu tâcheras de dire bonjour en entrant.
- … ?
- Demain, tu devrais le savoir, c’est Halloween. C’est le jour des morts vivants.
Moi, né dans Montluçon, je ne risquais pas de recevoir de tels conseils : Halloween n’existait pas en France. Pas du tout. Nos parents avaient surtout l’habitude de rendre hommage à nos ancêtres. C’était la Toussaint. Mais faut bien reconnaître que l’odeur des fleurs du chrysanthème n’avait rien de folichonne. C’était une de mes deux grands-mères qui me demandait mon aide pour l’aider à fleurir la pierre tombale sous laquelle dormaient ses frères morts pour la France l’un au Maroc, l’autre en Belgique.
Ce fut par l’intermédiaire du journal mensuel CHARLIE (Oui : celui de l’équipe du Wolinski qui dessina gratuitement, disait-on, pour la première page de l’Huma-Pravda) que j’appris à me familiariser avec un Halloween parfois présent dans la BD Peanuts. Puisque l’équipe de Charlie Mensuel tout en manifestant en faveur du gauchisme anti-capitaliste ne se retenait pas d’alimenter de BD américaines les pages parfois porno de leurs éditions. Car les séries d’Outre-Atlantique abondaient dans CHARLIE plus encore que dans l’hebdomadaire MICKEY tel que Walt Disney les commercialisait chez nous par le copyright OPERA MUNDI. C’est pourquoi dans la collection complète du gauchiste CHARLIE Mensuel vous pouvez encore apprécier : Peanuts, Dick Tracy, Holdaway et d’autres encore tels que LI’L Abner, Krazy Cat, Betty Boop, Popeye et patati et patata.
- Donne moi des friandises sinon je te jette un mauvais sort !
Et voici comme on peut se préparer à une formule plus adulte en entrant par effraction dans un domicile privé : Ta bourse ou ta vie !
Quand la citrouille débonnaire cède du terrain à la grenade offensive.
Doc Jivaro
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14/10/2021
En France terre d'accueil
15:38 Publié dans Actualité, Blog, Dessin humoristique, Journaux, Moeurs, Politique, Société | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : immigration clandestine, victimes grèves cgt-sud rail, france terre d'accueil
12/10/2021
Tarzanide n° 521
Est-il LGBT, le fiston SUPERMAN ?
Ça vient de sortir ! … quoi donc ? SUPERMAN se retrouve bi-sexuel, officiellement, depuis le 12 octobre de cette fin d’année. Quelque chose pareil à l’un des anciens présentateurs de TV française. Notre P.P.D.A. autant que je crois me rappeler.
Mais pour parler de BD aujourd’hui il faut parler de « comics ». Je suis en retard, donc, et pendant ma scolarité, SUPERMAN était souvent représenté portant dans ses bras une jeune jolie femme avec laquelle il s’envolait pareil à un aigle enlevant une proie.
Magazine Editions Mondiales, année 1947
Plus tard, après mon enfance pas vraiment studieuse, je me laissais à lire des interprétations psychanalytiques. L’une d’elles racontait que pendant notre sommeil le fait de rêver que l’on plane comme en état de lévitation pareil à celui d’un fakir sans être fakir correspondondait à une sensation érotique provoquée par une érection non consciente pour le dormeur. D’où il me vint à l’idée que SUPERMAN s’envolant avec une dame pouvait représenter symboliquement quelque coït. Et comme il arrivait aussi que le même SUPERMAN s’envolât tout en tenant un homme dans ses bras, vous comprenez la suggestion homosexuelle. Ce qui reviendrait à dire que depuis sa création en 1933 par messieurs Siegel et Shuster LE surhomme r’américain n’a pas cessé de se comporter bi-sexuellement sans jamais l’avouer.
Magazine L'Astucieux, année 1947
Mais que sera la prochaine étape à franchir par SUPERMAN ? Se convertira-t’il à l’Islam pour se mettre à la mode des cinquante années à venir ? D’autant que maintenant un muezzin appelle à la prière dans Cologne autrefois ville pleinement chrétienne.
SUPERMAN est super performant en tout. Sauf peut être du côté du cerveau : on ne l’a jamais vu, enfant, rivaliser avec le jeune Lord Greystoke, lequel se montra capable d’apprendre à lire, à écrire et à compter sans l’aide d’aucun instructeur.
Oui, oui : ce nouveau SUPERMAN n'est plus le vrai, ce n'est que son fils. Comme pour Tarzan, jamais Korak ne réussit à égaler son vieux papa.
Doc Jivaro
16:25 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Fanzine, Film, Grenier de la BD, Journaux, Media, Moeurs, Sexualité, Société, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : :superman, siegel et shuster, cologne muezzin, bisexualité dans la bd, homosexualité dans la bd, doc jivaro, bandes dessinées de collection, lgbt
09/10/2021
Tarzanide n° 520
Rue du Tapis Vert
Leur BOSS, les marseillais viennent de l’enterrer. Qui donc ? Tapie. Tapie Bernard, voyons ! Le populaire football proclame sa fierté que l’homme ait choisi leur ville en guise de cimetière. Comprenons bien : c’est sûrement la ville la plus mafieuse située en bordure de France.
Je n’ai pas souvenir que le mot « mafia » était à lire dans les BD de mon enfance. Pourtant, les mauvais garçons, les bandits, les gangsters et tous les autres outlaw abondaient dans les pages des magazines destinés à la jeunesse. Et, parmi les auteurs d’histoires dessinées où figuraient des hors la loi, le plus retentissant pourrait bien avoir été Pierre Mouchot, qui signait CHOTT et devint, de son vivant, la bête noire du religieux Abbé Pihan, censeur monomaniaque.
Regardez bien l’attitude du personnage en civil : les mains dans les poches de sa veste ne semble-t-il pas venir d’un film de série noire américain ? L’image est extraite des aventurlures de Black Boy, fils de Fantax.
Toujours dans la production de CHOTT, une jolie jeune femme semble occuper à rattacher une de ses quatre jarretelles … Une manière habile de suggérer le monde de la nuit , celui des prostituées et de leur clientèle. C’est la présence des hommes et de leurs commentaires autour de l’étroite cabine téléphonique qui suffit à évoquer une ambiance érotique pourtant interdite dans les images pour les enfants.
Lors de la cérémonie funèbre en la cathédrale Sainte Marie-Majeure l’officiant ne manqua pas d’évoquer la partie sombre de Tapie, ce que fit aussi et longtemps avant le commentateur Thierry Roland se souvenant d’une réunion à bord du voilier Le Phocéa en présence de Bernard : on se serait cru dans une assemblée mafieuse. (Votre serviteur manque à ses devoirs : il ne souvient plus où et quand il lut l'article).
Thierry Roland, outre le football, était grand amateur de BD ; ce qui l’amena à rédiger une préface dans le tome 6 de quelques-uns des épisodes de la vie de Lord Greystoke republiés en mai 1994 par l’Éditeur Soleil.
Doc Jivaro
18:12 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Grenier de la BD, Journaux, Media, Moeurs, People, Société, Sport, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : thierry roland, décès bernard tapie, pierre mouchot, football marseille, doc jivaro, bandes dessinées de collection, fantax