24/11/2012
Les Tarzanides du grenier (n° 9)
Coq Hardi n° 160, année 1949
TAR-ZAN / ZAN-ZAN
Feuilletant plusieurs albums de la collection COQ HARDI, j'ai arrêté mon regard sur l'une des vignettes dessinées par Jacovitti pour sa BD parodiant le personnage de TARZAN.
Un TARZAN que Jacovitti casse d'abord en deux syllabes avant d'en réduire le titre à sa seule syllabe finale doublée. Pourquoi cette modification ? Peut être que Jacovitti et son employeur du moment – Marijac – s'évitèrent ainsi un procès de la part du propriétaire et des distributeurs du célèbre TARZAN.
Revoyons l'image et parions qu'une pantomime pareille est impossible à éditer dans un journal d'aujourd'hui pour l'amusement des enfants. A moins d'en détourner le sens et la faire servir à une dénonciation carabinée de l'ancienne colonisation de l'Afrique noire par l'Europe des vilains pas beaux méchants hommes blancs.
N'a-t-on pas parfois l'impression que nombre de démocrates BCBG regrettent de n'avoir pas à raconter avec émerveillement une histoire de l'Afrique du XIXe siècle colonisant l'Europe ?
Doktor Jivaro
19:08 Publié dans Arts, BD, Grenier de la BD, Journaux, Media, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd, bande dessinée, bd ancienne, illustration, dessin, tarzan, coq hardi, marijac
12/11/2012
Dans Lyon, il y à un musée des B.A.
A 92 ans, Pierre s'y soulage encore en public
17:23 Publié dans Actualité, Arts, Journaux, Media, Musées, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : philippe dagen, musée des beaux arts, lyon, le monde, pierre soulages, art pictural
10/11/2012
Les greniers de la BD n° 12
NOUNOUCHE ? Comment ça, tu ignores NOUNOUCHE ?
On t'a sans doute prévenu contre elle : ce n'est pas de la bande dessinée. Et pourquoi donc ? Parce que chez elle il n'y a ni bulles portant des paroles, ni onomatopées, et que le texte doit être lu en dehors, en dessous des illustrations. Et alors ? C'est du pareil chez Bécassine de Pinchon, chez les Pieds Nickelés de Forton ; ça l'est aussi lors des débuts de Tarzan dessinés par Rex Maxon : l'écriture n'entre pas non plus dans l'image. Une séparation qui ne dissuade pourtant pas les professionnels de plonger ces personnages dans le monde grouillant des BD.
Le premier titre de NOUNOUCHE fut publié en 1949. Non, pas en 1949, non. Cette année là ce n'était que des rééditions du titre proposées aux enfants.
- Aux gamines ! Dites le, allez, c'était principalement adressé aux filles.
Mouais, admettons. Admettons et précisons : NOUNOUCHE naquit en 1938. Le nom de son papa figure en bas à droite des couvertures. DURST qu'il signait.
Comme beaucoup d'autre petits héros de BD capables de divertir la jeunesse, NOUNOUCHE s’exerça d'abord à tous les métiers : blanchisseuse, maîtresse d'école, fermière et infirmière, etc. Elle se fit même danseuse. Depuis le XIXe siècle, faire le tour du monde était à la mode dans les romans pour enfants. Notre NOUNOUCHE évolua dans ce sens, parcourant les pays, les peuples et leurs races alors bien différenciés par l'effet sélectif des frontières. Elle voyagea en Australie, en Asie. Elle piétina le Pôle Sud qui est plus froid que le Nord. Pilote précoce elle s'envola dans son joli n'avion « Le Pinson » et atterrit en Océanie.
En Océanie où elle risqua être cuite bouillie dans la grande marmite de la tribu qui est aussi la marmite familiale.
Les enfants sont faits pour être mangés. Les fabulistes vous le certifieront. On commence avec le croquemitaine, on finit avec Gilles de Rais. Et comme ce sont les adultes qui écrivent des contes truffés de sous-entendus féroces pour leur progéniture, on comprend que les enfants apprennent très vite que leur sécurité résulte de l'art de ne dormir que d'un oeil.
Le bon DURST (André) semble avoir eu des problèmes d'ordre intime avec sa sympathique petite héroïne. Au commencement, il la dessine vêtue d'une petite jupe mais sans petite culotte en dessous. Ouh, la petite vilaine ! Ou plutôt : ouh, le vilain Monsieur ! Heureusement, Papa se corrige par la suite : deux petits traits courbes indiquent que « Petit Bateau » est de retour au port. Mais de temps en temps, il y a quelques oublis. Alors c'est l'imprimeur qui colle une tâche rouge pour reculotter in extremis NOUNOUCHE. Il y a aussi dans le premier album, ce long sommeil qui enveloppe NOUNOUCHE. Elle rêve mais son rêve tourne au cauchemar et elle ne s'en réveille que lorsque le Père Fouettard lui plante un javelot dans le nez, faisant jaillir le sang. Comment ne pas imaginer que cet endormissement correspond symboliquement à une longue période pendant laquelle la fillette passe de l'enfance à la puberté, et que le sang soudain jailli évoque la brusque éruption des menstrues ?
Quand le dessinateur et l'imprimeur négligent la vertu
(Extrait de Au pays bleu, volume 3)
Les pérégrinations de NOUNOUCHE parurent en deux éditions identiques, l'une à partir de 1938, l'autre à partir de 1949, chacune, comptant trente numéros. La première imprimée en Belgique ; la seconde en France, à Lyon autrefois capitale des Gaules et, aujourd'hui, capitale des Bouchons. Tous les numéros contiennent 32 pages teintées bleu et rouge avec des dégradés de sombres à clairs par trames superposées. L'édition belge est cousue, l’édition française agrafée. L'édition belge contient quatre pages centrales supplémentaires mais non numérotées.
Je dus lire quatre ou cinq exemplaires lorsque j'étais tout gosse. Lire n'est pas exact. Je me contentais d'en regarder les vignettes, de les « manger des yeux ». Ces livres m'étaient prêtés par une jeune voisine plus âgée que moi qui en étais à l'apprentissage de la lecture. Ma mère me faisait prononcer les mots en les soulignant du doigt après me les avoir lus.
Comme quoi NOUNOUCHE fut une copine de ma petite enfance.
Dr Jivaro
19:07 Publié dans BD, Grenier de la BD, Journaux, Littérature, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd, bande dessinée, bd ancienne, illustration, nounouche, dessin
04/11/2012
Les greniers de la BD n° 11
Depuis 2009 (Septembre) les Éditions du Bleu et Noir rééditent un des journaux mensuels de 12 pages parmi les plus courus de mon enfance. Il s'agit de YAK.
YAK fut d'abord épaulé par MON JOURNAL en 1949 avec Bernadette Ratier pour gérante.
On ne présente plus Bernadette Ratier bien connue par tous les collectionneurs de Bande Dessinées.
Les 3 premiers fac-similés de YAK (publiés simultanément avec ceux de son « frère », le corsaire BRIK) me semblent d'un format sensiblement différent par comparaison de leurs originaux.
L'initiative de JA Santiago reste néanmoins excellente. Souhaitons qu'il puisse conduire de bout en bout la réédition des nos deux champions autrefois dessinés par Cézard sur des scénarios de Marcel Navarro, lequel de Navarro agissait caché derrière J-K Melwyn-Nash.
Deux couvertures Brik YAK (n° 22 et 32) suffisent pour constater l'appauvrissement que la censure votée en 1949 infligea pendant plus d'une décennie aux revues de BD destinées à la jeunesse en France.
Bar-Zing
16:16 Publié dans BD, Journaux, Media, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd, bande dessinée, bd ancienne, illustration, dessin, yak
02/11/2012
Honni soit qui mâle y pense
Photo imprimée par le quotidien Le Monde (floutée ici), jeudi 1er novembre 2012
C'est au moment où l'on monte dans l'escalier
que c'est le plus bandant ...
14:26 Publié dans Actualité, Journaux, Media, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mitt romney, obama, élections us, campagne présidentielle américaine
23/10/2012
Légitime inquiétude dans la communauté musulmane
En France, de plus en plus
de femmes trompent leur mari
17:51 Publié dans Actualité, Dessin humoristique, Journaux, Media, Moeurs, Religion, Sexualité, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : statistiques, adultères, échangisme, moeurs, sexualité, infidélité, mariage