21/12/2012
Aujourd'hui : fin du monde ?
10:43 Publié dans Actualité, Histoire, Journaux, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bugarach, 21 décembre 2012, apocalypse, nostradamus, légende, oracles
20/12/2012
Marseille : à l'approche du 25 décembre ...
... Bernard Tapie revient
16:46 Publié dans Actualité, Dessin humoristique, Economie, Journaux, Media, Politique, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bernard tapie, la provence, nice matin, rachat de hersant, commerce, politique
15/12/2012
Les Tarzanides du grenier (n° 10)
Bavarder à propos des Tarzanides c'est bien, ça nous divertit. Mais n'en oublions pas pour autant que leur racine s'appelle TARZAN. Ce qui fait que chaque Tarzanide n'est que le reflet pâli d'un feu central, brasier originel allumé par le romancier E.R. Burroughs en 1912.
L'aptitude de TARZAN à survivre parmi des peuples qui lui sont hostiles, est proprement phénoménale. Deux guerres mondiales ne l'ont pas aboli. Ses ennemis furent pourtant multiples, féroces en tout. L'URSS, l'URSS et le National Socialisme germanique le bannirent sans réussir à le faire oublier. Même TINTIN n'eut pas à résister contre de tels ennemis : Ils se tranquillisèrent en faisant semblant de ne pas savoir que ce boy scout leur était contemporain. Quant aux trois religions du monothéisme, elles continuent à calomnier le héros sans réussir à le défigurer, tant son existence nous vient des splendeurs du paganisme gréco-latin, seule source politique authentique de l'Europe.
Immédiatement après la capitulation allemande (1945) TARZAN revient en force dans les pays européens de l'Ouest, après quelque quatre années d'absence. Son retour s'effectue avec l'arrivée du juke-box et du blue-jean, en compagnie des films industriels américains exportés depuis Hollywood. Autant dire que TARZAN est présent dans le paquetage du soldat yankee dont la tête explose sous la mitraille du IIIe Reich.
C'est l'éditeur italien Del Duca qui va rétablir en France la royauté populaire du prodigieux enfant orphelin de Lord et Lady Greystone. Il va publier simultanément un TARZAN hebdomadaire et un TARZAN mensuel à destination de la jeunesse mais en escomptant bien que les parents, eux aussi en seront satisfaits, puisqu'aux Etats-Unis ce sont des adultes qui assurèrent d'abord le succès de « l'homme singe ».
La collection totale du TARZAN mensuel éditée par les Éditions Mondiales en trois séries successives, fut publiée pendant une trentaine d'années. C'est la première série comptant 102 numéros qui est la plus essentielle. Néanmoins, certains collectionneurs restent bredouilles d'avoir vainement cherché à posséder les numéros 1, 2, 3 et 4 de cette toute première série mensuelle commencée au 1er trimestre 1946.
Ce n'est pourtant pas pour s'attirer leur jalousie que Dr Jivaro vient de scanner les quatre couvertures par lesquelles TARZAN fit son grand retour auprès des indigènes français.
L'illustration est d'un style « en vrac » consistant à assembler divers fragments prélevés dans plusieurs bandes dessinées. Elle a pour but de donner le résumé dynamique des personnages et de leurs actions contenus dans le journal. Ici, tous les mouvements sont copiés sur des images signées de Hogarth. Tous sauf un, celui montrant TARZAN descendant de son arbre à singes. Il a été pris d'un des dessins de Foster.
Brochure n° 1
Dans ce numéro 1 débute « TARZAN et les Peuples du Feu et de la Mer ». Mais comme dans toutes les rééditions françaises, la planche BD datée du 5 mai 1940 par laquelle commence réellement l'aventure n'a pas été éditée. Aujourd'hui encore elle reste inconnue de beaucoup d'entre nous.
Brochure n° 2
Peut être l’assemblage le plus habile à l'aide de morceaux d'images découpées ici ou là dans l'histoire. La coloration jaune de la chevelure du héros doit elle rappeler l'origine britannique de TARZAN ? en tout cas, c'est une rareté, TARZAN étant principalement identifié avec des cheveux noirs dotés de reflets bleus.
Brochure n° 3
Dans ce numéro 3 s'achève le récit des peuples de la mer et du feu. L'aventure suivante nous permet d'apprécier TARZAN affrontant un dictateur africain métissé : Dagga Ramba.
Brochure n° 4
TARZAN continue la lutte contre Dagga Ramba mais ne la termine pas. Les jeunes lecteurs en furent tous désolés. C'est que le numéro suivant (n° 5) perd le titre TARZAN pour se changer en celui de Tarzella, et le dessinateur Rex Maxon s'y substitue à Hogarth.
Les 8 premières brochures mensuelles comportent 20 pages chacune, puis simplement 16 pages à partir du numéro 9 et jusqu'à la fin de la deuxième série, année 1956 (exception pour les numéros 15 et 16 de 20 pages chacun).
Notons que cette quatrième couvrante (l'Attaque Nocturne) a pour signature Lefèvre. Toutefois ce nom n'est pas présent sur les trois précédentes brochures qui résultent cependant du même auteur.
Une bizarrerie
Parmi toutes les images des exemplaires 1, 2, 3 et 4 il en est une complètement inattendue à cause de la gaucherie de son graphisme. Elle figure en troisième position du numéro 1 en haut de la page 11 (La numérotation ne commençant qu'au verso de la couverture en couleur). On la retrouve dans les autres rééditions françaises. Par exemple dans la réédition « Prince Tanny » du 2e trimestre 1956.
On dirait que cette image après avoir été esquisée habilement par Hogarh a été retracée avec maladresse par un tâcheron resté anonyme.
Dr Jivaro
19:28 Publié dans Arts, BD, Grenier de la BD, Journaux, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tarzan, tarzanide, burrough, hogarth, editions del duca, les éditions mondiales, bd, bd anciennes
08/12/2012
Les greniers de la BD n° 14
Pas une tête à claques
une tête à pourboires
(Portrait Spirou 31 juillet 1947)
A ses débuts SPIROU se présenta sous l'aspect d'un petit groom à chevelure rouquine, et ses aventures drolatiques étaient publiées dans un journal hebdo marqué de son nom.
En Belgique, dès 1938.
L'habit faisant souvent le moine, les lecteurs en conclurent que le créateur signant ROB VEL était de nationalité Belge. En réalité il était français, se nommait Robert VELTER. Bel et bien né en France puis mort en France (1991 à Saint Malo).
ROB VEL est généralement connu du grand public pour ses bandes dessinées. Alors qu'il dessina et coloria tout autant des illustrations de textes et de cartes postales.
Voici une des cartes postales produites par sa main d'artiste. Au dos, le tampon PTT indique 1940 (Allier). Elle était adressée via Garnat-sur-Engièvre à une demoiselle institutrice. (Maintenant, celle ci réside sans payer de loyer dans le cimetière Est de Montluçon).
Les esprits tordus peuvent faire remarquer que ROB VEL, adulte, attribua à une queue de vache un mouvement coquin généralement attribué aux messieurs d'attitude rabelaisienne.
Messieurs que ma maman me déconseillait d'accompagner en promenade sur les chemins broussailleux de l'ancien Domaine de l’Étang.
A bicyclette, sans Paulette.
Doktor Jivaro
16:16 Publié dans Arts, BD, Grenier de la BD, Journaux, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd, greniers de la bd, bd ancienne, spirou, rob vel, hebdomadaire pour enfants
03/12/2012
Par une lettre écrite et codée ...
... Napoléon voulait détruire
LE KREMLIN
13:58 Publié dans Actualité, Dessin humoristique, Histoire, Journaux, Media, Politique, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : napoléon, enchères, maison osenat, fontainebleau, souvenirs napoléoniens, musées
01/12/2012
Les greniers de la BD n° 13
Coupez lui la tête et pendez le !
J'ai connu la BD d'avant 1949 lorsque j'étais gosse. J'en collectionne encore plusieurs titres. Aussi ai-je retrouvé, fouillant mes vieilles paperasses gardées sans soin, beaucoup d'images ayant en commun d'être impossibles à re-publier dans des albums destinés aux enfants d'aujourd'hui.
Par exemple, un thème comme celui de la pendaison.
On pendait « haut et court », souvent, dans les bandes dessinées de mon enfance. Je vous en présente au dessous quelques extraits. Leur petit nombre ne rend évidemment pas compte de la quantité de dessins BD consacrés à cette « justice expéditive » fréquente, dit-on, dans le Far West.
Une évidence sociale en ressort pourtant. Une solide corde de chanvre vaut mieux qu'un long discours « droits de l'homme » lorsqu'il s'agit d'assurer la sécurité publique.
Le bourreau ne va pas couronner « le géant bronzé demi-nu, roi de la jungle ». Il va l'étrangler – ou lui briser les cervicales. Mais Tarzan demeure d'un calme olympien sévère. Son « regard d'aigle » est pareil à celui que des artistes portraitistes français du XIXe siècle attribuaient à un corse « plus français que tous les français ». Un corse, Napoléon Bonaparte, dont l'Arc de Triomphe est encore utilisé (dévoyé ?) par des républicains démocrates incapables depuis 1874 de débarrasser leur mémoire des fastes impériaux de l'Empire Latin des Césars.
Deux vignettes – choc sorties du n° 49 de JEUDI MAGAZINE, année 1947.
Un western produit par NORTIER qui en était à ses premières passes. Le titre ? Pionniers de l'Ouest.
A cette époque, l'apprentissage du dessinateur se faisait fréquemment sur le tas. Même s'il rendait une BD plus ou moins bancale elle pouvait être publiée semaine après semaine. Au moins servait-elle à remplir une page ! et leur auteur devait se suffire d'être payé avec des clopinettes.
NORTIER, une fois rodé, fera le relais avec POÏVET pour quelques planches des Pionniers de l'Espérance imprimées dans l’hebdomadaire communiste VAILLANT.
On doit aussi à NORTIER un des Tarzanides de 1948 : TAO l'homme fauve, dont je vous parlerai avant la fin de l'hiver si la déesse des athées me garde vivant.
L'éditeur CHOTT gagna une place de champion pour la création de situations cruelles dans les BD, visant les suffrages d'un public de gamins populaires français, tous rescapés de la seconde guerre mondiale.
Le dessin est extrait du terrible Big Bill le Casseur n° 7, année 1947.
Avant hier, lorsqu'un instituteur coiffé d'un béret d'ennui me tirait par l'oreille, c'était les ligues féminines de vertu religieuse qui s'alarmaient contre les ouvrages BD fabriqués par CHOTT. Aujourd'hui, si CHOTT se relevait d'entre les morts, ce serait la féministe libérée lesbienne qui gueulerait contre lui.
Ci dessus, vous avez été déçu, mon brave. On ne voit pas un seul pendu. Pourtant le texte est explicite : Il y bien deux pendaisons simultanées. Mais le dessinateur Le Rallic fut obligé d'en gommer les cadavres pour les remplacer par des lignes pointillées simulant quelque palissade. (On voit mieux ce détail dans l'original du n° 96 de Coq Hardi).
Se balançant d'un seul bras, Tarzan poignarde éventre le guerrier noir qu'il vient de pendre à l'aide d'un lasso confectionné d'herbes tressées. Ainsi venge-t-il Kala, sa mère adoptive assassinée par l'ennemi.
C'est après avoir tué cet indigène que Tarzan renonce à pratiquer le cannibalisme. Ce renoncement contraire à la nature première de l'homme, trouve sa compensation-consolation dans le vol du vêtement porté par l’ennemi abattu. Dans cette circonstance, en effet, le jeune Tarzan apprend à se vêtir. Mais s'il se vêt ce n'est évidemment pas par pudeur. C'est par la légitime appropriation d'un objet appartenant à l'ennemi vaincu. C'est une preuve matérielle de victoire.
Le paquet grossier du feuillage cachant les fesses du bel adolescent, n'est qu'une vulgaire concession faite à la censure par l'éditeur italien Del Duca. L'original américain, œuvre de l'excellent FOSTER, ignore cette pudibonderie.
Doktor Jivaro
19:37 Publié dans Arts, BD, Grenier de la BD, Journaux, Littérature, Moeurs, Société, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd, bd anciennes, jeudi magazine, big bill le casseur, coq hardi, tarzan, publications pour l'enfant