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23/01/2024

Tarzanide n° 581

UNE GÉANTE D'HIER

 

Bon sang ! Visez un peu la date de parution de cet illustré : 1912 … Rendez-vous compte : avant la première guerre mondiale : les deux frères de ma grand-mère paternelle étaient vivants, jeunes, ignorants d’être trop tôt détruits par un conflit fratricide entre deux peuples d’une même origine nordique.

 

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Lisez en haut à gauche et en dessous de l’inscription 16 pages, l’identité de l’éditeur OFFENSTALDT.

 

La famille Offenstaldt allait devenir dans la France de Clemenceau et Maurras la plus intensive productrice de journaux illustrés destinés à la jeunesse. C’est elle qui créa la SPE (Société Parisienne d’Édition) prospérant jusqu’en 1942. (Devinez pourquoi). Puis l’effondrement de la démence nazie en 1945 allait permettre le retour de cette même SPE avec l’aide financière du plan américain en lutte contre l’ambition communiste en Europe de l’Ouest. Mais à ce moment là le corps enseignant des instituteurs accusait les publications de bandes dessinées de nuire à l’instruction des jeunes générations : trop d’images, pas assez de textes ! Vous empêchez les enfants d’apprendre à lire ! … Même les curés soutenaient les laïques dans ce combat comme-ci les vitraux des églises n’enseignaient pas le peuple par toute une iconographie dénuée de vocabulaire. …

 

La famille Offenstaldt éditrice de bandes dessinées, trouva la riposte. Elle donna une version dessinée de plusieurs romans populaires : Dumas, Dickens, Stevenson, et autres Alphonse Daudet se retrouvèrent mis en images comme de vulgaires petits Bibi Fricotin ou autres Pieds Nickelés.

 

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Capitaine Fracasse dessinée par Giffey    -    Le Mystère de l'Atoll dessinée par Pellos

 

C’était pendant l’année 1954. Mais j’ignore combien de numéros furent édités. J’ignore aussi leur périodicité. Mais comme je détiens 2 recueils groupant chacun quatre numéros, je suis au moins certain qu’il y en eut 8 de publiés. Et je termine par le scan de l’illustration de la couverture d’un des deux recueils.

 

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Doc Jivaro et MFCL

 

16/04/2020

Tarzanides du grenier n° 419

 

Semaine après semaine, de ses numéros 1 à 140 le magazine TARZAN publia une interprétation BD du roman populaire LES MISÉRABLES imaginé par Hugo le Victor.

 

Puis dessiné par René Giffey pour éveiller ma scolarité.

 

Une réédition en trois volumes de cinquante deux pages chacun, fut réalisée par l'Imprimerie de Sceaux à la demande de l'omniprésent Cino Del Duca.

 

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D'un assez grand format fréquent à l'époque (370 X 280 cm) les trois couvertures illustrées par Troment ne font que copier quelques unes des silhouettes réussies par Giffey dans son style à la fois réaliste et souple.

 

On sait l'histoire d'un Jean Valjean abusivement condamné aux galères et ne s'évadant que pour devenir le notable Monsieur Madeleine père adoptif d'une Cosette Une gamine aussi niaise que coquette malgré une enfance passée sous la table d'un estaminet entre les jambes de routiers et de rouliers alcoolisés et obscènes. Notons qu'Emilio Zola,presque vingt ans plus tard, en traçant le portrait de Nana fille de l'ouvrière Gervaise, ne sombrera pas dans l’hypocrisie grandiloquente hugolienne : Sa Nana comédienne ratée ambitionne à l'exemple d'autres filles prendre sa revanche en devenant grande courtisane.

 

 

BD-Les-Misérables,-1949.jpg

 

 

Cette séquence BD mettant aux prises Fantine agressée par un groupe de jeunes noctambules aurait été inspirée, aux dires des biographes de Totor, par un fait divers réellement vécu par le poete des Feuilles d'Automne. Hugo, alors Pair de France se serait porté témoin en faveur d'une prostituée injuriée par des bourgeois en goguette (comme on dit). Mais bien entendu, dans la transcription BD pour les gamins, Fantine édentée n’apparaît que comme mendiante.

 

La dernière planche BD LES MISÉRABLES fut publiée dans le numéro 140 de TARZAN avons-nous écrit. Ce n’est d'ailleurs qu’une demi-planche. Ce numéro porte la date du 29 mai 1949, ce qui nous aide à attribuer une publication ultérieure aux trois volumes non datés.

 

Joyeux confinement à vous tous.

 

Doc Jivaro

02/03/2019

Les Tarzanides du grenier n° 340

 

LE MONSTRE

DES ABYSSES

 

" Ses nœuds garrottent ; son contact paralyse.
Elle a un aspect de scorbut et de gangrène ;

c'est de la maladie arrangée en monstruosité "

 

S’il fallait imprimer un manuscrit ayant pour sujet le lutte d’un homme aux prises avec quelque pieuvre envoûtante, sûrement la description que Hugo le Victor dans son roman « les travailleurs de la mer », donne du combat de Gilliatt contre un céphalopode aurait sa place parmi nos Tarzanides. Mais Doc Jivaro va se simplifier le travail en limitant les exemples à quelques images populaires extraites de bandes dessinées.

 

Ci-dessous, sorties de HOPPY n° 10 année 1955 deux pages sur lesquelles un Prince des Bois aidé d’une blonde viking trucide une pieuvre gigantesque.

 

 

BD Hoppy,-Octobre-1955.jpg

  

Des exemples semblables abondent dans les illustrés de notre jeunesse. Deux preuves : Black Boy dans Rancho, année 1955 (couverture du n° 1) ET Rahan dans une réédition en mai 1979.

 

BD-Rancho,-Rahan.jpg

 

 Pour la grande histoire de la BD, BLACK BOY est le fils de Fantax, RAHAN étant le « Le fils des âges farouches »

 

BD-Tarzan-montage-1.jpgBD-Tarzan-montage-2.jpg

 

Cependant le plus étonnant reste que TARZAN, fameux pour triompher de toutes sortes de bêtes sanguinaires : lions, hyènes, requins et crocodiles, et même plantes carnivores et cannibales (l’homme étant un animal bipède comme la grue et l'autruche) le plus étonnant, ai-je dit, est que TARZAN n'a jamais été confronté à une pieuvre pendant les trois séries de ses aventurlures commercialisées en France. Ses journaux hebdomadaires débutèrent en 1941 et s'achevèrent en 1953, après deux interruptions, la première à cause de l’envahisseur hitlérien, la seconde à cause d'une censure française. Eh bien ! à aucun moment le fils des grands singes n’est attaqué par les huit tentacules d'un octopus marin.

 

  

Les écoliers durent patienter jusqu’à l’édition Hachette du 2e trimestre 1952 et intitulée TARZAN JUSTICIER pour assister, enfin ! au seigneur de la jungle mettant à mort une des créatures abyssales.

 

N.B. : De nos jours on en vient à imaginer que ce serait des tourbillons de sacs en plastique qui menaceraient la vie du héros créé par E.R. Burroughs.

 

Doc Jivaro

 

17/03/2018

Tarzanides du grenier n° 289

Doc Jivaro avait préparé un article à propos d’un héros de papier BD : JIM TAUREAU. Sans évidemment prévoir que le hasard le placerait en présence de trois brochures épaisses, chacune de 50 grandes pages imprimées d’images illustrant : LES MISÉRABLES.

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Doc Jivaro n’eut pas à renchérir le prix annoncé par la responsable des achats dans l’Hôtel des Ventes Place de la Poterie à Montluçon.

 

« Sur les trois volumes, vous avez vu que le deuxième est troué en haut à gauche, n’est-ce pas ? »

 

J’avais vu.

 

Cette longue BD réussie par René Giffey, je l’ai connue depuis sa première édition dans l’hebdomadaire TARZAN, numéro 1 de septembre 1946 jusqu’au final numéro 140 du 29 mai 1949. M’en payer une réédition même un tant soit peu endommagée ne m’a pas ruiné : 15 euros.

 

René Giffey travaillait tranquillement mais rapidement, œuvrant souvent pour les Éditions Mondiales de Del Duca. Quelques critiques lui reprochent de ne pas avoir été un véritable bédéiste mais simplement un bédéaste. Entendez par là qu’il assemblait de façon monotone le dessin et le texte. Doc Jivaro ne débattra pas, ici de cette nuance entre deux termes. Il préfère savoir que cinquante années se sont écoulées sans que MONSIEUR René Giffey ait eu à subir un concurrent dans l’art d’interpréter graphiquement la romance écrite par Hugo le Victor.

 

NB Croyez vous vraiment qu’après avoir passé les premières années de sa vie dans le bouge des Ténardier, à servir la vinasse aux rouliers et routiers, Cosette ait pu grandir comme une oie blanche, une sainte Nitouche ?... Hugo n’agitait que ds fantoches.

 

Doc Jivaro

 

05/10/2011

Une étude inédite réalisée à Clichy et Montfermeil ...

... témoigne du poids de l'Islam

 (Le Monde, 5 octobre 2011)

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 Jean-Valjean ramenant Cosette dans Paris