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04/02/2017

Les Tarzanides du grenier n° 240

En dépit de la pauvreté de sa présentation (seulement huit pages dont un seule colorée) cet exemplaire est un phénomène assez rare.

 

BD-Trafic-à-Shangaï.jpg

 

Il ne comporte ni numéro de publication, ni le mois ni même l’année. Et de quel éditeur vient-il ? On ne sait pas. A quel service de distribution publique recourt-il ? on ne sait pas non plus. Il semble n’avoir aucune existence légale. Plus fort encore peut-être : il ne mentionne aucun prix de vente.

 

Seul figure le titre de l’histoire, titre accompagné du nom du dessinateur : MELLIES. Ce nom ainsi que le format des pages suffisent pourtant à classer ce petit journal parmi les produits des Editions Artima-Tourcoing, tout de suite après la fin de la Seconde Guerre Mondiale.

 

A cette époque disparue Artima-Tourcoing publiait des reliures présentées comme des « romans d’aventures en images » dont le générique était : SOUS TOUTES LES LATITUDES.

 

 

Doc Jivaro et Mfcl

 

14/01/2017

Les Tarzanides du Grenier n° 237

Les éditions Casterman et Moulinsart SA doivent faire des choux gras en rééditant le bon vieux Tintin au pays des SOVIETS (1929) mais dans une version prostituée à la colorisation. Donc dans une falsification avouée.

 

Vous n’allez pas me dire que vous n’accepteriez de vous rendre à une rétrospective des gravures de Dürer ou de celles de Rembrandt qu’à condition qu’elles aient été d’abord scannées et colorisées sous prétexte de les rajeunir ou de les rendre plus vivantes – pouah !

 

 

A propos de TINTIN au pays des SOVIETS, le fanzine RECTO VERSO numéro 3 de l’année 1983, (tellement rare qu’il en est aussi précieux qu’une des précieuses pierres du Graal), le fanzine RECTO VERSO, dis-je, publia en son temps une page critique bousculant quelque peu la mémoire d’Hergé après le trépas du Monsieur Belge. Voici cette page mais amputée d’une de ses vignettes dont le sujet ne concerne pas Tintin.

  

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- Doc Jivaro ?

- Oui ?

- Si t’aimes pas l'arc en ciel n’en dégoûtes pas les gens.

- Soyez sérieux ! Doc Jivaro aime les couleurs en Art lorsqu’elles y sont utiles. Exemples : Le dernier tiers du film YVAN LE TERRIBLE ou encore dans ANTONIO DA MORTES film de 1969. Sans oublier qu’existe aussi un DICK TRACY de 1990 ayant bien joué des teintes fluorescentes. Mais qu’un quelconque quelqu’un vienne à trahir en le colorisant KING KONG, le seul vrai KING KONG, celui de 1933, j’envoie en riposte la Reine du Royaume d’Opar couper les deux breloques du quelconque quelqu’un.

 

Vous voilà tous avertis, cornegidouille !

 

Doc Jivaro et Mfcl

 

11/01/2017

Suicidée à cause de son public ?

 

D A L I D A

Dalida.jpg

26/12/2016

Crosière en mer noire pour l'Armée Rouge

TUPOLEV 2016
Plus de 100 ans après Clément Ader
encore un essai décevant

Choeur-Armée-Rouge.jpg

 

22/12/2016

Allemagne année double zéro

 

NOTUNG ! NOTUNG !

Neidliches schwert !

 

Allemagne-Berlin-2016.jpg

10/12/2016

Les Tarzanides du grenier n° 235

Publié mensuellement et, semble t’il, seulement pendant huit numéros GUERRE ET MAQUIS n’offre rien de bien excitant ni par ses récits simplets, ni par sa graphie rudimentaire tracée à coups de pinceau épais. Deux auteurs : Polsis pour l’écriture, Alex pour le dessin.

 

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Année de parution 1949

 

L’Europe vient d’être ravagée par le conflit Hitléro-Stalinien. La Suisse des banquiers ainsi que l’Espagne de Francisco Franco ont su s'en épargner.

 - Paris brûle t’il ? aurait demandé, impatient comme le veut la tradition, le Fuhrer.

 René Clément repose la question dans un de ses films où la quantité de comédiens célèbres n’améliore en rien un spectacle sans qualité artistique notable.

 - Paris brûle t’il ?

- Non ! Paris ne brûle pas. Paris n’a jamais brûlé. Jamais sauf en 1871 lorsque les Communards tant et tant admirés par tout politicien de gauche incendièrent quelques-uns des bâtiments historiques les plus prestigieux.

 Doc Jivaro ne conservent que les quatre premiers numéros de Guerre et Maquis

 En les feuilletant à nouveau une remarque d’importance est à faire : En dépit d’uniformes allemands aucune croix gammée n’est visible. Ni sous forme d’un drapeau, ni sous forme d’un brassard. A croire que l’emblème Swastika sous mouvement lévogire n’existait pas pendant le troisième Reich ! Toutefois Guerre et Maquis ne fut pas la seule bande dessinée en France à ne pas montrer l'emblème hitlérien : deux autres séries et d’une longue durée chacune - Colonel X et René La Riposte - en furent pareillement exemptées. Était-ce d’un commun accord que nos éditeurs avaient renoncé à exhiber devant les enfants un symbole dont le souvenir pénible leur était encore très proche ?

 

Tarzan-Jonathan-Croix-gammée.jpg

 

En Amérique du Nord les maisons d'éditions ne se médusaient pas d’une telle retenue. Regardez une image extraite de TARZAN et les Vikings où l’aviateur espion nazi exhibe à la fois fièrement et malicieusement la croix gammée tatouée sur sa poitrine. Mais le plus inattendu chez ce vilain pas beau éhonté c’est son prénom : Jonathan.

 Sans blague ? Sans blague.

 Doc Jivaro