16/10/2018
La vie cesse, le Show Bees continue
Johnny Hallyday
"Mon pays c'est le dollar"
12:25 Publié dans Actualité, Arts, Cinéma, Film, Media, Moeurs, Musique, People, Société | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : johnny hallyday, mon pays c'est l'amour, chansons françaises, 4m2, laeticia hallyday
13/10/2018
Les Tarzanides du grenier n° 319
– Tu nous as signalé que le Pillou-Pillou de POPEYE se nomma TSOIN-TSOIN dans la première traduction française alors que Popeye lui-même s’y appelait Mathurin.
Deux montluçonnais de ma génération venaient de m’adresser cette remarque, quand nous en étions à feuilleter de vieux livres dans la boutique du dernier bouquiniste de la Ville dont Marx Dormoy fut le maire.
Me semble qu’il y eut trois albums de ce titre édités par TALLANDIER. Mais il suffit d’en lire un seul pour vérifier tout de suite que Popeye s’y trouve changé en matelot de Marseille. Et que pour ce qui est de son œil borgne celui-ci interprété comme un œil « poché au beurre noir ». Enfin des exclamations telles que dubled, jobard, pechère, quinquin ou encore galapiat et galéjade confirment l'ambiance de l'ancienne cité phocéenne sans avoir à pousser la mystification jusqu’à conter l'histoire de la sardine qui bouche le port de Marseille.
Et maintenant, regardons la couverture scannée ci-dessous où Popeye Mathurin voisine avec ... avec Betty Boop, la piquante starlette en mini jupe des années trente. À ce propos, souvenons-nous que le gaillard mangeur d'épinards n'est jamais insensible à la présence des jolies filles. Sans oublier que le gonflement anormal de ses avant-bras suggère une disponibilité sexuelle permanente.
La proximité des deux personnages devenus marionnettes de films d'animation, est encore une des preuves quant aux nombreuses correspondances entre le cinéma et la bande dessinée. (Ici, la jarretière de Betty et l'ancre marine de Popeye sont détaillées par les studios Fleischer).
En France, l’influence réciproque entre bédé et ciné fut sérieusement étudiée dans le numéro 159 de la revue CINÉMA 71 de septembre et octobre 1971.
Sur ce, Doc Jivaro vous dit au revoir, mes amis.
Doc Jivaro
18:40 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Cinéma, Fanzine, Grenier de la BD, Journaux, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pilou-pilou, popeye, studios fleischer, tallandier, cinÉma 71, ville de marx dormoy, bd, bandes dessinées anciennes, tarzanides du grenier, bar zing de montluçon, betty boop
06/10/2018
Tarzanides du grenier n° 318
LE DICTA'T'HEURE
S’il s’agit d’un acteur-clown du cinéma dont les contorsions farceuses passèrent facilement et très tôt du cinéma « muet » à la bande dessinée (muette) c’est bien le faux clochard inventé par Charlie Chaplin : CHARLOT (pour ne pas le nommer).
Dès 1937, le Grand Hebdomadaire français l'AS, dirigé par la famille OFFENSTADT édite une BD intitulée « Les Aventure acrobatiques de Charlot ». Un rôle tenu par le célèbre SDF dont le fond de culotte semble toujours supporter un poids de matière trop lourd pour ses coutures...
Journal l’AS, n° 68, page 3.- Format 39 cm x 27 cm.
Le dessinateur est alors THOMEN : Raoul THOMEN.
Quatre années d’occupation allemande stoppèrent le succès populaire de Charlie Chaplin dans le pays de Pétain et de de Gaulle.
L’immédiat après-guerre vit la SPE reprendre la publication du titre Charlot mais sous la forme d’une brochure périodique de 52 pages. Les histoires sont imprimées deux pages en couleur qui alternent avec deux pages noir sur blanc. C’est encore Thomen qui en illustre le texte tout en s’interdisant l'emploi de « bulles parlantes » pourtant définitivement adoptées par la quasi-totalité des publications en bandes dessinées.
Une brochure de 52 pages, image brochure n° 3, année 1948.
Sur cette couverture nous remarquons un être humain africain présenté sous un aspect comique. Heureusement, de nos jours, en démocrassie, seul l'homme blanc a pour devoir de repentance de s’auto-caricaturer en public.
À la semaine prochaine.
Doc Jivaro
18:23 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Grenier de la BD, Journaux, Media, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : bd, bandes dessinées anciennes, charlot, l’as, société parisienne d'edition, raoul thomen
02/10/2018
Aznavour
Le dernier des géants
mesurait 1 mètre 64
Ils sont venus
Ils sont tous là
Elle va mourir, la Mamma ….
Nous écoutions cette chanson sans l’avoir demandée dans l’un des derniers grands établissements parisiens populaires d'avant-guerre, face à la Gare du Nord : c’était un Biard. Le juke-box ressassait le timbre de voix alors inhabituel d’un Aznavour.
Un serveur, plateau équilibré sur l’avant-bras, nous connaissait de vue Marie-France et moi qui restions plus d’une heure assis devant deux tasses à café vidées de leur café. Il ne ratait que rarement de reposer la question dont il prévoyait la réponse négative : est-ce que je renouvelle vos consommations ?
Nous ne possédions souvent qu'un restant de monnaie dans nos poches.
A dix-huit ans je me voyais en haut de l’affiche.
Par la suite de l’année, un affairiste nommé Borel (je me trompe ?) acheta les comptoirs Biard pour transformer chacun d’eux en un self-service à la mode r'américaine : le Wimpy.
Wimpy ? ce mot m'évoquait tout autre chose : Un des personnages entourant POPEYE, personnage que nous appelions aussi GONTRAN.
GONTRAN? un chômeur fainéant (ou l’inverse), ventru à cause de tous les petits pâtés à la viande qu’il avale sans jamais en être rassasié.
Petits pâtés à la viande ? Eh oui ! nous ne savions pas encore les nommer Hamburgers.
Moi qui criais famine et toi qui posais nue.
C’est vieux tout ça, c’était hier.
10:30 Publié dans Actualité, Arts, Cinéma, Dessin humoristique, Faits-divers, Film, Media, Musique, People, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : charles aznavour, la mamma, la bohème, je me voyais dèjà en haut de l'affiche, chansons françaises, musique
01/10/2018
Anniversaire du 1er octobre 1968
Premières publicités à la télévision
De laquelle vous souvenez-vous ?
Quand les jolies femmes choisissaient
d'être abordées dans l'espace public
13:28 Publié dans Actualité, Arts, Dessin humoristique, Media, Moeurs, Sexualité, Société, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : première publicité télévisée, bas dim, espace publicitaire, gros léon, collants dimanche
29/09/2018
Tarzanides du grenier n° 317
Du diable ! si je devine de quelle famille nous arrive cette vieille reliure décousu main que ma n’épouse vient de descendre d’une des soupentes d’un de nos châteaux en Espagne.
Les noms BLANCHET MAGON n’éveillent aucun souvenir en moi. Que voulez-vous ? comme le gruyère, nous portons tous nos lacunes.
Une recherche hâtive dans Wikipédia nous indique que ce dessinateur de comiques entretenait un esprit quelque peu proche de celui du dessinateur Rodolph TOPFFER. Un TOPFFER que des critiques spécialisés classent premier auteur européen d’une bande dessinée en raison d’une suite d’images qu’il traça pour « Les amours de Monsieur Vieux Bois » (année 1827).
BLANCHET MAGON s'exprima dans la revue « La Chronique Amusante » alors éditée 79 Boulevard Saint Michel, Paris. Une revue qui débuta en 1886 et se prolongea jusqu’en 1920.
Alors, BLANCHET MAGON doit-il être rangé lui aussi, parmi les précurseurs méconnus de la BD ?
Doc Jivaro
18:42 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Dessin humoristique, Fanzine, Grenier de la BD, Journaux, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rodolph topffer, blanchet magon, la chronique amusante, chefs d'oeuvres de la bande dessinée, anthologie planète, bd collections anciennes, tarzanides du grenier, bar zing de montluçon