08/12/2013
Aux bonnes heures des dames n° 35
• Eh ! Fais attention, il te colle au train.
• T'inquiète pas ! je me suis mise d'accord avec lui.
16:46 Publié dans A tire d'Elles, Arts, Aux bonnes heures des dames, Brèves du trottoir, Moeurs, Sexualité, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : prostitution, prostitution populaire, prostitution parisienne, sexualité, vie parisienne, moeurs
07/12/2013
Les Tarzanides du grenier n° 43
C'est la bonne grosse surprise du jour.
Haut les mains ! Semble s'exclamer le gamin placé à droite devant nos yeux. Mais l'autre – un adulte – ne peut se les lever les mains. Il paraît manchot sous l'effet d'un dessin médiocre, et non pas se garder les bras cachés derrière son buste.
Perturbée d'une maladresse cette petite image suggère involontairement une scène différente de celle qu'elle prétend présenter. Le revolver (une forme indécise en guise de revolver) ...le revolver et son emplacement évoquent quelque geste obscène.
L'auteur de cette bévue graphique qu'il n'a pas signée, n'a t'il pas été trahi par un penchant pédophile qu'il croyait bien nous cacher ? On peut supposer que devant ce résultat pour le moins ambigu, un Groddeck (1866-1934) se serait adonné à toute une interprétation inspirée des premiers résultats de Freud.
Toujours est-il qu'en 1956 la Bédé AIGLE D'OR (35 numéros) mis en vente pour une clientèle enfantine, échappa, ici, à une censure pourtant vigilante jusqu'à la maniaquerie. C'était le temps où même le petit cul béni TINTIN se voyait rappelé à l'ordre catholique pour peut qu'il en négligeât l'obéissance. Et j'espère pour vous que vous avez remarqué que la braguette des pantalons de ce puceau à poil ras, se réduit à un maigre trait vertical pareil à celui indiquant quelque discrète foufounette. TINTIN émasculé est une réalité.
Notez encore dans cette image extraite de AIGLE D'OR numéro 2 l'emploi de plusieurs effets de matière : des points, des hachures, etc, etc. C'était un truc servant souvent à "enrichir" un dessin afin de masquer chez lui une banale présence linéaire. Ah ! Les transparents tramés imprimés par LETRASET !
Dans ce même numéro 2 AIGLE D’OR, on retrouve des mouvements de personnages imités de ceux que Foster et Hogarth créèrent pour l'omniprésent Tarzan.
Tarzanides qu'il n'est pas utile de collectionner
Ci-dessous, le visage peu avenant de l'infirmière n'indique pas qu'elle vient de satisfaire à regret à la pipe réclamée par Mortimer convalescent. Elle répond simplement au règlement interne de l'ancien journal Tintin : filles et femmes ne devaient jamais être montrées séduisantes, et l'on sait l'inexistence de la gente féminine dans les navrantures du personnage que nous ne devons pas envier à messieurs les belges.
A moins de n'employer le fils d'Hergé que comme objet d'une spéculation financière. Ce qu'il est devenu effectivement.
Docteur Jivaro
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01/12/2013
Aux bonnes heures des dames n° 34
• Eh ! ferme pas la lourde ! j'ai oublié ma clé.
Trop tard. La copine n'a pas compris de loin.
• J'ai pourtant crié assez fort.
16:38 Publié dans A tire d'Elles, Arts, Aux bonnes heures des dames, Brèves du trottoir, Moeurs, Sexualité, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : prostitution, prostitution populaire, prostitution parisienne, sexualité, vie parisienne, moeurs
Aux bonnes heures des dames n° 33
Lui, simplement quinze minutes d'écoulées en compagnie de Sylvie,
et ça lui fait un bon dimanche de passé.
16:34 Publié dans A tire d'Elles, Arts, Aux bonnes heures des dames, Brèves du trottoir, Moeurs, Sexualité, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : prostitution, prostitution populaire, prostitution parisienne, sexualité, vie parisienne, moeurs
24/11/2013
Aux bonnes heures des dames n° 32
Dans les petits bars-cafés maintenant disparus de la rue, les filles entraient se taper un lait chaud arrosé de rhum ou encore, mais plus rarement, un viandox. Quelques unes perdaient de la monnaie en secouant jusqu'à tilt un vieux flipper plus ou moins trafiqué.
Pendant ce temps, des types tournaient dehors, le nez du ventre allongé dans le froid, et s'arrêtaient parfois pour cogner un doigt contre la vitre, convoitant une des tapineuses attablées de travers, une fesse sur la chaise.
Le patron, Jeannot, il n'appréciait pas trop.
« Mesdames ! Sortez pour travailler. Vous allez me faire avoir des emmerdes ».
16:16 Publié dans A tire d'Elles, Arts, Aux bonnes heures des dames, Moeurs, Sexualité, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : prostitution, prostitution populaire, prostitution parisienne, sexualité, vie parisienne, moeurs
Aux bonnes heures des dames n° 31
Avec celui-ci, ça marchait plutôt bien depuis pas mal de temps. Jusqu'au moment où il s'entêta à vouloir la sodomiser. Or, Lydia ne pratique pas ce truc avec sa clientèle.
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Je suis trop étroite de l'endroit.
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De l'envers, tu veux dire.
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Bon, si tu veux plaisanter, j'arrête mes confidences
16:15 Publié dans A tire d'Elles, Arts, Aux bonnes heures des dames, Moeurs, Sexualité, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : prostitution, prostitution populaire, prostitution parisienne, sexualité, vie parisienne, moeurs