Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

02/03/2014

Aux bonnes heures des dames n° 60

Prostitution,prostitution populaire,prostitution parisienne,sexualité,vie parisienne,moeurs

Les deux types ne se connaissaient que de vue, de nuit.

Leur dénominateur commun ? Les filles tarifées.

Quand l'un aperçut l'autre qui se tâtait à proximité d'une grande fausse blonde postée à l'écart du gros de la foule, il glissa un avertissement : "gardez votre fric. Elle ne vaut pas un clou. Un sale caractère, pas fréquentable".

Aux bonnes heures des dames n° 59

Prostitution,prostitution populaire,prostitution parisienne,sexualité,vie parisienne,moeurs

- Oui c'est lui. Ne le regarde pas ;

ne faut pas qu'il comprenne qu'on parle de lui.

Je te raconterai comment je le passe.

01/03/2014

Les tarzanides n° 55

 

Samedi précédent, parmi nos tarzanides, l'apparition inattendue du géant masqué AMOK fut l’occasion de rappeler l'existence époustouflante du « Fantôme du Bengale ». Celui-ci, d'origine yankee, profitera en France de plusieurs éditeurs rivaux entre eux mais publiant avec un succès égal ses aventures sur des supports diversement périodiques. Tantôt mensuels, tantôt hebdomadaires ; en noir et blanc chez Éditions Mondiales ou encore en couleurs chez la Sagédition ; et presque partout marchandé par Opéra Mundi sous la direction de Paul Winkler, lui- même régissant « Le Journal de Mickey » de concert avec Walt Disney. Le Fantôme sera aussi publié sous l'aspect d'un seul strip de quatre images en bas de page dans le journal quotidien L'AURORE.

 

 

Le-fantôme-BD-A103.jpg

 L'AURORE, 1957 ?

 

 

Dans cet exemple, le mollesse assez paresseuse du dessin handicape la force du personnage ainsi que la qualité d'un scénario agençant habilement l'intrigue et l'humour.

 

 Le Fantôme du Bengale dispose de plusieurs appellations qui varient en rapport des lieux et des individus fréquentés. Monsieur Kit Walker chez les contribuables civilisés devient « l'Esprit qui Marche » pour les Bandards – sic – ses amis les sauvages pygmées. Il est aussi « L’ Immortel » lorsqu’aucun des gangsters ne réussit à le voir alors qu'il les observe tous.

 

 D'abord dessiné par Ray Moore auquel succéda Wilson Mc Coy, the Phantom inscrivit premièrement sa présence en France dans l'hebdo AVENTURES qui parut sous deux séries : L'une datée d'avant guerre (38 numéros) – et l'autre après (44 numéros).

 

 Semaine prochaine, Docteur Jivaro (s'il n'est pas mort trucidé par la vie denrée périssable), bavardera à propos de la silhouette du Phantom en insistant sur la différence des graphismes entre Ray Moore et Wilson Mc Coy.

 

 

Jivaro

23/02/2014

Aux bonnes heures des dames n° 58

Prostitution,prostitution populaire,prostitution parisienne,sexualité,vie parisienne,moeurs

 

En province, Clermont-Ferrand – 1961. A proximité de la Place de Jaude, le celte Vercingétorix craignait que les nuages (et non pas le ciel) lui tombent sur la tête.

 

Savez-vous que certaines des tribus gauloises allaient à la guerre entièrement nues, le corps simplement teinté de bleu ? D'où aujourd'hui l'expression « peur bleue ».

 

Aux bonnes heures des dames n° 57

Prostitution,prostitution populaire,prostitution parisienne,sexualité,vie parisienne,moeurs

Lydia, Rue aux Ours jour  de  grand  vent

 

 

Entre 1970 – 1971, Lydia n'y passa guère qu'une dizaine de mois, rue aux Ours. Rien a en dire, sinon médire.

 

Les filles ne s'y entendaient pas entre elles. Une Conchita, toute de blanc vêtue y compris les cuissardes qui lui montaient jusqu'à la mini jupe, et dont le visage s'abritait sous une chevelure de charbon cirage, était encore la moins difficile à fréquenter.

 

Et puis, la rue était venteuse, souvent, à vous arracher la perruque.

 

Lorsque les halles de Paris déménagèrent pour Rungis, des quantités de vieux espaces habitables furent disponibles. Lydia se déplaça rue Saint Denis, ayant acheté deux chambres de bonne qu'elle fit aménager en studios. Elle s'exclama en offrant du champagne que nous prîmes pour du mousseux : j'y suis, j'y reste !

 

Trente ans après, approximativement, le sarkozysme aigü lui cherchait des poux dans la tignasse.

 

 

16/02/2014

Aux bonnes heures des dames n° 56

Prostitution,prostitution populaire,prostitution parisienne,sexualité,vie parisienne,moeurs

- Combien tu prends ?

- 150 balles. La pipe et l'amour. On y va ?

- Dans un moment.

- Pardi ! tu vas voir plus loin si j'y suis