13/07/2014
Nocturne en ré n° 4
Le petit gros porteur d'un petit bout, Marquise, elle se l'envoyait vers les deux, trois heures du matin le dimanche – pas tous les dimanches. Il finit par raconter : Ma femme va voir sa mère en province chaque week-end.
- Et t'en profites pour venir me voir.
- Après toi je pars en bagnole la rejoindre, ma femme ; et on se ramène le soir sur Paris avec tout un chargement de provisions fournies par la belle mère. Des légumes, des œufs, des confitures … Des confitures il ne m'en faut pas, j'ai du diabète.
Marquise, elle n'en avait rien à péter du diabète du petit gros à petit bout.
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Nocturne en ré n° 3
Fille tabassant un pauvre type
qui se sauva sans laisser sa carte de visite.
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12/07/2014
Les Tarzanides du Grenier n° 73
Dès l'âge de sept ans en 1944, vous pouviez connaître la BD dont la couverture scannée s'imprime ci-après.
C'est Christian Mathelot qui en signa la page 1 les 19 suivantes étant dues à NIEZABYTOWSKI, lequel avait comme francisé son nom en l'accourcissant NIEZAB.
Gaston Niezab, né en 1923, fut un bédéïste abondant dont la graphie n'obtint pas toujours du succès auprès de la jeune clientèle. Il travailla, entre autres, pour l’hebdo PIC et NIC en même temps que les Giffey, Brantonne et Chott (1946) ; jusqu'à ce que le personnage PETIT RIQUET, inventé par Albert Bonneau, lui assure une continuité de production mensuelle durant une dizaine d'années – 258 numéros. Ses dessins en couleurs de couvertures sont particulièrement demandés.
Choisi au hasard, donc pas choisi dans un désordre d'anciennes publications voici le numéro 231, année 1957, de Niezab.
Longtemps avant et éditée par SEV dont le logo en losange s'orne d'un cimier phallique provocateur, l'illustration intitulée « L’Invincible Amazan », permit à Christian Mathelot (1923-2013) d'apporter la preuve qu'un dessinateur autodidacte peut tenir crânement sa place dans la hiérarchie de professionnels parfois autoproclamés. Surtout que l’œuvre majeure de Mathelot, réalisée en BD pour COQ HARDI et inspirée des mémoires de Pierre Clostermann, reste « Le Grand Cirque » dont les 34 planches hebdomadaires furent assemblées en 1950 pour former un seul ouvrage paru chez FLAMMARION.
Pour L'Invincible Amazan, Gaston Niezab se chargea de mettre en bandes dessinées une histoire racontée par Voltaire et dont l'action se déroule dans la Babylone antique tant mal vue par les tribus d'Israël. La mise en page de six ou sept images qu'un trait à peine épais sépare insuffisamment entre elles, à de quoi décourager un enfant adepte des X Men et autres Mangas. Idem pour la coloration binaire limitée à un rouge et un bleu vaguement nuancés entre saturation et tramage.
Si j'en crois quelques uns de ses biographes, Gaston Niezab décéda en 1955. Ce qui n'empêcha pas ses dessins de paraître encore en 1957, assurant la suite des aventures du reporter PETIT RIQUET jusqu'à la fin de sa pellicule. Que voulez vous ? Nous supposons que l'artiste prépara tout un stock pour les temps futurs
Docteur Jivaro
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06/07/2014
Nocturnes en ré n° 2 - quatrième série
Le témoin habitué.
- C'est la Carole ! avec elle t'es expédié en 5 minutes sur le bord du sommier. Z'êtes pas grimpé avec elle, j'espère, Monsieur.
En voilà une curiosité d'obsédé.
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05/07/2014
Les Tarzanides du Grenier n° 72
L'E.L.A.N. de Mister x
L'ayant aperçu à l'étalage des journaux dans le bar « Le Miscailloux », mon père acheta ce numéro 3.
- Tiens, je parie qu'il va te plaire, me dit-il en posant l'illustré sur mon assiette, dans le creux ou ma mère, qui était aussi ma maman, s’apprêtait à verser le potage.
Je tendis ma main pour saisir Mister x quand une autre main l'envoya promener sous la table. Maman refusait de jouer le jeu. « T'as fallu plus d'une heure pour acheter un paquet de cigarettes à deux pas de chez toi ? qu'elle lança à Papa qui délaçait ses chaussures. C'est pour faire excuser ton retard que tu ramènes ce guignol ? Je ne marche pas ! ».
Je ne connaissais pas Mister x à califourchon sur la nuque d'un stégosaurus façon BD. Nous étions en juin 1951, mes neuf ans ne sonneraient qu'en décembre.
Dans notre École Primaire, on ne cogitait pas la mathématique. J'avais déjà questionné Papa : Pourquoi Colonel x ? - Parce que, justement, on ne le connaît pas. On ne sait pas son nom véritable. C'est le personnage mystérieux, c'est l'inconnu. Et x c'est l'inconnu en algèbre. Papa en savait des choses … Mais Papa fumait beaucoup, beaucoup trop !
DOCTEUR JIVARO ne dispose que d'une dizaine de Mister x. Dont trois publiés en format « à l'italienne ». Exemple ci-dessous :
L'effet visuel est trompeur mais les formats dits « à l'italienne » sont de dimensions identiques à ceux des formats, disons : « à la française ». Simplement les textes et les images se trouvent imprimés parallèlement au plus long côté du rectangle.
On donne généralement les années 1948 à 1951 pour l'activité de la Collection E.L.A.N. Plusieurs titres parmi lesquels Jack Jim et Jo, Dynamite (dessins Markus), Jim l’Éclair … Mais c'est surtout Maya, non pas Maya l'abeille, non pas Maya le maya mais Maya le Sioux qui, illustré par le désormais contesté Mouminoux (Guy Sager), attire la curiosité des collectionneurs. C'est lui qui, toujours pour E.L.A.N., inventa la couverture du numéro un de GONG du 10 avril 1950.
Ce bi-mensuel qui se voulait prometteur ne fit qu'une apparition fugitive.
Donc, aucun Tarzanide aujourd'hui ? C'est ça : aucun.
Docteur Jivaro
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29/06/2014
Aux bonnes heures des dames
INTERMÈDE
Dimanche prochain – et pour autant que Wotan – Wodan daigne prolonger l'existence du Docteur Jivaro – les visiteurs de Bar-Zing connaîtront la quatrième bordée d'images des filles du jouir du temps d'hier.
« Nocturne en ré » en sera l'enseigne.
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