27/09/2014
Les Tarzanides du grenier n° 81
Déjà le numéro 4 de Betty RUMBA ! Nous sommes en 1948. Les randonnées « piquantes » de cette jeune jolie délurée ne dureront que pendant six numéros bimensuels. Au moins trois collectionneurs m'ont affirmé que son premier exemplaire n'est plus présent chez les bouquinistes spécialisés. Sans blague ?
Coloriée d'un rouge tout sucré d'orange, Betty RUMBA est dessinée par … non, non ! pas « par » mais by Silly Jim.
Silly Jim n'est qu'un pseudo derrière lequel s'abrita YVES MONDET, français né en 1904, mort en 2004. Sa Betty RUMBA n'est pas une concurrente Tarzanide des Tarzella et autres Sheena ou Durga Rani. Elle n'en est que la contemporaine. Cependant, à l'occasion d'une croisière elle se met à rêver et ne voilà t'il pas qu'un bon gros gorille se métamorphose pour elle en un Tarzan joyeux drille. Rien d'étonnant sous le graphisme d'Yves Mondet puisque ce bédéiste de longue durée créa également un vrai tarzanide : OGAR le Démon de la Savane.
De cet OGAR, Docteur Jivaro vous a parlé précédemment, le 25 août 2012.
Yves Mondet en créa même un deuxième de tarzanide : TANKA à l'occasion duquel il alterna son travail avec celui de Remi Bordet. Ce Tanka fut édité en 1968 dans le petit format de poche NEVADA, lequel permettait de visiter, dès 1958, la réédition quelque peu malmenée du fameux MIKI le Ranger.
La Rumba, danse latino-américaine, n'est toujours pas parvenue à égaler le succès archi mérité du Tango. Pourtant toutes deux symbolisent un unique sujet, le « Je t'aime moi non plus » des relations érotiques autant que conflictuelles entre la prostituée et son souteneur.
Autre chose que la danse des canards.
Docteur Jivaro
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21/09/2014
Nocturne en ré n° 20
- Mon cinquième du matin !
Bonne préparation pour la journée !
15:50 Publié dans A tire d'Elles, Arts, Aux bonnes heures des dames, Blog, Brèves du trottoir, Moeurs, Nocturnes en ré, Sexualité, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : prostitution, prostitution populaire, vie parisienne, vie nocturne, moeurs, société
Nocturne en ré n° 19
Elle l'a embarqué.
Elle vient de le jeter
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14/09/2014
Nocturne en ré n° 18
Les Halles d'avant Rungis.
« On se racontait que c'était à cause de Tante Yvonne que nous étions condamnées à demeurer plus ou moins cachées dans les couloirs du quartier pendant la journée. Cette Madame de Gaulle se serait scandalisée d'avoir aperçu des chandelles rue Godot de Mauroy. Et tiens ! nous aussi, c'est Mai 68 qui nous a libérées, nous permettant de revenir bien visibles sur le tapin de Paris pendant les vingt années qui suivirent.
Les filles, elles firent comme beaucoup de parisiens. Elles signèrent des pétitions pour pas que Pompidou détruise notre terrain de chasse. Bien sûr on n'inscrivit pas notre nom véritable ... Mais remarque, finalement, après le départ des maraîchers, il y eu du bon pour nous. On remplaça les petits hôtels merdiques par des studios aménagés dans les mansardes abandonnées de tous les clodos qui vivotaient des miettes laissées par les grossistes.
Tu sais, crois moi ! Lorsque l'acteur de ciné Michel Simon s'est fait embarquer après l'assassinat d'une fille, rue Saint Denis, j'étais dans le bar café d'à côté. La pute assassinée , attends, oui, attends … elle se faisait appeler Rosie ou Rosa. Une berbère, je pense. Il y devait y avoir du FLN là dessous.
Lydia c'est l'une des dernières mémoires vivantes de l'ancienne ambiance populaire qui allait de la gare de l'Est jusqu'à Chatelet. Elle parle, elle parle. Reste à trier.
13:30 Publié dans A tire d'Elles, Arts, Aux bonnes heures des dames, Blog, Brèves du trottoir, Moeurs, Nocturnes en ré, Sexualité, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : michel simon, prostitution, prostitution populaire, vie parisienne, sexualité, moeurs
Nocturne en ré n° 17
Sabrinana a vieilli de 4 années depuis qu'elle a abandonné chez nous le chat Belphégor.
Elle reste toujours jolie fille mais manque encore d'une ambition dans le métier.
13:29 Publié dans A tire d'Elles, Arts, Aux bonnes heures des dames, Blog, Brèves du trottoir, Moeurs, Nocturnes en ré, Sexualité, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : prostitution, prostitution populaire, vie parisienne, sexualité, moeurs
13/09/2014
Les Tarzanides du grenier n° 80
Le numéro 1 de FANTAX première formule en l'an 1946 est d'autant plus valorisé par les vieux collectionneurs qu'ils lui font la réputation de rester introuvable. En revanche, venu du même éditeur (Société d’Éditions Rhodaniennes – SER), le dernier numéro de Robin des Bois se laisse facilement poser la main sur l'épaule de son habit en peau de rebelle anglais.
C'est ce mensuel 32 de l'année 1948 qui clôture les aventures plus imaginées que réelles de Lord Robin Hood ou encore de Lord de Nottingham, parues sous la responsabilité de CHOTT soutenu par son dessinateur Charlas. Celui-ci pilla sans vergogne dans le registre des américains Fosters et Hogarth. Un graphiste tarzanine méconnu, dirons nous.
FLAMMARION.
Réédition 1951
La jeunesse de notre pays se familiarisa avec les exploits vrais ou faux de Robin des Bois en lisant, dès 1938, un ouvrage illustré par Pierre Noury et édité par FLAMMARION sur une adaptation de Charles Tritter. Cette même année, Heroll Flynn incarna le rôle principal dans le film joliment coloré et réussi par Michaël Curtiz. Film insurpassé jusqu'à présent dans le genre, n'en déplaise à deux des rivaux : Walt Disney – 1953 – et Scott – 2010.
Couverture du numéro 32, terminus du Robin des Bois de la SER, celle-ci brusquement concurrencée par les Editions Aventures et Voyages que le scénariste Melwyn-Nash renforça en abandonnant sa collaboration avec Pierre Mouchot.
On identifie la tête, le rire vainqueur de Heroll Flynn, sortie du film devenu film-culte. Les habitués du style Harold Foster, de leur côté, repèrent tout de suite que les personnages secondaires sont imités de ceux présents dans une des grandes images de Prince Vaillant. (Hop-La !, n° 100 et année 1939 pour la parution française).
Mouchot – Chott puisa tant et tant dans les BD américaines de TARZAN qu'il fut mis en procès par les ayant-droits du personnage.
Comme quoi on court des risques en se travestissant en un tarzanide.
Docteur Jivaro
16:32 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Cinéma, Fanzine, Film, Grenier de la BD, Journaux, Media, People, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tarzan, tarzanides, harold foster, chott, walt disney, heroll flynn, melwyn-nash, robin des bois, pierre mouchot, editions aventures et voyages, flammarion, pierre noury