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04/12/2016

Dimanche, jour du Seigneur n° 33

 

 

A deux mains, lundi

 

 

20/11/2016

Dimanche Jour du Seigneur

 

Bras croisés

 

 

13/11/2016

Diamanche Jour du Seigneur n° 31

 

Mon épouse fut favorisée : elle bénéficia d’une petite enfance protégée par les anges du paradis.

 

- Pourquoi, dis, Tantine, pourquoi les poules ne pondent-elles pas un œuf quand c’est le dimanche ?

 

- Parce que c’est dimanche et que le bon Dieu commande de ne pas travailler pendant cette journée.

 

Aux enfants, l’adulte raconte généralement tout un fatras de mensonges conseillés par la bonne éducation, surtout lorsque le sujet tourne autour des choses de la sexualité.

 

- Je croyais vraiment que les poules savaient que c’était dimanche le dimanche. Beaucoup plus tard quand j’eus l’âge de soupçonner que le petit jésus n’était pas sorti d’un chou fleur, Tantine me fit l’aveu : on cachait l’œuf pour pas que tu le trouves.

 

Comme si à huit ou neuf ans je n’avais pas encore deviné toute seule !

 

Et mon épouse de poursuivre : « Tu comprends que mes dimanches étaient folichons : la grand messe jusqu’à midi et, tiens toi bien ! les vêpres vers quinze heures dans l’église où il y avait plus de chaises vides que de culs assis. Mais heureusement …

 

- Heureusement ?

- Heureusement nous avions un jardinier qui venait jardiner presque tous les jours de la semaine. Il m’amusait. Il me montrait …

- Tiens ! Tiens !

- Dis pas une bêtise ! Il me montrait comment il avalait des escargots tout crus.

- Avec leur coquille ?

- … Me souviens pas. Mais je me souviens qu’au goulot d’une bouteille il buvait du vin rouge. Il me faisait promettre de ne rien dire. Tu ne me croiras pas mais j’ai tenu parole. Mon père est mort depuis trente ans sans savoir que son jardinier volait nos escargots.

 

Ryal

 

 

09/10/2016

Dimanche, jour du Seigneur n° 26

 

Se payer LE costume de LA Solennelle

 

Jour-du-Seigneur-09-10-2016.jpg

 

- On ne va pas l’envoyer avec des socquettes rouges à l’église.

- Et pourquoi pas ? … Simone les a gagnées à la tombola de la Fête du Parti, l’année dernière, à Vallon-en-Sully. T’es jaloux peut être ?

25/09/2016

Dimanche, jour du Seigneur n° 24

 

Le 16 mai 1943 était un dimanche … Preuve à l’appui, le bandeau du numéro 20 du « Cœurs Vaillants » des curés et de leurs ouailles par temps d’occupation militaire allemande.

  

Coeurs-Vaillant-16-05-1943.jpg

 

Le fils du boulanger (Non ! Non ! Ce n’est pas le titre d’un film méconnu avec Raimu dans le rôle du patron enfariné) … Le fils du boulanger et moi étions plutôt bons amis lorsqu’il se haussait a ses huit printemps et moi à ma dizaine.

 

Ses parents l’envoyaient au catéchisme ainsi qu’à la messe dominicale mais, eux, ne se rendaient à l’église qu’en semaine, parfois le lundi. « On a le commerce à tenir, le dimanche matin surtout ! » Contre toute attente, mon petit voisin ne lisait pas Cœurs Vaillants – ou alors il s’en cachait rudement bien.

 

 - Tu lis Tintin ?

- Pas du tout. Je lis Spirou. Mes parents m’en achètent tous les albums. Tu veux que je te les prête ? Tu me les rendras quand tu voudras.

 

Je les lui rendais régulièrement, non sans regretter, j’avoue, qu’il ne me les donnât pas.

 

Ses parents, ayant bien plus de fric que les miens, lui offraient des quantités assez émerveillantes de petits soldats en plomb. Dans la cour à l’arrière du fournil il jouait au général devant d’innombrables troupes disciplinées dont les « morts à la guerre » ressuscités à nouveau vivants « bons pour l’armée ».

 

 - Il veut être policier plus tard.

 C’était sa mère qui confiait ça à ma mère.

 

 Je l’aimais bien, le fils du boulanger et j’ai plaisir à me souvenir qu’il m’aimait bien aussi.

 

 Seulement voilà : cet enfant de mon enfance avait une sœur un peu plus âgée que lui. Une sœur sûrement la plus coquette fillette du quartier. Le voisinage nous voyait souvent nous promener à trois.

 

 Patatras ! A l’approche des dix sept heures de je ne sais plus quel jour, peu après être sorti de l’école Voltaire qui, à ce moment là, n’accueillait pas les filles, je fus cerné par un petit groupe de petits bagarreurs habitués des berges du Canal de Berry.

 

 - Tu vas avec lui POUR sa sœur !

 

Vous savez qu’il y a toujours des jaloux qui souhaitent vous faire couper la tête sous le prétexte que vous avez les pieds mieux chaussés que les leurs.

 

Sour-du-Seigneur-25-09-2016.jpg

Les enfants ne sont t'enfants 

qu'en présence des adultes

 Ryal

27/08/2016

On prend les mêmes et on recommence.


Dès le début de la semaine prochaine

BAR ZING / JIVARO

reprendra le cours de son blog