05/05/2012
Les greniers de la BD
Z'êtes comme moi, z'attendez le dimanche soir du 6 mai.
Alors pour vous changer quelque peu les z'idées, voici :
Les d’œufs n'orphelines.
Une BD assemblant 23 planches dont 11 coloriées et 12 restées en noir et blanc.
Sa réalisation remonte à 1988-1989.
Vaguement inspirée des Katzenjammers kids (nés en 1897) lesquels sont surtout connus dénommés Pim Pam Poum dans les versions françaises (Donald, 1947). Même s'ils apparurent dix ans plus tôt dans l'hebdo JUNIOR sous le titre « Capitaine Fouchtroff ».
Les huit images ci-dessous extraites des « d'œufs n'orphelines » et assemblées en cheminée, forment la toute première planche de la série qui ne fut jamais éditée.
Un autre aspect des immortels PIM PAM POUM et, pour le coup, publié par l'éditeur MOUCHOT à partir de décembre 1948.
Collectionneurs, aboulez le flouze !
15:42 Publié dans Arts, BD, Journaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd, bande dessinée, cap'tain louf, katzenjammers kids, junior, capitaine fouchtroff
06/04/2012
Marsupilami
Marsupilami
Chef d’œuvre BD.
Vous pouvez vous abstenir du film.
Vais remettre la pendule à l'heure : Spirou n'était pas manchot, son copain Fantasio n'ayant pas été cul-de-jatte.
Et ce fut une jeune journaliste qui découvrit le Marsupilami. Reportage filmé à l'appui, elle raconta, fin année 1956, les moeurs sauvages de cet animal dans la jungle de Palombie. Spirou et Fantasio l'appelaient Séccotine, la demoiselle. Une manière de faire comprendre aux filles qu'entre garçons d'une dizaine d'années toute présence féminine tenait du pot de colle. Elle squattait le groupe des petits machos : « Que fais-tu là ? On t'a pas sifflée, toi ! ».
Lorsque j'étais écolier, pour me rendre à l'école Voltaire depuis le quartier Beaulieu, le parcours était divisé en deux côtés : trottoir de gauche pour les futurs messieurs ; trottoir de droite pour les prochaines mères de famille. Séparation des deux genres. Le petit mâle qui osait enfreindre ce règlement non écrit mais habituel se changeait ridiculement en « Jean la fille ».
Le premier scénario du Marsupilami est un scénario pour amoureux. A l'époque, un choix très rare pour une BD destinée à un jeune public. D'autres journaux tels que Tintin et Cœurs Vaillants, sous contrôle catholique, en eussent refusé la publication. D'ailleurs, dès le début, notre Marsupilami bagarreur, dévoreur de piranhas et cherchant à satisfaire son besoin sexuel éprouva des ennuis à cause de la loi du 16 juillet 1949. D'aucuns voulurent lui faire la peau. « Ils le dénoncèrent comme très nocif pour la jeunesse » expliqua son créateur Franquin, en 1969, dans Réussir, collection qui parut chez Marabout.
C'est pourquoi notre Marsupilami, pour survivre, dut s'assagir dans la suite de ses aventures.
Malgré la fourberie de ses ennemis le fabuleux marsupial réussit à s'imposer jusque dans la vie quotidienne des familles. Son hébergeur Spirou fit même fabriquer de petits mannequins en latex, augmentant célébrité et commerce du personnage.
De cette façon, le Marsupilami se retrouva souvent suspendu à l'avant des voitures, à hauteur du pare brise, remplaçant comme fétiche protecteur des voyageurs la traditionnelle médaille de Saint Christophe.
Ce qui fit enrager les bons apôtres du ciel qui, de guerre lasse, renoncèrent finalement à faire brûler cette créature à poil, eux qui tant et tant firent brûler les statuettes des animistes africains et polynésiens.
Longue vie au Marsupilami !
Le seul, le vrai Marsupilami.
Oui, dommage, il y a une absence qui le mutile au bas du ventre …
Mais le dessinateur Franquin se classa tout de même parmi ceux qui préparèrent l'émancipation adulte de la BD des années 70 et 80.
Bar-Zing
15:09 Publié dans Actualité, Arts, BD, Cinéma, Dessin humoristique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : marsupilami, djamel debbouze, bd, cinéma, spectacle, franquin
30/12/2011
Retour de Cheetah
Les belles lectures de Cheetah
Pour la filmographie consacrée à Tarzan, depuis Elmo Lincoln jusqu'à Ron Ely et les premières séries télévisées, on consultera Tarzan of the movies. Une édition datée de 1968 puis rééditée en 1973 avec de légères modifications.
Eh oui ! Voilà qui nous vieillit jeunes gens ! C'est pourtant ce qui a été de mieux réussi pour le grand public sur le sujet.
A ma connaissance il n'existe toujours pas de traduction en patois français.
Bar-Zing
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Oncle Pic-tout
Avant, à l'époque des rois, on vous proposait de changer en or votre plomb.
A présent, à l'heure de la démocratie, on vous propose de changer votre or en argent.
En euro.
Autrement dit en plomb.
Bar-Zing
15:00 Publié dans Actualité, Arts, Cinéma, Film, Journaux, Littérature | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, bd, roman, edgar rice burroughs, tarzana california, décès de cheetah
29/12/2011
Cheetah vient de mourir
Cheetah,
seule véritable compagne de
Tarzan
Cheetah
C'est elle qui amusait le public dans nombre de films consacrés à Tarzan et quelques-uns d'entre eux demeureraient soporifiques sans la présence de cette guenon aussi talentueuse que farceuse.
Dans Tarzan à New York, par exemple, que j'ai récemment revu « à la télé » le réalisateur Richard Thorpe s'est servi de l'animal pour tourner en dérision l'affecté vestimentaire et l'abus de maquillage chez la femme yankee des années 40.
Mais, soit dit en passant, ce qui m'a toujours choqué dans ce film c'est d'y voir Tarzan prêter serment sur la Bible ! Ce geste judéo-chrétien est tellement contraire à l'esprit païen gréco-romain avec lequel fut imaginé le fils adoptif des orangs, que je n'en digère pas la trahison.
Francis Lacasssin, dès 1963 et dans la revue trimestrielle Bizarre, n° 29 et 30 avait justement dénoncé une « inquisition contre Tarzan ».
Quant à Cheetah, elle changea fréquemment de nom malgré elle, en particulier dans la BD américaine francisée. D'abord orthographiée Sheeta elle fut ensuite appelée tantôt Manu, tantôt Riki (!) après s'être retrouvée Nikima pendant que le léopard devenait à son tour Scheeta.
Ce qui avait tout de même le mérite de nous rapprocher des romans écrits par E.R. Burroughs, lequel nomma N'Kima le singe favori de l'homme singe.
Bar-Zing
17:34 Publié dans Actualité, Arts, BD, Cinéma, Dessin humoristique, Film, Journaux, Littérature, Livre, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cheetah, tarzan, johnny weissmuller, edgar rice burroughs, roman, cinéma, bd, littérature
17/12/2011
Bientôt Noël et déjà ...
15:23 Publié dans Actualité, BD, Dessin humoristique, Faits-divers, Médecine, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : noël, enfants malades, fête de noël, noël des enfants malades, enfance, bd, littérature enfantine
03/12/2011
Ca va manquer de neige dans les stations de ski
Du coup on a remplacé les tire-fesses par des pièges à ours
Je vous ai scanné deux couvertures de BD anciennes pour enfants, l'une année 1948, l'autre mars 1956.
Par temps enneigé, Fantax puis son fils Black Boy sont piégés par les dents de la terre.
Aujourd'hui, seuls certains jeux vidéo offrent de telles scènes de violence à vos gosses. Beaucoup plus encore pensez-vous ? Pas obligatoirement. Tenez, en dessous, un dessin extrait du numéro 8 (1947) des aventures du grand cagoulard Lord Horace Neighbour.
Force reste à la force.
L'Editeur Pierre Mouchot (Chott) ne transigeait pas avec les réalités humaines.
A présent, les albums BD destinés à la jeunesse pataugent dans la banalité. Les mangas, eux mêmes, ne font plus exception.
Vous pouvez en vérifier le déclin actuel en reportant par comparaison vos yeux sur les pages BD de deux décennies passées 1970 et 80.
Comme quoi il n'existe aucun pacs positif unissant l'Art et les dites bonnes mœurs.
Recto-Verso de BAR-ZING
16:45 Publié dans BD, Journaux, Livre, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd, bd ancienne, bd de collection, pierre mouchot, fantax, black boy, rancho