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14/04/2018

Les Tarzanides du grenier n° 295

D’une boutique visiblement spécialisée dans la vente de BD de collections, poussez la porte.

Et entrez pour demander : Avez- vous le premier album de Félix le Chat publié en français ?

 

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Si le marchand vous répond que non, l’échange peut s’arrêter net. Mais si vous voyez l’homme se diriger vers un des rayonnages pour revenir avec un ouvrage cartonné, vous comprenez qu’il y a méprise. Car le marchand ramène la publication datée de 1932, celle éditée chez Hachette et comportant le travail de Pat Sullivan. Celle dont les images manifestent une loufoquerie qui fit le succès de Félix le Chat à partir de 1924.

 

Non ! protestez-vous. Le numéro 1 que je cherche n’est pas si vieux. Il ne date que de 1960 et il est loin d’être aussi coûteux. Le boutiquier devine que vous n’êtes pas un bon client puisque vous lui parlez d’une brochure éditée pauvrement par les Éditions AZUR après avoir été imprimée à prix modérée en Italie. Une brochure vendue 1 nouveau franc.

 

Bd-Félix-le-Chat,-1960.jpg

 

 

Doc Jivaro ne se souvenait pas de posséder cette misère. Sans doute même en ignorait-il l’existence avant que le n'hasard la lui mette entre les mains.

 

– Vous ne nous avez jamais parlé de Fritz the Cat.

- C'est vrai. Non plus que de Krazy Kat dont on raconte volontiers que Picasso appréciait les contre-sens résumés d'un coup de brique sur la tête.

 

Doc Jivaro

 

 

07/04/2018

Les Tarzanides du grenier n° 293

 

Une image (celle de gauche) qui ne manqua pas d’émoustiller la jeunesse d’âge scolaire lorsqu’un journal de BD n° 61 de l’année 1947 en publia l’effet.

 

 

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 Dessins Rex Maxon

 

Quel journal de BD ?

 

Comme s’il fallait poser une telle question ! Puisqu’il s’agit de JANE, il s’agit de « Peau Nue » c’est-à-dire de TARZAN.

 

Les garçons en ricanèrent entre eux, en l'absence des filles.

 

– T’as vu ça ? Regarde ! elle ne porte pas un soutien-gorge.

 

Effectivement la jeune femme est dessinée se suffisant d’une tenue topless.

 

Parions que quelques parents s’en inquiétèrent. Et ne vous demandez plus pourquoi les curés et les communistes, copains en pudibonderie, votèrent la loi 49 956 du 16 juillet 1949.

 

Une loi toujours pas abrogée donc toujours à l’affût de couper la grosse... mèche de Titeuf.

  

Cette première journée vraiment printanière à été l’occasion pour les Tarzanides d’aller gambader en dehors de leur grenier et je ne sais où. Alors, de son côté, Doc Jivaro s’est offert un après midi dans Néris-Les-Bains, petite cité autrefois fondée par nos ancêtres les Latins païens.

 

Et comment se porte l'AVC chez le Doc Jivaro ? L'AVC se porte mal ce qui fait que Doc Jivaro se sent bien mieux.

 

À lundi.

Doc Jivaro

 

 

05/04/2018

Salon des séniors 2018


GASTON ?


60 ans déjà

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31/03/2018

Les Tarzanides du grenier n° 291

 

TARZAN ET LES FEMMES

 

Un bon siècle avant la libération politique des femmes (libération que certains chimistes attribuent à un déficit de réserve hormonale chez l’homme) un bon siècle avant, donc, de jeunes et jolies filles se permettaient déjà de malmener le puissant fils des grands singes.

 

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Copyright, année 1951, 
Vignette de Bob Lubbers
   

 

Ici, dans un monde grouillant de lilliputiens, une princesse plante un coup de couteau dans la chair du héros ; lequel semble ne réagir qu’avec une docilité satisfaite. Croirait-on qu'un homme pareil pourrait devenir le client des anciens salons de défunte Madame Claude ?

 

Les relations entre Tarzan et les femmes ne sont jamais apaisées puisque que jamais franchement accomplies à cause de manquements sexuels répétitifs. Cela apparente de façon tout a fait inattendue Tarzan et le commissaire Maigret. On sait que ce policier rencontre des centaines de prostituées sans jamais accomplir l’acte qu’Abélard accomplissait avec Héloïse avant que l'époux de celle-ci vienne trancher dans le vif du sujet.

 

Mais vous allez m’interrompre : « Voyons ! le commissaire Maigret est un homme marié. Comment douter de SON viril ? ».

 

À quoi Madame Lamalice répond : il n’a jamais été papa, Jules ! ni julot. Il est mort sans engrosser sa femme.

 

Vous voyez bien qu’un soupçon d’impuissance peut subsister.

 

Doc Jivaro

 

24/03/2018

Les Tarzanides du grenier n° 290

 

Sacrés coups de pied dans le l'c …. ! Traduction pour le théâtre de boulevard : daignez, cher voisin, que je vous botte votre auguste postérieur.

 

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L’acte, ici, à lieu entre deux amis. Il ne s’agit donc pas d’un affront mais d’une sorte d’avertissement arrivant en retard une fois le danger évité par la personne menacée. Nous connaissons tous cette mère de famille qui gifle son enfant après que celui-ci ait échappé à un accident : « Tu m’as causé une de ces peurs ! ».

 

L’Hercule grec Bourianakis et son compagnon, l’escogriffe Kid, forment une paire ... disons plus justement un couple d’aventuriers souvent égarés dans des régions que nous dirons exotiques puisqu’ils se tiennent très loin au-delà de l'horizon.

 

Les coups de pied dans le derrière restent très rares dans toute l’histoire de la Bande Dessinée. Nous en rencontrons dans des séries comiques (Pim Pam Poum) mais toujours distribués avec parcimonie. Et lorsque les acteurs se veulent sérieux l’envoi d’un pied chaussé dans les fesses est généralement interdit. On préfère voir le héros balancer son foot dans le visage de l’ennemi ! Une déviation s'expliquant peut-être par la volonté de faire disparaître toute allusion homosexuelle. D’autant que dans la réalité de tous les jours ce sont les hommes qui se bottent entre eux l’arrière-train. Jamais les femmes. On se souvient des gros rires du public regardant les films muets dirigés par Chaplin-Charlot, les coups de pieds au cul étant monnaies courante. Quant à nous autrefois écoliers de l’École Primaire Voltaire nous gardons souvenir d’un instituteur qui stoppait nos bavardages grâce à une phrase impressionnante : je chausse du 42, vous voulez en goûter ?

 

Bourianakis et le Kid vivaient leurs aventures en compagnie d’un jeune gaillard qu’il surnommait respectueusement : Le Directeur. En fait, son pedigree était JIM TAUREAU.

 

Un JIM TAUREAU publié simultanément sous deux aspects : l’aspect hebdomadaire dans le Journal Les Aventures De Paris Jeunes (1948) et le second aspect mensuel d’un format « à l’italienne » (toujours en 1948). Très bagarreur (trop ?) JIM TAUREAU disparut pendant l’année 1950, victime comme beaucoup d’autres BD de la Loi 49956 de 1949.

  

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En 1958 Doc Jivaro acheta dans le kiosque à journaux de la gare de Bourges, ce format de poche JIM TAUREAU, rien que pour voir ce qu'il advenait du retour d’un des héros de papier escamoté dix années auparavant.

 

La décennie des années 50 favorisa les publications de format de poche. (Kiwi 1955, Buck John 1953 ou encore Arc-en-ciel 1956 sans oublier un 34 (Caméra) précoce en 1949 et dont resta longtemps très fier le camarade LÉCUREUX.

 

Les dimensions réduites (13 X 18 cm) obligeaient le maquettiste à effacer quelques-unes des images d’origine tout en agrandissant certaines autres pour bien emplir le rectangle de chaque planche. Mais la modification la plus étonnante par rapport aux images de 1948 nous venait des exigences de la censure. Ainsi pour ne pas avoir à supprimer toutes les images de brutalité entre hommes, l’Editeur recourait à une astuce : fabriquer des bulles de lecture et les coller pour dissimuler le poing du boxeur et son impact sur l’adversaire.

 

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Notre prof d’art publicitaire promena son regard dans les pages de JIM TAUREAU : " le dessin ne plane pas haut ".

 

Ce professeur à l’École des BA de Bourges appréciait le Jazz et le Négro Spiritual tout autant que les comiques dessins animés fournis par le Studio Tex Avery.

 

– Vous connaissez le jazzman Kid Ory Monsieur ?

– Bien sûr. Et toi tu connais son fils : Ory fils ?

Orifice. Encore une histoire de trou de balle.

Doc Jivaro

 

17/03/2018

Tarzanides du grenier n° 289

Doc Jivaro avait préparé un article à propos d’un héros de papier BD : JIM TAUREAU. Sans évidemment prévoir que le hasard le placerait en présence de trois brochures épaisses, chacune de 50 grandes pages imprimées d’images illustrant : LES MISÉRABLES.

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Doc Jivaro n’eut pas à renchérir le prix annoncé par la responsable des achats dans l’Hôtel des Ventes Place de la Poterie à Montluçon.

 

« Sur les trois volumes, vous avez vu que le deuxième est troué en haut à gauche, n’est-ce pas ? »

 

J’avais vu.

 

Cette longue BD réussie par René Giffey, je l’ai connue depuis sa première édition dans l’hebdomadaire TARZAN, numéro 1 de septembre 1946 jusqu’au final numéro 140 du 29 mai 1949. M’en payer une réédition même un tant soit peu endommagée ne m’a pas ruiné : 15 euros.

 

René Giffey travaillait tranquillement mais rapidement, œuvrant souvent pour les Éditions Mondiales de Del Duca. Quelques critiques lui reprochent de ne pas avoir été un véritable bédéiste mais simplement un bédéaste. Entendez par là qu’il assemblait de façon monotone le dessin et le texte. Doc Jivaro ne débattra pas, ici de cette nuance entre deux termes. Il préfère savoir que cinquante années se sont écoulées sans que MONSIEUR René Giffey ait eu à subir un concurrent dans l’art d’interpréter graphiquement la romance écrite par Hugo le Victor.

 

NB Croyez vous vraiment qu’après avoir passé les premières années de sa vie dans le bouge des Ténardier, à servir la vinasse aux rouliers et routiers, Cosette ait pu grandir comme une oie blanche, une sainte Nitouche ?... Hugo n’agitait que ds fantoches.

 

Doc Jivaro