25/05/2009
Cloture Festival de Cannes
CHARLOTTE GAINSBOURG
PRIX D'INTERPRETATION FEMININE
14:29 Publié dans Actualité, Cinéma, Dessin humoristique, Film | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : festival de cannes, prix d'interprétation féminine, charlotte gainsbourg, antichrist, lars von trier, bar-zing
22/04/2009
Mein Fürher
JEUDI 23 SUR ARTE
20 H 45
" MON FURHER "
Film par Dani Levy
Le chancelier du IIIe Reich était-il un personnage comique ?
Toxicodépendant, impuissant, incontinent ... tel fut Adolf d'après ce qu'en rapporte une dame Rossignol (Le Monde 19 et 20 avril 2009) à partir du film de Dani Levy, lequel voit une « épave psychologique » dans Hitler.
Doit-on comprendre que les démocrates des années 1920 et 1930 en Allemagne ainsi que dans les pays européens de l'Ouest, furent trompés, ridiculisés et battus militairement jusqu'en 1944 par un pauvre type déficient au physique comme au mental ?
Si tel fut le cas, alors nous ne sommes pas rassurés quant à l'avenir des démocraties.
Yral
20:55 Publié dans Arts, Dessin humoristique, Film, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hitler, dani levy, film, télévision, arte, bar-zing de montluçon
17/04/2009
Annie entends-tu ?
J'avoue : j'ignorais que Druon ( Maurice) fût encore vivant. Je le croyais mort, mort et enterré depuis belle lurette. C'est pourquoi l'annonce de son décès récent m'a porté un coup d'épouvante pareil à celui d'une bande annonce pour film de zombies.
On va, on vient et l'on s'en va.
Les médias en ont profité pour rappeler que lui, Maurice, et son oncle, Joseph, eurent l'excellente idée d'écrire « Le Chant des partisans ». Un air qui se fredonne plutôt qu'il ne se chante, ce me semble.
Seulement voilà : les communistes s'en emparèrent, comme si les couplets venaient de leurs seuls rangs staliniens ; et nous connûmes l'après-guerre où le camarade Yves Montand, débutant comme collaborateur des soviets, collait ce chant sur sa panoplie de comédien.
Faut oublier, c'est le passé, que vous dites. Je vous comprends bien : Montand en est même trépassé.
Et sa Signoret aussi, qui aimait tant regarder les enfants faire trempette dans sa piscine à Neuilly.
Donc Druon vient de quitter notre vallée de larmes. Non sans nous avoir agacés lorsqu'il était ministre de la culture, fonction qu'il confondait avec un ministère de la censure. Il y mélangeait la protection du verbe français avec la protection du pucelage des demoiselles huppées du Lycée Pascal. C'est ce qui explique qu'il ne pouvait admettre les revendications économiques et sexuelles des jeunes femmes de mai 68.
Je n'ai ni lu « Les grandes familles » ni « Les Rois maudits ». Je n'en ai pas non plus vu les adaptations pour la télé. Toutefois, étant grand garçon en 1958, j'ai assisté aux démêlés entre Jean Gabin et Pierre Brasseur dans le film tiré du roman « Les Grandes ... ». Et quand j'entendis un des deux parents ambitionner d'uriner sur les fauteuils de l'autre, je compris que dans la haute bourgeoisie l'instinct de propriété se marque comme chez les chiens.
Annie entends-tu ...
11:56 Publié dans Actualité, Blog, Film, Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : maurice druon, yves montand, bar-zing de montluçon
06/04/2009
Cinéma
14:10 Publié dans Actualité, Dessin humoristique, Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : journée de la jupe, adjani, religion, bar-zing de montluçon
31/01/2009
Walkyrie
19:05 Publié dans Actualité, Dessin humoristique, Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hitler, walkyrie, tom cruise, bar-zing de montluçon
21/12/2008
Derrick
Il vient de périr, Horst Tappert.
Qui ça ? Derrick, voyons ! l'inspecteur allemand Stéphan Tappert.
Depuis plus de vingt ans que la télé nous le re-rediffuse, lui et son subalterne, l'indégonflable blondinet Harry.
A croire que tous deux formaient un couple d'homosexuels auquel aucun scénariste ne voulut fournir un rôle adéquate.
Pourtant, au début, Derrick fréquentait une femme ... qui fut tôt escamotée, l'inspecteur se retrouvant célibataire, sans bobonne pour allumer le gaz sous la casserole de cassoulet.
Tout à l'opposé de notre Maigret, commissaire bien français ou, plus précisément, bien parisien. Maigret qui, immanquablement, au cours de ses enquêtes, téléphone à sa casanière épouse :
-
Je rentre. Prépare moi une blanquette de veau
-
Bon. Ne tardes pas trop, Jules
Vaine recommandation car, cinq minutes après revirement : « Je ne rentrerai pas ce soir. Je vais m'acheter un jambon beurre et un demi de bière. Repose toi bien, Madame Maigret »
Traduction : garde la niche ma rombière.
L'inspecteur Derrick, lui, n'est jamais saisi au dépourvu quelque soit le contretemps. Toujours prêt pour le charbon Derrick ! Un meurtre vient d'être commis à 10 kilomètres de Munich. Le policier à grandes jambes se rend tout de suite sur place. C'en est presque à croire qu'il n'a pas eu le temps de s'enfuir après avoir flingué la victime.
Seulement, misère ! Au fur et à mesure que les épisodes se succèdent, l'espace disponible s'étrécit et les clartés s'obscurcissent autour de Derrick. Tous les téléspectateurs ont observé le phénomène. Avec le passage des années, l'ensemble se décolore dans la grisaille les images. Pendant qu'une pudibonderie d'ordre moral s'installe, contagieuse. Conséquence : dans les premiers scénarios scénarii, de jolies filles sont présentes, effeuilleuses et dames vénales, ainsi que des épouses qu'un inassouvissement intime oblige à cocufier jusqu'à la cravate molle de leur mari. Mais par suite, tout ce sérail se vide de ses figurantes en concurrence pour l'élection de Miss Trou de Balle (concours bien qualifié puisque tout se joue dans des polars). Et les rares rescapées sont rhabillées façon quaker.
Les actions violentes disparaissent. On parle des assassinats mais sans jamais montrer un assassiné. Les décors se simplifient jusqu'à l'appauvrissement : quatre murs dont seulement trois visibles, et un bureau. Le commissariat cesse d'exister puisque la brigade de flics est supprimée. Voilà que Derrick et son collègue Harry restent seuls pour assurer la tranquillité de toute une ville. Le chef décorateur a bien laissé un téléphone mais quand ce téléphone sonne c'est comme pour annoncer que la ligne va être coupée. Tous les mouvements sont ralentis. Un bavardage à prétention psychologique se substitue aux scènes d'action. Derrick devient même philosophe, s'efforçant de faire comprendre que le crime ne peut pas être éradiqué dans les sociétés.
(Là où je ne suis pas d'accord, c'est lorsqu'il déclasse la prostitution parmi les attitudes criminelles, croyant naïvement l'expliquer par la misère, la contrainte et l'alcoolisme ; et cela conformément à la propagande religieuse anti-sexuelle laïcisée.)
C'est une série archi-connue mais qui a mal vieilli. Derrick, surtout, a vieilli plus vite qu'elle - ankylosé, terni. Lourdement abrité derrière le double hublot de ses lunettes et ne conservant pour seul éclat que son bracelet montre de vanité.
Ce n'est pas que les histoires soient insignifiantes ; elles sont plutôt habilement goupillées, et les personnages offrent des caractères bien typés. Elles exhibent sans hypocrisie la vie de chaque jour, le mensonge, le trahison, le complot. Le complot jusque dans la salle à manger de la famille quand, par exemple, des parents pour innocenter le plus aimé de leur deux fils coupable d'un meurtre, font accuser son frère, handicapé mental.
Mais pourquoi fallut-il que ces 281 épisodes policiers commencés avec hardiesse se terminassent dans un engourdissement généralisé ?
RYAL
18:16 Publié dans Actualité, Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : derrick, série télévisée