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09/11/2025

Tarzanide n° 664

HODJA

 

 

Le Hodja ... Quoi qu’est ce que ça ? Eh bien, une BD parmi des multitudes d’autres. Mais d’abord un personnage qui nous vint de l’arabe. A son propos historique reportons nous sur le magazine LE COURRIER édité par l’UNESCO et daté d’avril 1976. Quand naquit le Hodja ? Incertitudes, mystère. Certains disent qu’il fréquenta Tamerlan. Pourquoi pas un des quarante voleurs qui menacèrent Ali Baba ? Le Hodja est généralement représenté sous l’aspect d’un petit vieillard à longue barbe blanche, assis sur un baudet mais en sens inverse de la marche. Comprenez : le visage tourné vers la croupe. C’est le genre de l’homme très âgé, lassé de tout, et dont l’air narquois ainsi que l’humour constant permet d’échapper à des situations embarrassantes, voire périlleuses. Mettre les rieurs de son côté lui permet de faire rire son bourreau qui l’épargne.

 

 

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Dessin de Richard Williams et Errol le Cain

 

 

Comment ce vieillard arabe inconnu en Occident par nos enfants est il devenu un personnage de bandes dessinées ? Par une cure de rajeunissement. C’est dans le journal de VAILLANT du Parti Stalinien et de ses Komsomols en France, que le Hodja apparaît après un bain de jouvence. Il est dessiné par Bastard (Bâtard ?) qui le présente sous l’aspect d’un jeune athlète rieur et audacieux, y compris farceur.  Publié hebdomadairement les aventurlures seront rassemblées dans un album cartonné sous le titre « L’insaisissable Nasdine Hodja » daté année 1953.

 

 

BD Nasdine Hodja, couv..jpg

 

 

Par la suite ce sera Le Guen, excellent dessinateur réaliste, qui prendra le relais jusqu’à la disparition du journal VAILLANT, disparition due au succès de PIF GADGET auquel Lecureux, scénariste chez VAILLANT, reprocha d’avoir contribué à détourner de la BD la jeunesse qui finissait par acheter le journal pour le gadget et non pour les histoires narrées.

 

Mais en 1970, en France, beaucoup des anciens fondateurs de journaux de BD habitués à fournir des « p’tits mickeys » exclusivement pour une clientèle d’enfants, ne parvenaient pas à imaginer que nos BD devaient s’élever à un public adulte. Je me souviens d’une rencontre dans les bureaux du magazine ZORRO où l’on m’expliqua ( ?) que la bande dessinée future devait obéir aux personnages de TV dont seul le buste était visible. D’où, mon ami, le public des gamins ne veut plus de grands gestes mais des personnages quasi statique.

 

  • Ne pourrait-on concevoir des BD pour grands personnes ?
  • Elles n’en regardent pas. A part ceux qu’on surnomme « Grands Couillons ».
  •  

L’entretien se termina. Quant au aventurlures du Hodja, signées par Le Guen elles continuèrent et furent réimprimées pour une collection nouvelle intitulée « Les Grandes Aventures » dont le n° 1 de 60 pages, année 1960, était commercialisé  1,20 NF.

 

 

BD Les grandes aventures, n°1,.jpg

 

 

Mon enfance, jamais abonnée à VAILLANT m’était pourtant bien connu pendant les années 50 de 1900. C’est que mon cousin, sensiblement du même âge que bibi, lui, était abonné et ne manquait pas de m’en faire lire lorsque je me rendais en vacances dans le village de Saint Sauvier. Le Comte de la Romagère, en ce temps disparu, nous promenait dans des allées fleuries de grands rosiers évoquant pour mon cousin et moi l’ambiance des écritures de la Comtesse de Ségur. Et ça, malgré les coups de pied aux fesses fournis par le Général Dur-à-cuire russifié en Dourakine.

 

  • Et alors, mon vieux ?

 

Et alors, j’ai beau mettre en permanence un marron dans la poche gauche de mon blouson, les rhumatismes me gagnent.

 

Bar Zing

01/12/2024

Tarzanide n° 623

PAN ! SUR LE PIF

 

- Je n’aime pas beaucoup ça mais comme c’est l’habitude dans la famille, allons y quand même.

 

C’est ainsi que je me trouvai pour la première fois vêtu d’un costume sombre à pantalon long et d’une cravate grise dotée d’un nœud coulant : papa permettait d’aller accomplir le rite religieux : Communion solennelle, croyance catholique. Ce fut un dimanche en matinée sous les voûtes de l’église Saint Paul.

 

Cependant, attention ! c’était encore l’époque d’un conflit ouvert entre familles : pour ou contre les curés ? Et cette rivalité entre adultes pouvait se répercuter en modéré jusque dans le bac à sable de l’école : Et toi, pour qui t’es ? Ose le dire ! Les petits catcheurs en culotte courte et bretelles à boutons ne manquaient pas vous l’imaginez bien.

 

D’autant que chacun des deux groupes pouvait se référer à son journal illustré favori. Pour les assidus à la messe dominicale, c’était le journal CŒURS VAILLANTS alors que pour la progéniture des militants communistes athées l’hebdomadaire avec des images à lire s’appelait VAILLANT. Donc Les uns comme les autres tout en restant adversaires se référaient à une même qualité humaine : le courage, la vaillance. Les scouts en faveur de la soutane, les pionniers staliniens en faveur du couvre-chef prolétaire. Et c’est à ce moment là qu’un politicien bourgeois eut la parole suivante : « Messieurs ! Chapeaux bas devant la casquette de l’ouvrier ».

 

Reste que ces deux camps rivaux souhaitaient la fête de NOËL, l’un selon la tradition millénaire chrétienne mais l’autre selon les promesses d’un avenir totalement laïc.

 

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Et Dieu créa l'homme          ≠          Et l'homme inventa Dieu

 

Les deux ont le même format imprimé mais pas du tout les mêmes convictions.

 

Mais pourquoi insister sur ces genres d’éditions BD opposées l’une à l’autre ? Toutes deux ont disparu depuis les années 60 dirons nous. Ainsi l’hebdo VAILLANT fondé en France pendant la période stalinienne, a-il cessé d’exister en 1969 après son dernier numéro 1239. C’est alors qu’en remplacement le titre PIF LE CHIEN fut modifié en PIF GADGET avec un succès populaire mérité jusqu’au moment où cessant d’être hebdomadaire sa parution ne demeura qu’épisodique. Et voici qu’à l’occasion de la fin d’année 2024 Frédéric Lefebvre tente de relancer la publication trimestrielle d’un PIF désormais sous l’influence d’une « Pop Culture » elle même dépendante des technologies nouvelles, l’ensemble gonflé jusqu’à 132 pages.

 

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Mais surtout n’oublions pas de fêter ce NOËL 2024, qui pourrait être, vue les menaces qui l’environnent, un des derniers encore tolérés dans notre pays dont les cathédrales sont de plus en plus victimes de vols et de déprédations.

 

Tenez, et tenez : rien qu’en Seine Saint Denis, actuellement, la mairie, sans doute déjà mise à l’heure du calendrier lunaire musulman, utilise en public l’expression « Bel Hiver » au lieu de notre historique NOËL.

 

Qui vivra verra.

 

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Qui vivra verra.

 

Bar Zing

29/04/2020

Tarzanides du grenier n° 421

 

 

RAHAN - CHÉRET

 

 

Doc Jivaro se souvient n'avoir accordé qu'un trop bref propos d'ailleurs en forme de dérision, quant à la mort de A. Chéret survenue le 5 mars 2020.



On sait que sur des scénarios signés de Lécureux, Chéret illustra avec talent la bande dessinée RAHAN et qu'il lui attribua de plus en plus une gestuelle qui classe définitivement le fils de Crao et des Ages Farouches parmi les Tarzanides, une évolution non prévue par les vieux de la vieille du journal PIF GADGET héritier miséreux de l'inévitable VAILLANT.



(Non ! je n'ai pas gardé le gadget des "Petits Pois Sauteurs" puisque je ne l'ai jamais possédé.

 

 

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La couverture du N° 2 d'une des rééditions de RAHAN suffit pour preuve que les ennemis politiques de TARZAN, eux aussi, finissent par rendre un hommage direct à l'un des héros fictifs créés par le capitalisme en 1912. Cependant, le plus inattendu se trouve page 3 de cette même réédition due à VAILLANT-MIROIR SPRINT. Visez donc rien qu'un peu.

 

 

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Oui : Il s'agit bel et bien de l'organe sexuel féminin. Schématisé mais c'est bien lui. Bien lui en avant-scène d'une bande dessinée destinée à la jeunesse. Le commentateur à même tenu à préciser : "vulve de femme". Est-ce que par hasard les adeptes du Matérialisme Historique auraient extrait lors de fouilles datées de 500.000 ans, une vulve d'homme ? ... Allons !  n'oublions pas qu'en 1984, date de la réédition de ce RAHAN, l'information sexuelle héritée des années 70 circulait encore librement dans le grand public. Ce qui n'est plus du tout le cas à présent.

 

Si Doc Jivaro et son épouse étaient les parents d'un petit enfant il et elle ne l'enverraient pas à l'école par temps de coronavirus.

 

Doc Jivaro

 

07/12/2016

Trois jours que le papa de Gai-Luron est mort

 

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