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02/03/2025

Tarzanide n° 632

FRIPON ET FRIPONNE

 

T’aujourd’hui, dimanche 02 de mars 25 de 2000, tous se préparent à fermer le Salon de l’Agriculture. Toutefois notre rubrique en vrac étant réservée une fois par semaine au domaine de la BD comment cochons, coqs, fromages et tonneaux de vin, bouse de vache et crottes de biques peuvent-elles justifier leur présence à la pointe de ma plume qui a cessé d’être d’oie ?

 

Les oies, je les craignais : tout en haut de leur haut col, leur bec se plaçait à hauteur de mes yeux.

 

- Etiez-vous frappé de nanisme ?

- Pas du tout. Mais je n’étais alors âgé que d’à peine six ans. Ma grand-mère maternelle d’un petit village creusois m’apprenait à aller tout seul arroser les fleurs restées dans les vases posés sur le tombeau de la famille. Et, malheur ! J’empruntais un petit sentier qui accourcissait la distance mais …

 

- Mais quoi encore ?

 

Un trou d’eau étroit était aménagé entre les buissons, barrant presque le petit sentier. C’était ici que s’attroupait une dizaine d’oies. Mais revenons à notre sujet principal : les bandes dessinées dans le monde rural devenu fort différent voire même opposé au prolétariat des usines après l’exode rural historique.

 

Nos jeunes d’à présent ignorent pour la grande majorité d’entre-eux qu’existèrent quasiment deux littératures dans les écoles laïques sur le tard de la seconde moitié du XIXe siècle : Une pour les filles, une pour les garçons. Pour les garçons le tournevis et les pour les filles l’aiguille à coudre. Mais en plus, il y eut aussi une différence entre certains livres d’école réservés aux gars des campagnes et d’autres livres réservés, eux, aux fils de prolétaires dans les villes. Les premiers présentaient un chapitre sur les semailles et les récoltes ; les seconds certains aspects du travail bruillant et dangereux en ateliers d'usine.

 

BD-Fripounet-03-2056.-couv.jpg

 

Cet hebdomadaire exista jusqu’à l’année 1969 et sa caractéristique était d’être plutôt destiné aux enfants des villages et des champs ensemencés. Ses scénarios se déroulaient généralement dans des villages. Il était rattaché à l’Église Catholique mais on ne trouvait pas dans ses huit grandes pages de références flagrantes aux Saints et Saintes catholiques, lesquels de catholiques acceptèrent très vite la BD en raison même de la richesse séculaire de son iconographie. Simplement, si j’ose dire, elle eut tendance à prétendre censurer chez les éditeurs laïques tout ce qui n’obéissait pas à ses croyances fantasmées.

 

Ci-dessous, extraits de 2 BD longtemps caractéristiques de l’ambiance  de  Fripounet et Marisette. Le frère et sa soeur ne pouvaient que remarquer qu’à la même époque, le journal illustré TINTIN refusait de faire accompagner son personnage garçon principal par une demoiselle de son âge. Sans parler de ce courageux Capitaine Haddock que nous aurions aimé voir accompagné de deux créatures identiques à celles accompagnant Kurt Douglas tout au début du film « 20 000 lieux sous les mers » réussi par l'équipe Walt Disney en l'an 1954.

 

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J’ai raconté tout au début de mon BAR ZING (prière de garder le G final) une vérité inséparable de l’enfance de Jacques Chirac : Il fut abonné à Coq Hardi sous un nom de totem : Bison impétueux. Mais Jacques connut-il autant Cœurs Vaillants, Fripounet et Marisette, Tintin, Bayard, etc, etc. Tous raccordés plus ou moins à la religion que Clovis épousa après avoir renoncé à cette autre religion chrétienne qu’est L’Arianisme.

 

De Jacques Chirac je garde en mémoire quelques anecdotes parfois croustillantes : Dans le petit bus qui lui servait à se déplacer officiellement une fois nous le vîmes tourner la tête de côté vers l’extérieur, négligeant de bien écouter le président de notre Association : au même moment deux jolies filles, chacune en mini-jupe, marchaient tout à côté de notre véhicule ralenti par la circulation dense. Pendant qu’un léger vent …

 

- Vous n’êtes plus avec nous Monsieur le Maire ?

- Voyons ! laissez moi profiter du printemps.

 

 

Bar Zing

 

01/11/2023

Halloween ?

ALLO, OUI ?

 

Presque chaque jour vous croisez des gamins dans votre rue qui est aussi la leur, et aucun ne daigne vous dire bonjour. Puis, crack le jour de la Toussaint ils viennent à plusieurs sonner et résonner à votre porte.

 

- Donne moi des bonbons ou je te jette un mauvais sort.

 

Une façon comme une autre de se préparer à vous menacer : « Donne moi ton porte-monnaie ou je te tue.

 

C’est pendant les années 70 de 1900 que les commerçants prétendirent nous habituer à fêter Halloween … qui n’existait pas chez nous. Ni même dans nos bandes dessinées.

 

Wolinski avec son CHARLIE Mensuel nous fit connaître quelques blagues relatives à ce jour des morts et des fantômes en provenance des mœurs américano-anglaises.

 

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Charlie, année 1974

 

Me semble me souvenir que je bavardais avec Wolinski au début des années 60, lorsque je donnais à lire mes premières bandes dessinées aux Éditions du Square en vue de publier dans HARA-KIRI. J’en ai retenu que pendant leur jeunesse Wolinski et Jacques Chirac s'enthousiasmaient de l’illustré COQ HARDI.

 

Wolinski racontait avoir publié gratuitement des dessins pour le journal L’HUMANITÉ. Oui : celui des cocos. C’est que le camarade Wolinski prétendait combattre le capitalisme alors que pour faire exister son journal CHARLIE il recourait massivement à des produits BD venus du capitalisme : Popeye, Lil Abner, Dick Tracy, Peanuts, etc., etc. Cette pratique s'appelle : cracher dans la soupe.

 

Il y cracha longtemps avant de se faire détruire par ceux mêmes qu’il croyait devoir protéger de je ne sais quel racisme à sens unique (7 janvier 2015).

 

Wolinski se comportait comme tous les gauchistes contemporains : profiter des jouissance du capitalisme tout en le calomniant, gnangnan !

 

Doc Jivaro

 

20/06/2020

Tarzanides n° 433 du 20-06-2020

 

« NOIR C'EST NOIR »

 

 

Originaire de Suisse, René PELLOS est sûrement l'un des auteurs de BD parmi les plus créatifs et les plus appréciés. Décédé en 1998, qui ne le connaît pas autant pour ses caricatures de sportif que pour son titre majeur : FUTUROPOLIS ?

 

Avant guerre et après guerre (comme on dit) cet artiste œuvra pour l'illustré PIERROT dont la longévité fut un des records pour un journal destiné aux enfants (1925-1957). Il créa l'aviateur Monsieur Petitpon auquel succéda Le Génial Barbizet tous deux égarés dans des aventurlures africaines comiques.

 

BD-Pierrot,-02-05-1948-G.jpg

 

 

Profitons bien de cette planche BD imprimée dans le numéro 18 de l'année 148 en page 5 de PIERROT. Probablement sera t'elle, un jour à venir, interdite de séjour dans le pays de Colbert et de Gallieni. Mais autant prévoir de déboulonner et de faire disparaître le nom de PELLOS de l'histoire de la bande dessinée française. A l'appui nous proposons que la statue de l'emperruqué Louis XIV devant Versailles cède la place pour une statuette autrement plus sérieuse, celle représentant un androgyne africain pré-dogon pas du tout autant rigolo qu'un dessin signé de PELLOS.

 

Statue-androgyne-pré-dogon.jpg

 

Ah ! puisque Jacques Chirac jugea malin de supprimer dans Paris notre Musée des Colonies, et, donc de faire disparaître une part de l'Histoire de France, nous conseillons à la Madame Anne Hidalgo de surveiller la façade de l'ancien musée de nos anciennes colonies car il se pourrait que cette façade se trouvât endommagée d'ici peu de temps à venir.

 

André Malraux ne disait-il pas quelque chose comme : « Nos civilisations savent à présent qu'elles sont mortelles ? ».

 

Doc Jivaro

 

 

 

09/09/2017

Les Tarzanides du grenier n° 267

 

C’est dans Clermont-Ferrand, ville où le pape Urbain II prêcha la première croisade contre les guerriers musulmans envahisseurs de l’Afrique et de l’Europe, QUE Marijac donna naissance à son mirifique journal de Bandes Dessinées : COQ HARDI.

 

Ce numéro 1 daté du 20 novembre 1944, ne comporte que … 4 pages !

 

Sa réalisation fut compliquée, périlleuse même. C’est auprès des maquisards qu’il fallait solliciter une « attribution de papier » dont l’obtention dépendait alors du bon vouloir d’un commissaire militant communiste au F.N. (Le Front National de l’époque était une organisation armée stalinienne).

 

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Doc Jivaro ne possède pas l’exemplaire n° 1 devenu rarissime de COQ HARDI. Ce manque l’amène à effectuer le scanné d’une réimpression publiée en 1981 par les Éditions de Châteaudun et dont Futuropolis assura la diffusion.

 

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Le fridolin doryphore allemand se précipite tout heureux vers un journal oublié dans le paysage. SIGNAL fut le titre d’une brochure riche en photos d’engins de guerre et louant la bravoure des soldats du troisième Reich. Nombre d’invendus ayant survécus à la débâcle de la Wehrmacht, plusieurs bouquinistes parisiens en proposaient l’achat à partir des années 70, sans qu’on put interpréter leur geste comme un retour de la propagande hitlérienne. L’image de droite, quant à elle, offre l'occasion de vérifier comment Marijac pouvait signer DUM’S en rappel de son identité véritable : DUMAS.

 

Dans un intermède BD daté du 07-02-2009, Doc Jivaro se souvenait de Bison Impétueux, c’est à dire de la jeunesse de Jacques Chirac autour du totem du Sachem sans plumes de COQ HARDI. Mais l’image de référence visuelle manquait. Voici l’oubli réparé.

 

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Coq Hardi n° 14 de 1946.

 

Doc Jivaro

 

 

 

 

08/01/2013

Encore un scandale en France

3 travailleurs de peine expulsés

de leur maison de retraite

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12/06/2011

En Corrèze, Poète et Paysan

présidentielles 2012,Jacques Chirac,Hollande