09/09/2017
Les Tarzanides du grenier n° 267
C’est dans Clermont-Ferrand, ville où le pape Urbain II prêcha la première croisade contre les guerriers musulmans envahisseurs de l’Afrique et de l’Europe, QUE Marijac donna naissance à son mirifique journal de Bandes Dessinées : COQ HARDI.
Ce numéro 1 daté du 20 novembre 1944, ne comporte que … 4 pages !
Sa réalisation fut compliquée, périlleuse même. C’est auprès des maquisards qu’il fallait solliciter une « attribution de papier » dont l’obtention dépendait alors du bon vouloir d’un commissaire militant communiste au F.N. (Le Front National de l’époque était une organisation armée stalinienne).
Doc Jivaro ne possède pas l’exemplaire n° 1 devenu rarissime de COQ HARDI. Ce manque l’amène à effectuer le scanné d’une réimpression publiée en 1981 par les Éditions de Châteaudun et dont Futuropolis assura la diffusion.
Le fridolin doryphore allemand se précipite tout heureux vers un journal oublié dans le paysage. SIGNAL fut le titre d’une brochure riche en photos d’engins de guerre et louant la bravoure des soldats du troisième Reich. Nombre d’invendus ayant survécus à la débâcle de la Wehrmacht, plusieurs bouquinistes parisiens en proposaient l’achat à partir des années 70, sans qu’on put interpréter leur geste comme un retour de la propagande hitlérienne. L’image de droite, quant à elle, offre l'occasion de vérifier comment Marijac pouvait signer DUM’S en rappel de son identité véritable : DUMAS.
Dans un intermède BD daté du 07-02-2009, Doc Jivaro se souvenait de Bison Impétueux, c’est à dire de la jeunesse de Jacques Chirac autour du totem du Sachem sans plumes de COQ HARDI. Mais l’image de référence visuelle manquait. Voici l’oubli réparé.
Coq Hardi n° 14 de 1946.
Doc Jivaro
17:14 Publié dans Aux bonnes heures des dames, BD, BD anciennes, Blog, Grenier de la BD, Media, Société, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : coq hardi, marijac, jacques chirac, urbain, clermont-ferrand, jacques dumas, dum’s, journal signal, editions châteaudun
Commentaires
il était porte fanion dans la patrouille des dindons avec un ruban bleu gorge de pigeon et un violine-lingerie cocotte pour les flottants d'épaule(couleurs identiques pour le foulard)
Écrit par : bob | 09/09/2017
En voilà un poulet pour celui qui se voulut coq national d'un poulailler franco de port.
A ++
Écrit par : Ryal à Bob | 10/09/2017
En voilà un poulet pour celui qui se voulut coq national d'un poulailler franco de port.
A ++
Écrit par : Ryal à Bob | 10/09/2017
Voir son surnom dans l'annuaire ad hoc
Écrit par : bob | 13/09/2017
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