10/11/2018
Les Tarzanides du grenier n° 323
Au soir de ce soar, 22 H 10, sur Ciné+Classic, le retour d’une de nos vieilles connaissance du cinéma des salles obscures françaises. Lemmy Caution ... Pardon : Eddie Constantine.
La Môme Vert-de-Gris
Pas un chef-d’œuvre du cinéma pour intellos mais le titre doit retenir notre attention pour deux raisons : il fut le numéro UN publié dans la célèbre collection Série Noire de chez Gallimard ET EN MÊME TEMPS il fut le film qui lança définitivement Eddie Constantine dans le 7ᵉ Art.
La sculpturale Dominique Wilms débutait pareillement, elle, qui ondulait dans une robe-fourreau habitée par une sirène sur deux jambes. (De quoi faire s'aggacer la Schiappa de service !)
D'aucuns savent, d’autre pas, que Lino Ventura servit de modèle involontaire pour un personnage Bédé : BLACK BOY (créé par Chott) et que le lieutenant Blueberry dessiné par Gir-Giraud s’inspirait de la physionomie de Jean-Paul Belmondo. De mon côté, j’ignore encore si Eddie Constantine prêta son visage à tel ou tel héros de la bande dessinée française. (Exista un pocket italien SADIK dans lequel nous reconnaissons volontiers Lemmy Caution).
Regardez à gauche, rien ne manque : les petites pépées et le lampadaire
devenu dès son installation l'objet-symbole des nuits prostitutionnelles.
Vous voyez bien que certaines images d’annonces publicitaires pour des films font penser aux manières graphiques de bande dessinée.
Alors n’oubliez pas à 22 H 10, ce samedi, le rendez-vous avec Dominique Wilms.
- Âgée de 88 ans ?
Doc Jivaro
18:47 Publié dans Arts, BD anciennes, Cinéma, Film, Media, People, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : série noire gallimard, bernard borderie, dominique wilms, rancho black boy, eddie constantine, tarzanides du grenier
17/09/2016
Les Tarzanides du grenier n° 226
Lorsqu’il faut citer des auteurs de BD ayant conté en vignettes les prouesses de Tarzan, les collectionneurs du 9e art énumèrent généralement Maxon, Foster, Hogarth ou encore Vis-cardy, Celardo et Russ Manning etc …. Mais quasiment tous oublient ou dédaignent de mentionner GOSSELIN.
André GOSSELIN. Une paire de cavaliers genre western (Jack Hislon auquel succéda Red Canyon) permit à André GOSSELIN d’occuper une place de choix chez l’éditeur ARTIMA jusqu’à la disparition de cette maison en 1987. Toutefois, GOSSELIN fournissait, dès 1947 et pour l’hebdomadaire BOB et BOBETTE, les interprétations imagées de deux films MGM ayant TARZAN pour figure centrale. L’un « Le Trésor de TARZAN », l’autre « TARZAN s’évade ».
Peu habile lorsqu’il faut crayonner l’anatomie humaine, GOSSELIN n’eut jamais la prétention de rivaliser avec Frazetta ou Cheret, non plus qu’avec un ALLEN SAINT JOHN dans le maniement libre d’une nudité masculine appliquée aux Arts Graphiques. Il se contenta de démarquer passablement tout un ensemble de photos / cinéma.
Participant à l’épopée des Tarzanides GOSSELIN créa MOHA pendant la décennie qui suivit la fin de la Seconde guerre mondiale. De ce Tarzanide métissé, nous avons déjà parlé dans notre rubrique n° 4 du 22-09-2012.
Est-ce par manque de persévérance que Doc Jivaro n’a pas trouvé la biographie détaillée d’ANDRE GOSSELIN ? Il s’est arrêté sur un nom similaire mais d’orthographe différente : André Gosselain. Un musicien œuvrant en compagnie de Robert Hossein pour un des films de 1958 : TOI LE VENIN. Doc Jivaro se souvient que bien des adolescents de sa jeunesse préféraient dans le rôle d’une pin-up non pas la talentueuse Marina Vlady mais la sculpturale Dominique Wilms …
Doc Jivaro et Mfcl
15:55 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Cinéma, Grenier de la BD, Journaux, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : andre gosselin, artima, hogarth, mgm, russ manning, tarzan, robert hossein, marina vlady, toi le venin, dominique wilms, doc jivaro, bd, bandes dessinées de collection, cinéma, andré gosselain