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13/10/2024

Tarzanide n° 615

JIM LA JUNGLE A MONTLUÇON

 

- Comme tu vois je suis en retard pour rentrer !

 

Le 6 octobre dernier, mon épouse expliqua : « Les bagnoles ne circulent que sur une seule file devant l’ancien cinéma Les Bourbons. Il y a des pompiers et des policiers : un incendie. »

 

J’imaginais bien l’Avenue de La République prolongeant le vieux pont Saint Pierre dont les arches stationnent dans la rivière le Cher sans en stopper le flot. Mais pour moi le cinéma Les Bourbons n’existe pas : seul le cinéma Les Variétés, même emplacement, que je fréquentais pendant ma jeunesse m’est resté en mémoire.

 

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Dans cet ancien cinoche, J’appréciais « Trapèze » avec Lancaster et la Brigida Lolo, avant d’y aller voir deux fois « Psychose ». Oui : Hitchcock. Sans oublier que quelques années avant, un dimanche après-midi, c’était un johnny Weissmuller dans le rôle de Jim La Jungle qui … mais vous devez savoir ça : vieillissant et quelque peu devenu bedonnant Weissmuller avait abandonné le rôle de Tarzan « Seigneur de la jungle » pour celui plus modeste de garde-chasse vêtu à l’européenne coloniale. Je ne me rappelle pas de quel épisode de Jim La Jungle il s’agissait. Je supposais simplement que le film d’ailleurs assez court était inspiré par un personnage de BD américain créé par Alex Raymond. Et tenez : dans le premier journal hebdomadaire Mickey publié en France par Winkler du 21 octobre 1934 … j’écris bien : 1934, voici Jim Jungle tel qu’il apparut.

 

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Mickey, année 1934, n° 1

 

Cette série américaine resta publiée en France jusqu’en 1942, toujours dans le journal hebdomadaire Mickey, lequel prolongea son existence en France jusqu’en 1944 malgré l’invasion nazie allemande. Elle permit aux jeunes gens de l’époque notamment les plus attentifs de suivre l’évolution du style graphique d’Alex Raymond.

 

Ci-dessous, autre exemple : Johnny Weissmuller après avoir incarné une dernière fois le héros de Burroughs dans « Tarzan and the marmaids » réapparaît dans le personnage  Jim la Jungle.

 

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La façade de défunt « Les Variétés » modifiée en « Les Bourbons » n’a pas été endommagée par le feu. En fait cet accident (?) a surtout frappé dans la rue de la Bascule attenante à l'avenue de La République. Mais nous imaginons déjà que le jour approche ou l’ensemble du bâtiment devenu Les Bourbons sera légalement abattu afin de céder la place à, pourquoi pas ? à une jolie toute belle mosquée puisqu’il est de plus en plus perceptible qu’un changement de population s’opère dans tout ce quartier.

 

Mais z’où seront les sandwichs au jambon d’antan ?

 

Bar Zing

 

04/08/2024

Tarzanide n° 605

 

TEDDY RINER

 

Redevenu montluçonnais depuis l’année 2001, je fis connaissance d’un couple d’origine polonaise dont les prénoms sont francisés : Jean et Jeanine. Comme l’épouse racontait s’être adonnée à la pratique du Judo pendant sa jeunesse en bordure du canal de Berry je lui demandais si elle avait connu un nommé Crétaud sensiblement du même âge que nous.

 

- Bien sûr s’exclama-t’elle. Mais il est mort. Mort et enterré.

 

Je restais quelque peu choqué du ton qu’elle avait pris.

 

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Et celle-ci ? la pratiquez-vous celle-ci ?

 

 

Crétaud (excusez l’orthographe si elle est faussée) fut un écolier de la Voltaire, rue Voltaire les mêmes années que les miennes. Je me souviens même qu’il avait subit une intervention chirurgicale : l’appendicite. Il ouvrait sa chemise et nous montrait la cicatrice. Le raccommodage nous semblait fragile.

 

Plus tard, pendant l’adolescence et alors que je fréquentais l’école complémentaire des Conches, Crétaud et moi nous nous fréquentions de plus en plus. C’est en sa compagnie que j’assistais aux premières démonstrations de Aïki Do dans l'espace sportif appelé « La Montluçonnaise » Quai Louis Blanc. Même qu’un dimanche en après-midi, pendant la fête foraine de la Ville Gozet, mon Crétaud alla se mesurer contre un des judokas d’une des baraques : avec qui vous voulez lutter ? avec le petit ou avec le gros ?

 

- Garde mon porte-monnaie, me dit-il.

 

Puis après les passes du rando-ri : « Tu sais le gars m’a dit qu’on s’arrangeait entre nous ».

 

C’est à cette époque que j’achetais chez le grand libraire Le Bienheureux, boulevard de Courtais, un livre : Le Judo d’André Lehnert avec des dessins par Hélène Tarel. Editions Flammarion.

 

Maintenant dites-moi : Le tour fameux réussi exercé par Teddy Riner ce ne serait-il pas le Harai Goshi ?

 

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Un badigeon de gouache liquide par un gamin

 

Le libraire Le Bienheureux, racontait ma grand-mère née à Preverange, nous sommes un peu cousinés avec lui. Tu me crois j'espère ?

 

Mes treize ans en furent étonnés : avec sa barbe broussailleuse l’homme me paraissait d’un autre monde. Les joues pas rasées ça n'était  vraiment pas du tout la mode dans le milieu des années 50.

 

MFCL

 

27/12/2022

Maladies Hivernales ...

... Donc mouvement « social » 

des toubibs

Grève-des-médecins 2022.jpg

11/12/2022

80 années déjà !

Hier, à l’aube de la nuit du 9 au 10 décembre 2022 la TV Météo indiqua : chûtes de neige entre Montluçon et Clermont-Ferrand … Quoi de plus normal par temps hivernal ?

 

Toutefois rien ne parut normal pendant une autre nocturne précédente celle des 9 et 10 décembre 1942. Cette nuit là aux environs campagnards de Guéret, une brebis accoucha de cinq louveteaux voraces qui la dévorèrent trois semaines après leur naissance. C’était la guerre, l’occupation du pays par l’armée nazie : Alors, l’évènement contre nature parut inhabituel mais pas vraiment monstrueux.

 

D’autant que pendant cette même nuit de 1942 naquit BAR ZINC qu’un caprice d’écriture orthographia ZING.

 

Aujourd’hui, cet individu est âgé de quatre fois vingt ans. Il guette les jours à venir pendant lesquels de faux jeunes français mais vrais jeunes marocains pilleront les Champs Elysées après les avoir quelque peu pillés avec la complicité des démocraDES.

 

Bon dimanche à vous tous.

 

 

23/11/2022

Adieu, veaux, vaches, cochons …

 

CORRIDAS

 

A propos de la corrida, mon épouse vient de dire : Le combat entre le taureau et l’homme se déroule dans un espace clos construit par l’homme et auquel il est habitué. Mais pourquoi l’affrontement ne se déroule t-il pas dans un champ, un terrain de pâturage dans lequel le taureau se sent à ses aises ? Ça donnerait moins l’avantage au toréador.

 

Bar Zinc n’a jamais assisté à une corrida. Il n’en connaît que des représentations picturales, voire des séquences cinématographiques.

 

 

MITHRA

 

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Avez-vous entendu parler de Mithra ? C’est un dieu antique d’origine indo-européenne représenté généralement occupé à mettre à mort un taureau. Toutefois, un détail dont la signification échappe encore aux spécialistes : la présence d’un scorpion piquant les testicules de l’animal. La religion de Mithra fut importée dans le monde latin par les légionnaires romains environ un siècle avant l’arrivée, toujours grâce aux guerriers conquérants païens, du judéo-christianisme, lequel ne manqua pas de calomnier comme satanique Mithra afin de le faire disparaître de la mémoire occidentale.

 

Pour ma part, il m’arriva de voir l’abattage d’animaux dans les anciens abattoirs à Montluçon. Quand j’écris « voir », je me comprends : je fermais les yeux quand la masse frappait la tête de l’animal … Il y avait tout un langage chez les tueurs : si la bête dirigeait son regard vers le bourreau, quelqu’un criait : Elle t’aime ! … Il faut savoir que de l’autre côté de la rue il y avait un bistro et qu’ainsi les bonshommes n’étaient jamais à jeun, jamais à sec pendant leur boulot d’égorgeur. Je me trouvais là-dedans avec mon oncle boucher-charcutier qui tenait son commerce dans le village de Saint Sauvier. Comme tous les autres bouchers la loi lui avait ôté son droit d’abattage des bestiaux qu’il achetait chez les paysans de la région. Cependant mon oncle s’imposait une règle : ne jamais manger de viande autre que celle choisie par lui. «  Il y a trop de bêtes malades vendues pour la consommation ! ».

 

- Mais il y a bien des vétérinaires qui visitent, disait mon père ?

 

- Tu parles ! Les dessous de table c’est pas pour les chiens.

 

Bar Zinc

 

09/11/2022

L’étant moderne

DUMONTET

28, Rue Raquin

 

 

J’étais gamin et, par la main, ma grand-mère paternelle de la rue Championnet m’emmenait jusqu’à ce commerce de volailles situé après le franchissement d’un passage à niveau disparu depuis. On pouvait alors acquérir des volatiles fraîchement tués mais que la ménagère devait plumer à la maison.

 

Au retour, nous achetions un gros pain et des gâteaux ; c’était le dimanche.

 

- Mettez moi bien une meringue c’est pour le quatre heure du fiston, il aime ça !

 

La boulangerie c'était la famille Dugléry

 

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