Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

10/02/2025

Intelligence artificielle

Tout d'suite le conflit

intelligence artificielle,looka,sommet à paris,ia développement,ia stratégie gouvernementale 2025

09/02/2025

Tarzanide n° 629

 

LE RENARD ET LE CORBEAU

 

En ces journées froides et ternes, j’allume l’éclairage d’un plafonnier ancestral, mode 1900 : trois ampoules couvertes chacune d’une cloche transparente en forme de tulipe. Et ça pour réussir petit à petit un triage de dessins anciens dont je retarde depuis longtemps l’épreuve.

 

Toutefois il ne s’agit pas de coups de crayon venus de moi mais de quelques-uns de mes jeunes adhérents. Tenez, l’un d’eux. Il doit dater de 1982 ou 1983, lorsque j’espérais quelque peu éditer un numéro cinq trimestriel du journal RECTO-VERSO de notre association AJBD. J’avais proposé à trois ou quatre de nos membres de réaliser chacun une bande dessinée donnant une version comique d’une des fables de La Fontaine choisies parmi les plus connues. Trois garçons et une fille s’attelèrent à l’ouvrage : Laurent, Patrick, Luc et Isabelle.

 

association ajbd,recto-verso,laurent bauché,bandes dessinées de collection,bar zing,tarzanide du grenier

Taille réelle : 32,5 sur 50 cm.

 

Seul des quatre, Laurent obtint un résultat même si sa planche néglige encore de souligner à l’encre de chine les cadres crayonnés. Ce jeune garçon d’une quinzaine d’années connaissait déjà les trucs, les tics des BD professionnelles. Quant à Patrick et Luc ils ne se donnèrent même pas la peine de s’essayer à concevoir une première image, trop captivés qu’ils étaient sans doute à cette époque par le spectacle nocturne d’un des quartiers chauds de la vie parisienne. Et de son côté, notre Isabelle imagina dans de jolies couleurs gouachées deux ou trois petites scènes mais plus proches de la décoration que de l'imagerie narrative.

 

A cette occasion, je me rendis à l’évidence : c’était inutile de tenter la réussite d’un numéro cinq RECTO-VERSO. Mais le plus surprenant ce fut de constater que pour mes jeunes gens l’œuvre écrite par La Fontaine était destinée aux enfants mais sûrement pas aux personnes adultes. Et, visiblement, exception faite pour Luc et Isabelle, les deux autres ignoraient l’existence des romans érotiques rédigés par le fabuliste qui bénéficia longtemps de la protection de Madame de La Sablière.

 

Mes instituteurs aimaient beaucoup nous mettre en mémoire un jeu de mots permettant de se souvenir de quelques-uns de nos plus grands écrivains du grand siècle emperruqués : «Sur une Racine de La Bruyère une Corneille Boileau de La Fontaine Molière ». M’en souviens-je bien, M'sieur ?

 

Bar Zing

 

07/02/2025

Une fois encore le racisme anti-noir triomphe

Le quartier " A la Negresse " 

rebaptisé " La Blanchisseuse"

biarritz,la négresse,hôtel du palais,quartier la négresse

 

05/02/2025

Depuis l'an 732

NANTES : Ville musulmane

s'emploie à protéger chacun

des deux genres humains

contre le sexisme dans l'espace public

Nantes-rues moins sexistes.jpg

04/02/2025

En france décolonisée depuis 732

Mélenchon 

remplace nos bouses de vache

par des crottes de bicot

mélenchon,grand remplacement,rendre la france à l'algérie,lfi

 

02/02/2025

Tarzanide n° 628

A d'anciens voisins Lépineux

 

Et vous n’eûtes rien de mieux à faire, hier, samedi 1er février, dès potron-minet, que de réussir un aller-retour entre Montluçon, la ville, et Domérat, le village. Rien. Sinon re-constater que toutes les rangées de vignobles auxquelles votre enfance coupa les grelots muets, demeuraient pour toujours disparues.

 

- Tu reconnaîtras le bâtiment ?

- Tu le reconnaîtras toi-aussi. Ça fait quand même une vingtaine d’années à peu près qu’on y vient à cette même date.

 

Devant nous, à l’arrivée, un des trois types qui nous indiquaient une place libre entre deux bagnoles à l’arrêt, s’exclama : Elle a réussi du premier coup ! … Effectivement ma régulière venait de s’arrêter pile-poil entre deux carrosseries. Un peu plus loin de nous, un autre véhicule se tenait immobile : son capot était encore chaud pour tiédir une épaisseur de neige étrangère à notre région.

 

- Lui, il doit débarquer de Clermont !

 

Quant à nous, entre Montluçon et Domérat, nous avions roulé pendant que le jour peinait avec son aube à éclaircir la nuit.

tarzan mensuel année 1951,brocante domérat,bandes dessinées de collection,bar zing,doc jivaro,tarzanides du grenier

En entrant dans la salle Albert-Poncet, les stands finissant de s’installer, je compris tout de suite qu’étant donné mes collections, j’aurais été mieux inspiré de rester couché ce matin entre ma chatte et celle de notre voisine … N’imaginez pas la dedans une blague vulgaire : Notre nouvelle voisine possède vraiment un petit félin sur quatre pattes et nous aussi.

 

Rien de rien pour moi Salle Albert-Poncet.

 

Mais Marie-France s’intéressa à un dessous de plat rectangulaire représentant un Petit Beurre LU bien plus grand que nature. Pendant qu’elle en discutait le prix, je remarquais un exemplaire BD de l’année 1951 et s’intitulant TARZAN. Rien que ça ! Impossible de ne pas voir qu’il était grossièrement déchiré sur toute son épaisseur … J’en demandais le prix … « C’est votre dame qui m’achète le Petit Beurre LU ?… Alors je vous donne ce TARZAN avec toutes ses dents cassées ».

 

tarzan mensuel année 1951,brocante domérat,bandes dessinées de collection,bar zing,doc jivaro,tarzanides du grenier

Ce n’était pas un cadeau mais je vais vous dire : Lorsque comme moi on est en fin de vie et qu’on se trouve encombré de toutes sortes de paperasses illustrées, on apprend à collectionner non plus des journaux intacts mais des journaux anciens endommagés, par toutes sortes de supplices que des enfants ingrats leurs infligent quand l’adolescence les rend fiers de ne plus être des marmots.

 

Ce numéro mensuel de 16 pages dont 15 imprimées noir et blanc de l’année 1951, ne fait que reprendre l’aventure où s’affrontent TARZAN et la Reine MERALA dans les parutions colorées hebdomadaires l’ayant précédé jusqu’à son n° 201. Quatre pages centrales sont manquantes. Avec la déchirure déjà signalée cette exemplaire ne vaut plus rien. Même s’il nous permet de détecter une censure caractéristique de la Loi 1949 à ses débuts. Vérifiez ça ci-dessous.

 

tarzan mensuel année 1951,brocante domérat,bandes dessinées de collection,bar zing,doc jivaro,tarzanides du grenier

A gauche : Image, année 1951 : l’épée à disparu

A droite, même image : observez bien : on peut voir la ligne noire suggérant l’endroit où fut supprimée l’arme.

 

Tarzan vient d’être jeté à terre par ses ennemis. Remarquons en haut à gauche de l’image que le poing d’une main apparaît à peine visible en partie cachée sous un texte. N’importe quel gamin devine que ce poing fermé, presque dissimulé en totalité, tient une arme en forme de glaive qu’il pointe vers la gorge du héros. Cette arme a disparu. Le censeur s’est ensuite donné la peine de tracer la partie des jambes qui disparaissait derrière la forme de l’arme. Mais dans une autre version, en couleur celle-ci, que je garde, il y a un tracé au crayon probablement venu d’un enfant qui n’a pas été dupe du tour de passe-passe.

 

Nous ne sommes donc pas rentré bredouilles quoiqu’à présent ma chère et tendre, se demande bien ce qu’elle va pouvoir faire de ce grand dessous de plat « Petit Beurre LU » sur lequel on peut toujours faire osciller l’énorme soupière dont nous avons héritée de défunte Tante Ursule.

 

Bar Zing