Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

01/11/2023

Halloween ?

ALLO, OUI ?

 

Presque chaque jour vous croisez des gamins dans votre rue qui est aussi la leur, et aucun ne daigne vous dire bonjour. Puis, crack le jour de la Toussaint ils viennent à plusieurs sonner et résonner à votre porte.

 

- Donne moi des bonbons ou je te jette un mauvais sort.

 

Une façon comme une autre de se préparer à vous menacer : « Donne moi ton porte-monnaie ou je te tue.

 

C’est pendant les années 70 de 1900 que les commerçants prétendirent nous habituer à fêter Halloween … qui n’existait pas chez nous. Ni même dans nos bandes dessinées.

 

Wolinski avec son CHARLIE Mensuel nous fit connaître quelques blagues relatives à ce jour des morts et des fantômes en provenance des mœurs américano-anglaises.

 

halloween,wolinski,hara-kiri,éditions du square,charlie hebdo,coq hardi,jacques chirac,popeye,dick tracy,peanuts,bandes dessinées de collection,doc jivaro,bar zing

Charlie, année 1974

 

Me semble me souvenir que je bavardais avec Wolinski au début des années 60, lorsque je donnais à lire mes premières bandes dessinées aux Éditions du Square en vue de publier dans HARA-KIRI. J’en ai retenu que pendant leur jeunesse Wolinski et Jacques Chirac s'enthousiasmaient de l’illustré COQ HARDI.

 

Wolinski racontait avoir publié gratuitement des dessins pour le journal L’HUMANITÉ. Oui : celui des cocos. C’est que le camarade Wolinski prétendait combattre le capitalisme alors que pour faire exister son journal CHARLIE il recourait massivement à des produits BD venus du capitalisme : Popeye, Lil Abner, Dick Tracy, Peanuts, etc., etc. Cette pratique s'appelle : cracher dans la soupe.

 

Il y cracha longtemps avant de se faire détruire par ceux mêmes qu’il croyait devoir protéger de je ne sais quel racisme à sens unique (7 janvier 2015).

 

Wolinski se comportait comme tous les gauchistes contemporains : profiter des jouissance du capitalisme tout en le calomniant, gnangnan !

 

Doc Jivaro

 

26/03/2023

Tarzanide n° 548

CAMILLA

 

camilla,charles 3,monster bis,norbert moutier,wolinski,charlie mensuel,bandes dessinées de collection

 

Cette semaine écoulée nos médias nous parlaient d’un Charles 3e du titre, Roi nouveau de l’angle de terre. Encore du théâtre de Shakespeare ! Vous êtes-vous dit. Mais non, mais non puisque pour moi comme pour beaucoup d’amateurs adultes de bandes dessinées CAMILLA est avant tout le prénom d’une héroïne de BD r’américaine.

 

 

camilla,charles 3,monster bis,norbert moutier,wolinski,charlie mensuel,bandes dessinées de collection

Ci-dessus, ce n’est pas CAMILLA mais l’actrice Irish Mc Calla dans le rôle de SHEENA

 

Jolie fille imprimée sur papier dès 1942, et imaginée par Bob Lubbers, ce personnage féminin me resta ignoré pendant toute ma scolarité et au-delà. Aussi, beaucoup plus tard, à la fin des années 70, ne fus-je même pas heureusement étonné de trouver cette CAMILLA dans le mensuel CHARLIE alors dirigé par Wolinski. Celui-ci comme moi était un ancien lecteur du COQ HARDI de Marijac.

 

camilla,charles 3,monster bis,norbert moutier,wolinski,charlie mensuel,bandes dessinées de collection

 

- Wolinski ? Vous parlez de ce gauchiste assassiné par des potes musulmans alors qu’il craignait d’être bousculé dans le métro par des électeurs de Jean-Marie Le Pen ?

 

Quant à Bob Lubber, je connus bien ses dessins puisqu’ils illustraient les aventurlures de Lord Greystoke sur les pages d’un grand magazine hebdomadaire édité par l’italien Del Duca partout en Europe. Partout en Europe sauf en URSS.

 

Vous savez sans doute qu’une anecdote coquine propagée par les tabloïds à souvent fait ricaner les amateurs au sujet de la petite culotte de la Camilla de Charles III … Mais notre Camilla à nous reste celle de nos bandes dessinées où elle apparaît comme une jeune et élégante citadine sur talons aiguilles. Cependant il existe aussi une Camilla sous l’aspect d’une fille des forêts sauvages. Elle se range alors en rivale des célébrités du genre : Tarzella, Loana, et autre Liana, etc. etc. Toutes nous ayant exposées leurs charmes dénudés dans de nombreux films des années 50 et 60 du siècle précédent. Toutefois, dans leur fanzine MONSTER-BIS consacré aux « filles de la jungle », il semble que l’existence de notre CAMILLA ait été ignorée par Joël Cabanes et Norbert Moutier.

 

Est-il nécessaire de rappeler que ces jolies filles éclairées par une caméra dans les salles obscures servirent bien aux adolescents à satisfaire leurs premiers émois ?

 

Ce qui pouvait leur attirer un avertissement venu du curé : Faites attention, vous allez devenir sourds.

 

Les-filles-de-la-jungle.jpg

Doc Jivaro

 

14/08/2022

Mes instituteurs des années 1950 méprisaient la BD

 

Semble que nombre de commentateurs élogieux de SEMPÉ oublient (volontairement ?) de signaler la participation de ce dessinateur humoristique dans le mensuel CHARLIE, par exemple dans son numéro 75 d’avril 1975. Il s’agissait de l’Ascension Sociale de Monsieur Lambert.

 

Moi, en voie d’adolescence, j’appréciai SEMPÉ dans PARIS-MATCH. C’était une de mes cousines présente à la mairie de Montluçon qui apportait diverses sortes de magazines français à ma grand-mère paternelle, tout en lui rapportant tout un lot de ragots plus ou moins politiques.

 

BD-Charlie-mensuel,N°-75.jpg

 

Ce CHARLIE mensuel d’alors était animé entre autres par Wolinski et Cabu – Boira, deux gauchistes pro-immigration et qui allaient être assassinés par ceux mêmes dont ils étaient assez sots de se faire les larbins.

 

L’image de couverture est extraite d’un des personnages les plus fameux de la bande dessinée américaine : DICK TRACY dans l’épisode Little face finny.

06/02/2022

Tarzanides n° 519

 

SEPPUKU

 

Apprenez qu’à ce jour je n’ai jamais possédé ni même feuilleté le numéro 1 de défunt le journal HARA KIRI ?

 

- On s’en fiche !

 

Vous avez raison autant que d’autres n’ont pas tort. Et si j’écris pour l’instant ça ici c’est que mes yeux viennent de mettre leurs mains sur cinq exemplaires de ce mensuel daté de 1962 et oublié dans un tiroir lui même oublié.

 

En 1962, des dessinateurs satiriques tels que Fred, Topor, ou encore Gébé participaient au premier succès du premier journal d’humour noir français, lequel allait rapidement rendre désuets des titres devenus traditionnels mais dont le mordant s’était trop émoussé d’avoir trop servi. Tenez je me rappelle Le Hérisson, hebdomadaire amusant posé sur une des quatre chaises de la petite salle d’attente de mon coiffeur d’enfance : le père Revidon.

 

« Je vais lui mettre de la gomina et vous verrez, demain, ses cheveux vont tenir pour sa communion solennelle ».

 

La boutique du merlan donnait directement par un petit couloir sur un bistro encore ouvert aujourd’hui au croisement des rues Miscailloux et du Repos, cette dernière conduisant au cimetière Saint Paul. Et ne croyez pas que je plaisante !

 

Qu’est ce que l’humour noir ? C’est l’humour qui se moque de toutes les bienséances civiles. Il ne faut pas rire de la mort ? rions un bon coup ! Ne nous moquons pas des infirmes : ils sont vraiment trop marrants ! Avez vous entendu parler de ce reportage européen relatif aux morts dans les camps nazis ? On en projeta un film devant une tribu africaine mais la vue des maigreurs squelettiques d’hommes et de femmes déclencha l’hilarité dans le public. Nietzsche n’écrivit-il pas que pas s’attarder devant un malheureux était plutôt une preuve de bonne santé morale et physique chez celui qui passe son chemin ?

 

Hara-Kiri-mars-1962.jpg

 

Dans les évènements de mai 68 l’équipe de Hara Kiri, le Wolinski et le Bernier allias « Choron » en tête, s’orienta de plus en plus dans une politique gauchiste mélangeant sans aucun Mélenchon la pornographie en même temps que la caricature politique poussée jusqu’à l’appétit du coprophage. Mais entre temps les Gébé, Topor et nombre d’autres avaient déserté cet Hara Kiri dont l’affichage devenait problématique malgré un relâchement momentané de la censure à partir de la décennie des années 70.

 

Par la suite cet Hara Kiri, braguette ouverte sur un braquemard simili pénis, ne dut son prolongement de parution jusqu’en octobre 1989 qu’en multipliant des photographies ordurières. Coluche participa à cette rapide agonie qui se termina par un seppuku.

 

- Tu sais, t’es au courant : Coluche vient de se tuer en moto.

 

Une jeune femme tarifée du quartier des anciennes halles parisiennes en compagnie de laquelle nous consommions dans un grand café disparu depuis, à l’angle des rues Saint Denis et Réaumur nous apportait une bonne nouvelle. Oui : une nouvelle bonne puisque malgré son rendement érotique elle n’appréciait pas la grosse rigolade à base de pipi-caca.

 

Tiens ! pendant que j’écris, le camarade Roussel Fabien achève son meeting nostalgique sans l’avouer des anciennes gueulantes de Maurice Thorez, lequel de Thorez Maurice avait déserté l’armée française pour ne pas avoir à tirer un coup de fusil contre un soldat nazi. Souvenir, souvenir ...

 

Ryal

 

01/11/2021

Tarzanide n° 524

 

DE TOUS LES SAINTS

 

- Et si demain tu vas demander des bonbons chez les voisins, tu tâcheras de dire bonjour en entrant.

- … ?

- Demain, tu devrais le savoir, c’est Halloween. C’est le jour des morts vivants.

 

Moi, né dans Montluçon, je ne risquais pas de recevoir de tels conseils : Halloween n’existait pas en France. Pas du tout. Nos parents avaient surtout l’habitude de rendre hommage à nos ancêtres. C’était la Toussaint. Mais faut bien reconnaître que l’odeur des fleurs du chrysanthème n’avait rien de folichonne. C’était une de mes deux grands-mères qui me demandait mon aide pour l’aider à fleurir la pierre tombale sous laquelle dormaient ses frères morts pour la France l’un au Maroc, l’autre en Belgique.

 

 

BD-Charlie-mensuel,-1974.jpg

 

 

Ce fut par l’intermédiaire du journal mensuel CHARLIE (Oui : celui de l’équipe du Wolinski qui dessina gratuitement, disait-on, pour la première page de l’Huma-Pravda) que j’appris à me familiariser avec un Halloween parfois présent dans la BD Peanuts. Puisque l’équipe de Charlie Mensuel tout en manifestant en faveur du gauchisme anti-capitaliste ne se retenait pas d’alimenter de BD américaines les pages parfois porno de leurs éditions. Car les séries d’Outre-Atlantique abondaient dans CHARLIE plus encore que dans l’hebdomadaire MICKEY tel que Walt Disney les commercialisait chez nous par le copyright OPERA MUNDI. C’est pourquoi dans la collection complète du gauchiste CHARLIE Mensuel vous pouvez encore apprécier : Peanuts, Dick Tracy, Holdaway et d’autres encore tels que LI’L Abner, Krazy Cat, Betty Boop, Popeye et patati et patata.

 

 

BD-Charlie-mensuel,-1977.jpg

 

 

- Donne moi des friandises sinon je te jette un mauvais sort !

 

Et voici comme on peut se préparer à une formule plus adulte en entrant par effraction dans un domicile privé : Ta bourse ou ta vie !

 

Quand la citrouille débonnaire cède du terrain à la grenade offensive.

 

Doc Jivaro

 

29/12/2018

Tarzanides du grenier n° 332

Hier encore, nous rappelions que MARIJAC manifestait fréquemment une désapprobation quant à l’existence concurrente d’une BD ayant TARZAN APE MAN pour héros de papier.

 

Tantôt au détour d'une phrase dans sa chronique réservée à La Tribu des Coq Hardi ¹, tantôt dans un scénario illustré par Jacovitti, le « Sachem sans plume » de Coq Hardi ne ratait pas l'occasion de brocarder le Lord anglais fils orphelin de John et Alice Greystoke.

 

tarzanides du grenier,bandes dessinées anciennes,coq hardi,wolinski,chirac,marijac,tarzan,jacovitti

 

Parmi des dizaines d'exemples en voici un prélevé dans le numéro 33 de la disparue collection « Supplément à Coq Hardi » de l’année 1948.

 

Le titre en est ONESIME PELLICULE filme Tarflan.

 

 

tarzanides du grenier,bandes dessinées anciennes,coq hardi,wolinski,chirac,marijac,tarzan,jacovitti

 

 

Tarflan ! ! c'est dire que nous suivons des yeux un vieillard bon bougre mais en fin de carrière. Dans ce récit nous repérons quelques phrases impossibles à mettre dans la bouche de sauvages  ou de sauvageons d'aujourd'hui, qu'ils débarquent d'Afrique ou se fassent expulser de Trifouilly-Les-Oies.

 

– Macache ! pas bon li crocodiles.

 – Camarada pas kapout !

 

Cette dernière exclamation évidemment allusive à la débâcle des troupes allemandes de 1945.

 

Mardi prochain, c'est le 1er janvier 2019. Et alors ? et alors rien, sauf que le 2 ce sera un mercredi.

 

Doc Jivaro

 

¹ A laquelle appartinrent le Président Chirac et le ci-devant nommé Wolinski, l’injurieux permanent.