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19/01/2019

Tarzanides du grenier n° 335

Chez nous, donc pas chez les autres, les BD pour la jeunesse jusqu’à la fin des années 40 s’éditaient sur papier de grand format hérité des journaux quotidiens pour les adultes. Du 28,5 X 38,5 ou du 27,5 X 35, en centimètres bien sûr, nous était familier.

 

De telles dimensions permettaient d’installer jusqu’à vingt images et plus par surface sans que celles-ci perdent de leur lisibilité.

 

A partir des années 50, avec l’arrivée soudaine d’illustrés « petits formats ou formats de poche », les éditeurs conservèrent d’abord l’habitude d’installer plus d’une dizaine d’images sur chaque page. Par exemple dans un SUPER BOY de dimensions 13 X 18.

 

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 Mes copains et moi devions faire effort visuel pour lire et regarder telle ou telle histoire racontée en « timbres Poste ».

 

Rapidement les éditeurs se corrigèrent, Tant et si bien qu’ils en arrivèrent à restreindre la quantité d’images sur chaque page jusqu’à n’en laisser paraître que trois ou deux voire une seule.

 

BD Buck-John,-1-aoüt-1955.jpg

Buck John, n° 45 (1955)

 

 

Il n’est pas inutile de rappeler que vers la fin des années 40 certaines revues dites pour adultes dans lesquelles s’exhibaient d’assez jolies filles en porte-jarretelles furent à leur tour interdites d'affichage dans les kiosques. Preuve que la Loi n° 49956 de l'an 1949 fut votée non seulement pour censurer des BD américaines en France mais aussi pour interdire des journaux français dont le seul vrai résultat était de pratiquer l'inventaire des sous-vêtements féminins.

 

 

Revue-Régal,--décembre-1950.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

À ce moment-là il fallait avoir 21 ans pour prétendre être un spécimen humain majeur ; et les portières avant des voitures s’ouvraient en sens inverse de l'ouverture de celles des bagnoles d’à présent. La preuve.

  

Doc Jivaro

 

21/12/2018

C'est encore de l'officiel :

Journée mondiale
de l'Orgasme

Journée-de-l'orgasme.jpg

Les bonnes recettes de Tante Maria :
pour bien touiller bien tenir la queue

 

28/11/2018

Jupiter à l'écoute du peuple

Demain,

votre préservatif remboursé

par vos impôts

Préservatifs-remboursés.jpg

14/11/2018

Mercredi n'y a pas école - y a le cinoche

Les-chatouilles.jpg

09/11/2018

Tout de suite après l'Armistice en 1918

Sujet taboo :

La drague dans les cimetières

 

L'après-Armistice-1918.jpg

22/10/2018

Agression anti-scolaire dans Créteil

« Pompidou salaud !

Le peuple aura ta peau »

 

C'était dans Paris 1969, en longeant les grilles du marché couvert Boulevard Magenta... Quel jour ? Je ne m’en souviens pas. C’était sûr, c’était en matinée et la classe des gamins scolaires marchait en désordre, tous excités par je ne sais quel « enseignant » dont le bras martelait les paroles assassines.

 

Etais-je donc encore à rêvasser sur mon sommier du sixième étage sous le zinc des toitures ? non ! Je descendais à pied jusqu’au boulevard Bonne Nouvelle, là où nous prenions rendez-vous, Jean-Guy et moi, pour avaler une choucroute trop liquide dans un self service dont j’oublie l’enseigne.

 

Les lendemains de Mai 68 n’étaient pas toujours révolutionnaires : ils étaient aussi bandants : de plus en plus de jeunes et de moins jeunes parisiennes adoptaient la nouvelle mode vestimentaire, celle de la mini-jupe. Alors que le porte-jarretelles restait encore de service autour des hanches, en dessous.

 

« Pompidou salaud !

Le peuple aura ta peau »

 

Une autre étape venait d’être franchie par des révolutionnaires auto proclamés annonçant le nouvel ordre d’un monde tout frais, pas rose bonbon mais rouge sanguinaire :

 

– À bas l’école caserne !

 

Il fallait abattre les murs emprisonnant les lycées et les collèges. Il fallait ouvrier les écoles à la rue ! libération totale !

 

Comme si nos aïeux n’avaient pas bâti des écoles entourées de murs, justement pour protéger les enfants contre l’ignorance et les violences des rues.

 

Le slogan nouveau était À bas les collèges-prisons ! Il faut que la rue libératrice entre dans les écoles enfin libérées !

 

Aujourd’hui et depuis plus de vingt ans, c’est réussi : le racket, l’incendie, la drogue, les délinquances et les crimes multiples de la rue entrent démocratiquement à l’école.

 

Enseignante-braquée.jpg