29/12/2011
Cheetah vient de mourir
Cheetah,
seule véritable compagne de
Tarzan
Cheetah
C'est elle qui amusait le public dans nombre de films consacrés à Tarzan et quelques-uns d'entre eux demeureraient soporifiques sans la présence de cette guenon aussi talentueuse que farceuse.
Dans Tarzan à New York, par exemple, que j'ai récemment revu « à la télé » le réalisateur Richard Thorpe s'est servi de l'animal pour tourner en dérision l'affecté vestimentaire et l'abus de maquillage chez la femme yankee des années 40.
Mais, soit dit en passant, ce qui m'a toujours choqué dans ce film c'est d'y voir Tarzan prêter serment sur la Bible ! Ce geste judéo-chrétien est tellement contraire à l'esprit païen gréco-romain avec lequel fut imaginé le fils adoptif des orangs, que je n'en digère pas la trahison.
Francis Lacasssin, dès 1963 et dans la revue trimestrielle Bizarre, n° 29 et 30 avait justement dénoncé une « inquisition contre Tarzan ».
Quant à Cheetah, elle changea fréquemment de nom malgré elle, en particulier dans la BD américaine francisée. D'abord orthographiée Sheeta elle fut ensuite appelée tantôt Manu, tantôt Riki (!) après s'être retrouvée Nikima pendant que le léopard devenait à son tour Scheeta.
Ce qui avait tout de même le mérite de nous rapprocher des romans écrits par E.R. Burroughs, lequel nomma N'Kima le singe favori de l'homme singe.
Bar-Zing
17:34 Publié dans Actualité, Arts, BD, Cinéma, Dessin humoristique, Film, Journaux, Littérature, Livre, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cheetah, tarzan, johnny weissmuller, edgar rice burroughs, roman, cinéma, bd, littérature
03/12/2011
Ca va manquer de neige dans les stations de ski
Du coup on a remplacé les tire-fesses par des pièges à ours
Je vous ai scanné deux couvertures de BD anciennes pour enfants, l'une année 1948, l'autre mars 1956.
Par temps enneigé, Fantax puis son fils Black Boy sont piégés par les dents de la terre.
Aujourd'hui, seuls certains jeux vidéo offrent de telles scènes de violence à vos gosses. Beaucoup plus encore pensez-vous ? Pas obligatoirement. Tenez, en dessous, un dessin extrait du numéro 8 (1947) des aventures du grand cagoulard Lord Horace Neighbour.
Force reste à la force.
L'Editeur Pierre Mouchot (Chott) ne transigeait pas avec les réalités humaines.
A présent, les albums BD destinés à la jeunesse pataugent dans la banalité. Les mangas, eux mêmes, ne font plus exception.
Vous pouvez en vérifier le déclin actuel en reportant par comparaison vos yeux sur les pages BD de deux décennies passées 1970 et 80.
Comme quoi il n'existe aucun pacs positif unissant l'Art et les dites bonnes mœurs.
Recto-Verso de BAR-ZING
16:45 Publié dans BD, Journaux, Livre, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd, bd ancienne, bd de collection, pierre mouchot, fantax, black boy, rancho
26/10/2011
Le secret vrai de la Licorne
10:31 Publié dans Actualité, Arts, BD, Cinéma, Dessin humoristique, Littérature, Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : spielberg, hergé, tintin, cinéma, bd
20/09/2011
La guéguerre des boutons
14:30 Publié dans Actualité, Cinéma, Littérature, Livre, Politique, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : la guerre des boutons, louis pergaud, yann samuell, christophe barratier, cinéma, film
24/11/2010
Harry Potter
18:29 Publié dans Actualité, Cinéma, Dessin humoristique, Film, Littérature, Livre | Lien permanent | Commentaires (0)
17/04/2009
Annie entends-tu ?
J'avoue : j'ignorais que Druon ( Maurice) fût encore vivant. Je le croyais mort, mort et enterré depuis belle lurette. C'est pourquoi l'annonce de son décès récent m'a porté un coup d'épouvante pareil à celui d'une bande annonce pour film de zombies.
On va, on vient et l'on s'en va.
Les médias en ont profité pour rappeler que lui, Maurice, et son oncle, Joseph, eurent l'excellente idée d'écrire « Le Chant des partisans ». Un air qui se fredonne plutôt qu'il ne se chante, ce me semble.
Seulement voilà : les communistes s'en emparèrent, comme si les couplets venaient de leurs seuls rangs staliniens ; et nous connûmes l'après-guerre où le camarade Yves Montand, débutant comme collaborateur des soviets, collait ce chant sur sa panoplie de comédien.
Faut oublier, c'est le passé, que vous dites. Je vous comprends bien : Montand en est même trépassé.
Et sa Signoret aussi, qui aimait tant regarder les enfants faire trempette dans sa piscine à Neuilly.
Donc Druon vient de quitter notre vallée de larmes. Non sans nous avoir agacés lorsqu'il était ministre de la culture, fonction qu'il confondait avec un ministère de la censure. Il y mélangeait la protection du verbe français avec la protection du pucelage des demoiselles huppées du Lycée Pascal. C'est ce qui explique qu'il ne pouvait admettre les revendications économiques et sexuelles des jeunes femmes de mai 68.
Je n'ai ni lu « Les grandes familles » ni « Les Rois maudits ». Je n'en ai pas non plus vu les adaptations pour la télé. Toutefois, étant grand garçon en 1958, j'ai assisté aux démêlés entre Jean Gabin et Pierre Brasseur dans le film tiré du roman « Les Grandes ... ». Et quand j'entendis un des deux parents ambitionner d'uriner sur les fauteuils de l'autre, je compris que dans la haute bourgeoisie l'instinct de propriété se marque comme chez les chiens.
Annie entends-tu ...
11:56 Publié dans Actualité, Blog, Film, Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : maurice druon, yves montand, bar-zing de montluçon