22/08/2014
La Pitite Sirène
Dans Montluçon
le danger rode
15:28 Publié dans animaux, Dessin humoristique, Histoire, Journaux, La Petite Sirène de Montluçon, Littérature, Livre, Media, Moeurs, Montluçon, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : montluçon, petite sirène, place des trois ayards, pavé d'or, andré alexeline, légende montluçonnaise
16/08/2014
Les Tarzanides du grenier n° 76
Lothar - bis -
Effectivement, Lothar est bien le roi d'une tribu africaine présente dans les BD ! (année 1950 et n° 163 de DONALD). Or, Lothar se maintient en même temps comme garde du corps de MANDRAKE, homme blanc tout en élégance civilisée avec son haut chapeau emblème du capitalisme depuis la seconde moitié du XIXe siècle occidental.
Devons-nous en conclure que même un roi de noirs ne mérite qu'une place de serviteur auprès de tel ou tel personnage blanc ? C'est ce que durent penser des politiciens pour qui le racisme ne peut exister qu'à sens unique : le blanc dévalorisant le noir. D'autant que dans cette BD américaine les créateurs Falk et Davis attribuèrent à Lothar un équipement vestimentaire vaguement inspiré des mœurs de l'époque coloniale en Afrique Sub-Saharienne. Une peau de léopard couvrant la poitrine et le dos de l’athlète black, semblait attarder celui-ci parmi les « sauvages » animistes d'avant la venue des arabes monothéistes porteurs du sabre de l'Islam.
En conséquence la présence domestique de Lothar parut témoigner d'une nostalgie de l'esclavage tel qu'il était autrefois pratiqué dans les États du Sud précédant la dite Guerre de Sécession. Il fallait donc délivrer Lothar. On le délivra en le supprimant vers la fin des années 1970. Il avait eu un rôle essentiel ; il n'en eut plus aucun.
Lothar s'improvisant
Tarzanide
Les premiers exploits de Mandrake-Lothar furent réimprimés en 4 volumes par les Éditions des Remparts, année 1980. Ils débutent par la planche du 2/03/1935 où nous apprécions une panthère noire prénommée Rhéta, que le magicien métamorphose en une jeune femme aguichante que nous apprécions mieux encore – Oh ! Oh !
Docteur Jivaro
17:22 Publié dans Arts, BD, Blog, Fanzine, Grenier de la BD, Journaux, Livre, Media, Moeurs, Société, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tarzanide, donald, mandrake, bd anciennes, lothar, falk, davis, editions des remparts
11/08/2014
Pitite Sirène - Montluçon
La rivière Le Cher
redevient poissonneuse
15:40 Publié dans Actualité, Blog, Dessin humoristique, Histoire, Littérature, Livre, Media, Moeurs, Montluçon, Sexualité, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : montluçon rive gauche, gozet le cabaretier, marx dormoy, anne mouraille, hôtel de ville
17/07/2014
La Pitite Sirène
Moeurs féodales
Pour franchir le Pont Saint Pierre et avoir accès à leur clientèle dans Montluçon, les ribaudes
devaient s'acquitter
d'un pet
La flatulence devait probablement être simulée, imitée par des sonorités accomplies avec la bouche. Un jeu auquel les enfants d'aujourd'hui s'adonnent encore pour de grandes rigolades. Et les adultes aussi mais après plusieurs rasades d'alcool dans le bistro disparu depuis longtemps au 76 de la rue Raquin.
Ces bruits rendus comiques furent fréquents dans les cirques – les clowns – mais disparurent pendant la seconde moitié du XIXe siècle en Europe. Quant au terme « pétasse » appliqué d'abord aux dames prostituées, il a été généralisé jusqu'à frapper toutes les filles « qui la ramènent » en présence des hommes.
Le macho de service
13:15 Publié dans Dessin humoristique, Histoire, Journaux, Livre, Media, Moeurs, Sexualité, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chanoine clément, pierre pradel, librairie le bienheureux, sirène, triton, montluçon, pétomanie
04/04/2014
Vendredi, jour de pluie sur Montluçon
Ikéa, la Petite Sirène du Cher
* P.C.C. Texte figurant au verso d'une des trois cartes postales en ma possession et relatives au sujet.
14:32 Publié dans Arts, Blog, Dessin humoristique, Histoire, Littérature, Livre, Montluçon, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : légende montluçonnaise, légende du pavé d'or, sirène ikéa, atlante, attala
23/11/2013
BD du grenier du 23-11-2013
KING
KING mais pas GONG.
Couverture du numéro 28 (Anne née 1951) de la BD américaine « Le Roi de la Police Montée » en son interprétation pour les indigènes français. Éditeur S.A.G.E. dans une de ses séries mensuelles « Grand Nord ». De cette collection me manquent les neuf premiers numéros, ainsi que les 11 derniers. Les dessins signés Jim Gary sont parmi les plus recherchés du genre, d'autant que Fred Hartman, créateur du grand cow-boy rouquin RED RYDER, participa à l'élaboration de l'imagerie.
Remarquez qu'ici la censure socialo-catholique a encore frappé, généralisée qu'elle fut jusqu'au milieu des années 1960. Le revolver a été escamoté, gouaché à la sortie du poing de KING. L'index tendu remplace, suggère le canon de l'arme disparue. Ainsi faisait-on pendant les jeux de l'enfance où l'on criait « Pan ! Pan ! t'es mort ! » en direction du petit copain.
King, « montee » de la police canadienne possède une aptitude rare. Rare et enviable. Il est capable de parler sans ouvrir sa bouche. Et sans être ventriloque (tout ventriloque remue discrètement des lèvres). Il ne s'agit pas non plus chez lui d'un don de surhomme ; il ne s'agit que d'une mésalliance entre le dessin et le texte.
Bouche cousue,
parole en l'air
Autre caractéristique de ce héros : il est certainement le plus malmené de tous. Blessé, brûlé, jambe cassée ou épaule déboîtée, avec des pansements ou des béquilles, KING ne survit souvent que grâce à l'aide improvisée de jolies filles. Parfois même, celle d'une voleuse ou d'une meurtrière. Bel homme, sa peau ne vaut pourtant que le prix que lui accorde l'aventurière en voie de repentance.
Du masochisme là-dedans. Pas pour se retrouver giflé, fouetté, mordu, souillé … Mais pour devenir l'objet d'attentions maternelles. Le simulacre pratiqué par l'enfant qui fait semblant : d'être malade et qui joue à faire croire qu'il est victime. Pour s'attirer protection et caresses de la part d'une personne dont il vérifie ainsi la fidélité, avec un égoïsme d'animal chez qui les sensations de l'estomac ont plus d'importance que les idées de la cervelle. Tout l'érotisme selon l'enfance : feindre de souffrir pour recevoir en guise de soins la proximité d'un épiderme féminin souhaité plus sexy que celui d'une vraie mère.
Ayant connu le succès sur les deux bords de l'Atlantique, KING inspira des imitateurs. Parmi eux un produit français dérivé d'un roman populaire italien : THUNDER JACK, illustré par Ferri-Ferra ou Ferri-Gallieno et qui terminera en signant Fergal. La S.E.R fondée par Chottard-Fantax en assura la distribution auprès d'un jeune public.
Image de gauche extraite de Thunder Jack, numéro spécial de 68 pages dont il occupe 48 pages. Le héros ne s'ennuie jamais.
Image de droite dessinée par R. Oret, mars 1956 dans Rancho Spécial. Une des rares images à avoir échappées à la censure.
Aujourd'hui, KING a cessé d'exister. Sauf dans la mémoire de vieux grognards dont il distraya par ses exploits fictifs certaines années d'école bien éloignées d'être sérieuses.
Docteur Jivaro
19:16 Publié dans Arts, BD, Fanzine, Grenier de la BD, Journaux, Livre, Media, Moeurs, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bandes dessinées, bd, king, fergal, fred hartman, editeur sage, jim gary, thunder jack, rancho, donald, tarzan, tarzanides